Hésitation prof/ingénieur
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Hésitation prof/ingénieur



  1. #1
    yaboo

    Hésitation prof/ingénieur


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    Bonjour !

    J'aimerais avoir des témoignages de prof ou d'ingénieur qui avaient hésités entre ces deux métiers pendant leurs études.
    En effet, je suis actuellement en prépa et je me rends compte que le métier de prof me plaît, mais en pesant le pour et le contre, devenir ingénieur m'assurerait une situation confortable tout en ayant l'espoir de créer un jour un produit révolutionnaire pour aider le monde (j'exagère mais c'est en gros ce qui me pousse à vouloir faire des études d'ingénierie). D'un autre côté, ingénieur veut dire tellement de chose qu'en tant qu'étudiant, je suis perdu et ais peur de me faire des fausses idées sur le métier. D'où une discussion avec un professionnel m'aiderait énormément

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  2. #2
    Tibosax

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Je vais taper un peu en touche avec une remarque :

    Vu que tu es en prépa, est-ce que tu penses pouvoir prétendre aux ENS ? Leur but premier est de former des enseignants (préparation de l'agreg) et des chercheurs (master recherche), mais quelques bonnes écoles d'ingénieurs permettent des doubles diplômes ou recrutent directement les normaliens en 4e année qui conduisent à l'obtention du diplôme d'ingénieur. C'est le cas des MinesParisTech (http://www.mines-paristech.fr/Format...-ENS-ou-ESPCI/), ou des PontsParisTech (http://www.enpc.fr/node/3194). Disons que si jamais tu étais dans une optique "plutôt enseignement, mais pourquoi pas ingénieur", ça pourrait être une option intéressante.

    Pour le fond de la question, je ne suis pas vraiment apte à me prononcer.

  3. #3
    alpg84

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Moooi ! Je suis rentrée en prépa pour faire prof (pas via l'ens, je savais que je n'aurais pas le niveau et c'était plutôt le primaire qui m'attirait) mais en retournant à la fac par la suite. Au final je me suis laissée prendre dans le truc en me disant que la porte de l'enseignement ne me serait pas fermée si je devenais ingénieur alors que l'inverse n'est pas envisageable. 10 ans après je suis toujours ingé mais j'ai plusieurs connaissances qui ont passé le capes ou le concours de prof des écoles et je ne l'exclue pas complètement pour les années à venir

  4. #4
    albanxiii
    Modérateur

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Bonjour,

    Citation Envoyé par yaboo Voir le message
    En effet, je suis actuellement en prépa et je me rends compte que le métier de prof me plaît,
    Ce que vous en voyez plutôt. Et les prépas ne sont pas représentatives de ce que les profs ont en face d'eux au quotidien. Il y a quelques petites différences entre une classe de sup ou spé constituée de bons élèves motivés et une classe de collège lambda.
    Passez faire un tour sur http://www.neoprofs.org/forum par exemple pour vous faire une idée du quotidien de 99 % des enseignants.

    @+
    Not only is it not right, it's not even wrong!

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    yaboo

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Citation Envoyé par Tibosax Voir le message
    Je vais taper un peu en touche avec une remarque :

    Vu que tu es en prépa, est-ce que tu penses pouvoir prétendre aux ENS ?
    Honnêtement, je pense que c'est un peu haut pour moi Je majorais cette année en travaillant énormément mais étais dans une petite prépa de province. Et bien que l'année prochaine je vais en étoile, je ne pense pas avoir ce petit plus de génie en moi qui ferait la différence. Mais c'est toujours sympa de découvrir des formations

    Citation Envoyé par alpg84 Voir le message
    Moooi ! Je suis rentrée en prépa pour faire prof (pas via l'ens, je savais que je n'aurais pas le niveau et c'était plutôt le primaire qui m'attirait) mais en retournant à la fac par la suite. Au final je me suis laissée prendre dans le truc en me disant que la porte de l'enseignement ne me serait pas fermée si je devenais ingénieur alors que l'inverse n'est pas envisageable. 10 ans après je suis toujours ingé mais j'ai plusieurs connaissances qui ont passé le capes ou le concours de prof des écoles et je ne l'exclue pas complètement pour les années à venir
    Et finalement vous ne le regrettez pas je suppose ? Pourriez-vous décrire votre travail et votre quotidien ? (peut-être par mp si ça vous dérange) Quand vous dîtes que vous vous êtes pris au jeu, cela était-il dû à une recherche de prestige/situation financière confortable ou bien dû à un réel projet professionnel ? Et si oui, vos attentes ont-elles été comblées ou la réalité du terrain a-t-elle été complètement différente de l'image que vous vous faisiez du métier ?

