Bonjour, c'est une vieille histoire, j'ai lu le témoignage sous ce lien (message de jibapt) :

et je me permet de le repêcher (4 ans après sa fermeture ... les choses ont eu le temps de se calmer je suppose ) pour placer un petit commentaire :
  1. Etonnant de voir la persistance de l'auteur face à la froideur qui est en face.
  2. Le comportement de la fille ressemble beaucoup à un comportement borderline (personnalité limite), qui a des points commun avec le narcissisme. On trouve énormément d'information en ligne : http://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble...%A9_borderline
    • Il est important de remarquer que le soucis principal de la société par rapport aux borderlines concerne leur facteur de risque suicidaire car c'est souvent aux urgences que le problème devient visible pour tout le monde.
    • Dans l'intimité le problème principal vient de leur (75% de femmes) incapacité à accepter la proximité émotionnelle ce qui se traduit par une longue série d'attractions et de répulsions de leurs part qui sont très difficile à vivre pour leurs partenaires.
    • Essayer de les changer de l'intérieur d'une relation est quasiment impossible (jamais lu de témoignage) ce trouble étant très ancré dans la personnalité du BPD (formatage dès l'enfance, très grande difficulté psychologique à reconnaître le problème etc.), ce à quoi il faut ajouter qu'un changement propulsé de l'intérieur du couple implique que le partenaire soit à la fois très concerné (pour fournir l'effort nécessaire) et très détaché (pour être prêt à affronter une rupture due à des sollicitations thérapeutiques générant des crises) ce qui fait apparaître quasiment à coup sûr des tensions insupportables, quelques exemples pour tenir le coup en tant que partenaire-psychologue, il faudrait être capable en tout temps :
      • de renoncer à faire l'amour en déclenchant une crise pour le bien de la thérapie.
      • de renoncer à la relation parce que le/la partenaire le décide à cause d'une crise plus durable que les autres.
      • d'accepter de probables tromperies et les risques physiques qu'elles font courir, et cela toujours pour finir la thérapie ... qui de plus est gratuite!
    • En résumé la solution se résume souvent à dire ce que l'on peut et partir pour ne pas finir à l'asile, avec un peu de chance on arrivera à créer un état de conscience du problème suffisant chez le ou la partenaire pour qu'elle/il se décide à entreprendre une thérapie avec un/une professionnel du sujet.
  3. La phase qui reste malgré tout la plus intéressante consiste à se demander pourquoi on a accepté de commencer une relation avec ce genre de personne et qui plus est de continuer!! Il y a souvent là matière à une énorme progression personnelle