Lien entre psychologie et philosophie...

[invitea5b3e9f2]

Bonjour,

Je trouve ce passage extraordinaire, et digne des meilleurs anthologies! On vit vraiment dans un monde malade, un monde à l'envers où le fait de se poser de bonnes questions est considéré comme pathologique... monde de fous qui se croient sains... Vive les réponses !

Nous accordons la première place, par ordre de dignité, aux métaphysiciens. Ce sont eux qui se préoccupent sans cesse des grands problèmes qui sont restés insolubles pour la philosophie. Ils s’interrogent sans cesse sur Dieu, sur l’univers, sur la création du monde. [...] Ils s’inquiètent de la fin des choses, de l’immortalité de l’âme ; ou bien, portant leurs regards sur l’univers physique, ils cherchent à comprendre les phénomènes de la nature et les fluides qui les dirigent.
Notre malade appartient à cette catégorie d’individus.


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Je trouve ce passage extraordinaire, et digne des meilleurs anthologies! On vit vraiment dans un monde malade, un monde à l'envers où le fait de se poser de bonnes questions est considéré comme pathologique... monde de fous qui se croient sains... Vive les réponses !

Salut

C'est un peu le sujet de la discussion: y a-t-il des conditions psychologiques qui induisent les questions philosophiques ?
Certains partiraient de ces conditions pour un argumentaire ad hominem qui consisterait à dire: vos questions sont sans objet car produites par vos problèmes psychologiques.
A y voir d'un peu plus près BALL ne dit pas que les philosophes sont malades, il dit que certains malades sont des philosophes.....
Pourquoi certains se passent allègrement des questions philosophiques ?
Pourquoi d'autres ne peuvent pas s'en passer ?

J.

[basile_euro]

Bonsoir,

J'excave le post

Ca devenait intéressant avec cette question

y a-t-il des conditions psychologiques qui induisent les questions philosophiques ?

et malheureusement plus de réactions...

"On a toujours la philosophie de sa propre personne, une philosophie est d'abord une confession et une autobiographie de son corps.

De complexion chétive, maladif, Epicure a des problèmes d'estomac, il a du mal à manger, à tenir le coup [...]" Epicure considère donc que le plus grand plaisir est de ne pas souffrir et il se réjouit de pouvoir avaler un verre d'eau et une tartine de fromage. D'où la recherche de l'ataraxie qui est absence de troubles, de douleur, de souffrance. Source: M. Onfray (qu'on apprécie ou pas ce personnage, pas de débat dans ce topic sur celui-ci s.v.p, restons concentrés sur le sujet, j'ai choisi cette phrase car elle exprime au mieux ce que je pense vouloir exprimer ).

Il en va certainement de même avec beaucoup de philosophes pour lesquels on pourrait peut-être relier leurs écrits à ce que son leur corps physique et leur état mental au moment où ils pensent leur philosophie...

J'irais plus loin en disant qu'une philosophie est liée au corps physique, à l'état mental et au vécu du philosophe. D'où peut-être un lien entre psychologie/psychanalyse/philosophie ?

Qu'en pensez-vous ?

[mh34]

Bonsoir,

J'excave le post

Effectivement!

J'irais plus loin en disant qu'une philosophie est liée au corps physique, à l'état mental et au vécu du philosophe. D'où peut-être un lien entre psychologie/psychanalyse/philosophie ?

Qu'en pensez-vous ?

Que je ne vois pas comment le nier...

[basile_euro]

Si ca peut aider...Nietzsche en parlait déjà ... et peut-être d'autres avant lui encore ...
En continuant mes recherches je suis tombé là dessus :

Source : http://books.google.fr/books?id=2tmc...page&q&f=false

[basile_euro]

Source : http://blogs.mediapart.fr/blog/alain...ux-de-se-taire

[...]Bien avant Nietzsche, de nombreux critiques littéraires (Sainte-Beuve notamment) utilisaient déjà la même méthode au XIXème siècle pour analyser des œuvres littéraires. On en est entièrement revenu, sans doute grâce à Proust qui dans son « Contre Sainte-Beuve » montrait que la vérité d’un créateur ne réside pas dans son être social, mais aussi grâce à la psychanalyse, qui a prouvé qu’au bout du compte, aucune œuvre n’est réductible à l’histoire ou à la psychologie d’un auteur, car il reste toujours encore les hasards de ce qui arrive, et puis de l’insavoir, du non-sens, du mystère, de l’indicible, toute une vie intérieure ignorée, ce que concrétise l’hypothèse de l’inconscient dans sa surdétermination et son indétermination conjointes paradoxalement.[...]

[Gertup]

avec le "risque" de se laisser convaincre.

Donc une philosophie, ou DITE philosophie, peut-elle celons toi devenir une propagande ? ou une doctrine ?

Ou les doctrines et propagande peuvent il naitre d'une philoshophie ?