    Citation Envoyé par albanxiii Voir le message
    Bonjour,

    Ce que vous en voyez plutôt. Et les prépas ne sont pas représentatives de ce que les profs ont en face d'eux au quotidien. Il y a quelques petites différences entre une classe de sup ou spé constituée de bons élèves motivés et une classe de collège lambda.
    Oh ne vous inquiétez pas, j'ai longtemps été élève en ZEP et vois bien la différence avec la prépa Ce qui m'intéresse justement dans le métier de prof, c'est de réussir à montrer aux jeunes que les sciences peuvent être intéressantes, qu'ils ne doivent pas en avoir peur et que tout le monde peut arriver à les comprendre en développant leurs propres méthodes de travail. Si je deviens prof, j'investirai en grande partie mon énergie dans la pédagogie et essayerai d'étudier chaque élève au cas par cas.
    Bien sûr, je suis aussi conscient que malgré les opinions populaires, ce n'est pas un métier de glandeur qui nécessite un réel boulot à la maison.
    Merci pour le site, je ne connaissais pas, je vais de suite y faire un tour.

  7. #6
    alpg84

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Je te réponds par MP, les expériences persos n'étant pas forcément bien vues sur le forum !

  8. #7
    albanxiii
    Modérateur

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Re,

    Yaboo, me voilà rassuré. Tenez également compte de la rémunération et du coût de la vie à l'endroit où vous serez.
    Il faut aussi savoir qu'en enseignant dans le public vous n'aurez quasiment pas le choix sur le lieu de vos premières affectations. Et souvent les débutants se retrouvent en région parisienne. Les loyers sont exorbitants et il faut souvent supporter des trajets très longs. Dans le privé, vous serez vraisemblablement affecté dans l'académie où vous avez obtenu le concours (pour le CAPES / CAFEP).

    Citation Envoyé par yaboo Voir le message
    tout en ayant l'espoir de créer un jour un produit révolutionnaire pour aider le monde
    En tant qu'enseignant vous pouvez provoquer un déclic chez un(e) élève qui continuera ses études grâce à vous et qui créera plus tard ce fameux produit révolutionnaire. Vous voyez, rien n'est perdu d'avance

    Citation Envoyé par alpg84 Voir le message
    Je te réponds par MP, les expériences persos n'étant pas forcément bien vues sur le forum !
    Vous avez déjà commencé, vos lecteurs vont être frustrés maintenant.
    (je n'ai pas répondu à votre dernier MP tout simplement parce que je ne sais pas quoi répondre).

    @+
    Not only is it not right, it's not even wrong!

  9. #8
    LordChoco

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Citation Envoyé par albanxiii
    Vous avez déjà commencé, vos lecteurs vont être frustrés maintenant.
    Exactement !!
    Et autant que les discussions servent au plus de personnes possible

  10. #9
    alpg84

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Sauf que cela sonnait légèrement ironique...
    Je réponds quand même ici du coup étant donné notamment que je n'ai pas réussi à envoyer de MP à yaboo
    Je suis issue d'une famille de profs et j'ai toujours aimé aider/encadrer, notamment les enfants. Du coup le métier de prof des écoles m'attirait, d'autant que le reste (ingénieur, médecin) me paraissait totalement inconnu voire exotique Je suis donc allée en prépa car cela correspondait mieux à mon mode de travail (petits effectifs, pluridisciplinarité, etc). En plus je me demande si à l'époque (pré-APB j'entends) on nous briefait autant sur l'orientation : j'avais uniquement fait un dossier pour une prépa et personne ne nous demandait quoique ce soit sur nos demandes au lycée.
    Bref je suis rentrée en prépa sans trop trop de pression, j'y ai moyennement réussi (milieu de classement d'une très bonne prépa de province). Je n'aimais pas les maths et détestait la SI donc je ne voyais pas ingénieur dans un domaine théorique ou "abstrait". Sauf que prise dans les préparations de concours, on se dit que ça serait peut être dommage de ne pas les passer. En effet le côté financier/statut du métier d'ingénieur a fait pencher la balance, mais aussi mes parents qui me déconseillaient l'enseignement et le fait que j'ai réalisé que j'idéalisais surement le métier et les élèves... Et comme dit, autant le passage inge vers prof est possible, autant c'est plus compliqué dans l'autre sens.
    Dans un premier temps je me suis interessée au concours de contrôleur aérien (ce qui n'a du coup rien à voir avec la majorité des boulots d'ingénieur) mais une fois le concours en poche j'ai renoncé : trop de routine, pas ou très peu de possibilités d'évolution ou de reconversion. Du coup j'ai regardé les écoles qui amenaient à des métiers plus "concrets". J'ai finalement fait une école d'hydraulique (ENSE3 à Grenoble) et je bosse maintenant comme chef de projet en hydraulique urbaine dans un bureau d'études. Je supervise des projets, j'encadre des ingés et ça me plait Il y a l'aspect technique (pas mal de modélisation, notamment 2D), concret (on sort le plan de la zone et on regarde où passer les canalisations), utile (comment protéger les biens et les personnes, comment éviter la pollution du lilieu naturel) et pédagogique (guider les ingés, relire et corriger les rapports, animer des réunions avec les collectivités). Je gère aussi les plannings et l'aspect financier mais ça ça me botte moins Bref, je suis satisfaite et je pense que bien évidemment en prépa on ne peut pas imaginer le quotidien d'un métier. Après ça reste prenant notamment en termes d'horaires et le milieu des enfants m'attire encore plus depuis que j'en ai, donc je ne me ferme pas la porte de l'enseignement

  11. #10
    PIXEL

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    il reste à constater que l'enseignant a perdu beaucoup de son statut sociologique et financier.

    sans oublier une hiérarchie de ronds de cuirs incapables de défendre leurs intervenants,
    passant son temps à pondre des règlements courtelinesques , ou a ouvrir le parapluie...

  12. #11
    Frontalier

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Je vous conseille de bien consulter les forums d'enseignants avant de vous engager dans cette voie. Savez vous que selon la Société des agrégés, environ 50% des professeurs agrégés souhaiteraient démissionner ( ils ne le peuvent pas évidemment)?
    L'Education Nationale c'est une PRISON qui vous assure le gîte et le couvert( modeste certe), mais ou a) vous n'avez aucune possibilite ou presque de vous reconvertir pour faire autre chose b) ou les personnels sont traités comme des numéros et bien plus grave encore c) bien qu'ils ne le diront jamais en public, la plupart des enseignants s'ennuient, attendent les vacances ou la retraite et n'utilisent qu'une très petite partie de leurs capacités.
    Tout cela avec un salaire minable qui ne devient correct qu'après 30 ans de carrière..., des éleves qui pour la plupart se foutent de leurs cours et des parents toujours plus pressants, voire méprisants.
    Éviter ce piège dans lequel beaucoup, et bien souvent hélas par nécessité ou par ignorance et peur du prive, tombent des étudiants brillants qui auraient eu ailleurs une belle carrière épanouissante.

  13. #12
    GLaG

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Citation Envoyé par Frontalier Voir le message
    environ 50% des professeurs agrégés souhaiteraient démissionner ( ils ne le peuvent pas évidemment)?
    Personne ne les retient...

    Que le métier ne soit pas le seul à considérer, qu'il ne convienne pas à tout le monde, certes.

    Mais le discours ci-dessus est à peu près aussi caricatural que le discours symétrique "les profs c'est des feignants toujours en vacances et surpayés à bosser 15h par semaine"...

  14. #13
    LordChoco

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Citation Envoyé par Frontalier
    Savez vous que selon la Société des agrégés, environ 50% des professeurs agrégés souhaiteraient démissionner ( ils ne le peuvent pas évidemment)?
    Je connais une personne agrégée qui a démissionné après un an d'enseignement. Il a envoyé une lettre, il en a reçu une pour s'assurer qu'il était conscient de ce qu'il faisait et il a confirmé son choix. Voila c'est fini, pas plus compliqué que ça.

  15. #14
    Frontalier

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Ce n'est malheureusement pas un discours caricatural.C'est le résultat a la fois des enquêtes anonymes , mais aussi de nombreux propos ou confidences entre collègues.
    J'ai bien aimé votre " personne ne les retient.."
    Vous faites quoi quand vous avez été prof pendant 10 ou 20 ans, que vous avez l'étiquette fonctionnaire dans le dos et que vous n'avez accumulé aucune expérience professionnelle dans le prive?
    Il n'y a guère que les représentants de la direction du personnel du MEN pour prétendre le contraire..

  16. #15
    Neon20

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Bonsoir,

    Je vous conseille de bien consulter les forums d'enseignants avant de vous engager dans cette voie.

    Je ne sais pas s'il s'agit vraiment d'une bonne idée. Des déçus , il y en a partout, dans toutes les professions, et ce sont souvent eux qui font le plus de bruits sur les forums même s'ils sont loin de réprésenter une majorité donc soyez prudent.


    des étudiants brillants qui auraient eu ailleurs une belle carrière épanouissante.
    Qu'est-ce qui empêche ces éléments brillants de suivre une autre formation puis de commencer une nouvelle carrière ailleurs?

  17. #16
    Neon20

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Vous faites quoi quand vous avez été prof pendant 10 ou 20 ans, que vous avez l'étiquette fonctionnaire dans le dos
    Vous pouvez également essayer d'intégrer un autre ministère via des concours internes ou externes. Reprendre une formation pour maximiser vos chances de réussite etc.


    et que vous n'avez accumulé aucune expérience professionnelle dans le prive?
    Eh bien, il suffit de trouver une formation en alternance.
    Dernière modification par Neon20 ; 06/07/2016 à 21h13.

  18. #17
    yaboo

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Citation Envoyé par albanxiii Voir le message
    Tenez également compte de la rémunération et du coût de la vie à l'endroit où vous serez.
    C’est surtout ça qui me fait peur en effet.
    Citation Envoyé par albanxiii Voir le message
    En tant qu'enseignant vous pouvez provoquer un déclic chez un(e) élève qui continuera ses études grâce à vous et qui créera plus tard ce fameux produit révolutionnaire. Vous voyez, rien n'est perdu d'avance
    C’est un argument qui peut faire pencher ma balance J’espère aussi que je pourrai leur décrire clairement ces métiers de révolutionnaires haha (sûrement un de mes plus gros défis si je deviens prof, montrer le plus possible les perspectives qu’ils pourraient avoir en continuant des études scientifiques)
    Citation Envoyé par alpg84 Voir le message
    Je réponds quand même ici du coup étant donné notamment que je n'ai pas réussi à envoyer de MP à yaboo
    Merci pour votre témoignage et bravo pour votre parcours Peut-être votre expérience est-elle l’exemple du choix le plus judicieux car comme vous dîtes, il sera toujours possible de repasser le concours de prof par la suite. Concernant votre métier, trouvez-vous que vos cours (en particulier les sciences) vous soient utiles pour votre métier au quotidien ? Je demande cela car en faisant des recherches, je vois beaucoup d’ingénieur témoigner : « bof à part la règle de trois je ne me sers plus des sciences aujourd’hui». En tant que chef de projet, je suppose que vous êtes assez libre dans vos choix et projets ? Qu’en est-il de « l’ingénieur lambda » ? Y a-t-il d’autres points négatifs que vous pourriez relever à part l’aspect paperasse ? La caricature comme quoi les ingénieurs sont à plus de 70% du temps enfermés dans leur bureau devant leur ordi est-il vrai ?

    Concernant la question des enseignants qui en ont ras le bol, le sujet m’intéresse aussi. Donc si des personnes passant par là se reconnaissent, je serais ravi de discuter avec eux. J’aimerais notamment savoir s’ils se sont engagés dans cette profession par vocation ou bien par dépit comme le décrit Frontalier. J'ai aussi lu des témoignages de cadres ayant eu un parcours similaire à celui décrit par alpg84 mais qui, malheureusement, ne sont pas heureux dans leur travail d'entreprise...

  19. #18
    LordChoco

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Citation Envoyé par Frontalier
    Vous faites quoi quand vous avez été prof pendant 10 ou 20 ans, que vous avez l'étiquette fonctionnaire dans le dos et que vous n'avez accumulé aucune expérience professionnelle dans le prive?
    Je n'avais pas vu ça comme ça...
    Mais il y a la possibilité de rester fonctionnaire en passant des concours publics, il suffit d'avoir le niveau d'étude et... ben le concours lui même.

  20. #19
    Frontalier

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    En théorie oui. Vous pouvez toujours tenter d'autres concours de la fonction publique. Mais en réalité, les concours internes comme externes sont extrêmement difficiles a obtenir. Il y a de moins en moins de postes disponibles, l'investissement personnel a fournir pour des personnes qui travaillent déjà est très lourd.
    Quelque uns réussissent bien sur, mais pour un enseignant qui est déjà positionné assez haut dans la hiérarchie de la fonction publique, il reste les grands concours ( ingénieur de recherche, ENA, postes de direction) et au final la reconversion dans la fonction publique est très délicate.
    Même les concours de la catégorie C ( ex postier) sont difficiles. Les épreuves étant généralement a caractère intellectuel, les plus diplômes (ex thésard sans travail) prennent des postes alors qu'ils sont totalement sur qualifies pour les fonction exigées.

  21. #20
    alpg84

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    J'ajouterais que quand on a 40 ans et une famille, on peut tenter un concours public quitte à rester dans le privé en cas d'échec, mais qu'au même âge, quitter le public pour le privé même avec une formation...c'est risqué. Il reste en effet des concours publics mais ça reste limité.

  22. #21
    vep
    Responsable des forums

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Citation Envoyé par yaboo Voir le message
    je vois beaucoup d’ingénieur témoigner : « bof à part la règle de trois je ne me sers plus des sciences aujourd’hui».
    je rebondis juste sur ce point : en tant que prof, vous ne ferez guère plus de sciences au sens où vous l'entendez.
    Beaucoup de profs deviennet enseignant dans une discipline car ils sont passionnés par cette discipline;
    Or, il faut bien vous dire que quand on est prof en collège ou en lycée, le niveau dans la discipline demandée est très basique.
    Si vous devenez prof de math en collège vous étudierez avec vos élèves les nombres décimaux, les fractions, les équations à double inconnue ...

    Il ne faut pas devenir prof parcequ'on aime une discipline et qu'on a envie d'en apprendre toujours plus à ce sujet, d'exploiter ses connaissances, d'être stimulé intellectuellement en utilisant cette discipline, mais parce qu'on a envie de transmettre un savoir, des savoir-faire, de faire progresser chaque élève même sur des choses très basiques.
    Un prof de collège est presque plus un éducateur qu'un expert disciplinaire.

  23. #22
    alpg84

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Yaboo en effet, personnellement les maths que j'utilise relèvent bien souvent d'un niveau 3e (ce qui n'est pas pour me déplaire) : règle de 3, thalès, ça s'arrête là. Pour ce qui est du côté physique, il y a bien sûr les connaissances en hydraulique mais qui relèvent plus pour moi de compréhension de phénomènes physiques que de connaissances telles que celles acquises (ou pas) en prépa. Après je rapelle que j'ai volontairement choisi un domaine très concret, ce n'est donc pas forcément le cas dans tous les domaines (mon mari, ingénieur dans l'automobile utilise pas mal de notions de thermo par exemple).
    En ce qui concerne les projets je ne choisis pas, ils nous sont attribués en fonction de nos dispos et de nos compétences/connaissances acquises au fur et à mesure. Mais comme on est forcément meilleur sur quelque chose qui nous plait, on a au final en général des projets qui nous plaisent
    Sinon je passe en effet mes journées dans un bureau. MAIS : dans un bureau, parfois au téléphone, parfois devant un logiciel de modélisation, parfois en réunion interne, parfois en train de faire le point avec les ingés que je supervise, parfois en train de préparer une réunion, parfois en train de gérer l'aspect administratifs de mes projets. Donc perso je ne m'ennuie pas, d'autant qu'en 10 ans je n'ai jamais fait la même étude (et qu'on gère plusieurs études en même temps, de quelques semaines à plusieurs mois). Du bureau oui mais pas devant un ordi à faire la même chose toute la journée et toutes les semaines. Après c'est sûr, je ne suis pas des masses sur le terrain, mais mes jeunes collègues ou ceux orientés en maitrise d'oeuvre y sont beaucoup plus (les chefs de projets maitrise d'oeuvre sont la plupart du temps sur les chantiers).
    Les aspects négatifs ? La pression du bureau d'études au début (on vend des prestations intellectuelles donc payées en heures ingénieur, donc on note chaque jour le temps passé sur chaque affaire et on se fait taper sur les doigts en cas de dépassement), les délais impératifs de rendus, les horaires de cadre qui m'empêchent d'aller chercher mes enfants à l'école
    Après j'insiste sur le fait qu'il s'agit là d'UNE expérience parmi des milliers d'autres très différentes. Etre ingé recouvre des tas de choses. J'ai des amis qui bossent dans les mousses de siège auto et voyagent en permanence, qui assurent la sécurité en centrale nucléaire, qui fabrique des installations pétrolières en indonésie, qui bossent dans l'informatique, etc Mon mari passe sa vie en réunions et s'ennuie pas mal malgré le changement de poste tous les 2 ans.
    Tout ça pour dire que l'avantage de ce "métier", c'est qu'il est multiple et que vous avez de grandes chances de trouver quelque chose qui vous plait !

  24. #23
    123pourquoi

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Citation Envoyé par yaboo Voir le message
    je vois beaucoup d’ingénieur témoigner : « bof à part la règle de trois je ne me sers plus des sciences aujourd’hui». En tant que chef de projet, je suppose que vous êtes assez libre dans vos choix et projets ? Qu’en est-il de « l’ingénieur lambda » ? Y a-t-il d’autres points négatifs que vous pourriez relever à part l’aspect paperasse ? La caricature comme quoi les ingénieurs sont à plus de 70% du temps enfermés dans leur bureau devant leur ordi est-il vrai ?
    Ca dépend vraiment du poste que tu occupes et de comment tu le sens. Il n'est pas rare qu'il existe plusieurs solution à une problématique, plusieurs approche, et souvent certains ont beaucoup de math et d'autres n'en ont que très peu.

    Un exemple, il y a quelque année j'ai du étudier la stabilité d'un produit.

    Pour ce faire, j'ai modélisé tous les phénomènes physiques en jeu, corrigé si besoin, j'ai fais des analyse etc, et j'en ai sortie un modèle mathématique, dont j'ai ensuite vérifié les prédictions de façon expérimental pour m'assurer de sa pertinence. J'ai donc résolue le problème d'une façon mathématique.

    Quelques années avant que j'arrive, une étude similaire avait été faite, sur le produit de la génération précédente, par un autre ingénieur. Ce dernier était parti sur un plan d'expérience dont il avait extrait les résultat sous la forme d'une table. Il a donc principalement fait des expériences et des manipulations. Je ne suis pas sûr qu'il ai eu a utiliser des math d'un niveau supérieur au primaire.

    Dans les deux cas, nous avons satisfait à la problématique. Avec des math, ou sans.

    Pour ma part j'utilise assez souvent des math un peu poussé parce que j'aime approfondir l'aspect scientifique de mes travaux. Mais il s'agit plus d'un choix que d'une vraie obligation. Et puis quand on ne veut pas y toucher on peut souvent utiliser des règles simplifiées, des logiciels de calcul ou tout est pré mâché...

    Au niveau du quotidien je dois passer +/-50% du temps devant mon ordinateur. J'aime beaucoup aller sur le terrain, me rendre compte par moi même, parfois faire "acte de présence" aussi (ce qui permet d'avoir un peu plus facilement le respect et la confiance des gens qu'on encadre lorsqu'il s'agit de petit personnel, et de ne pas être un obscur inconnu "dans un bureau là bas". Ou de faire participer tout le monde en cas de changement). Je gère souvent mes projets et mes équipes sur plusieurs site, ce qui inclus des déplacements sur place. Donc je bouge pas mal : Allemagne, Hollande, Porto Rico, Tunisie, Suisse... Il m'arrive aussi d'aller à des congrès de temps à autre.
    Je change d'entreprise et donc déménage aussi très souvent, car je navigue en fonction des projets qui me plaisent. Donc c'est 6 mois 2 ans dans la même boite en général. J'ai fait le choix de ne pas "m'encombrer" de femme et enfant donc je n'ai pas les problématique que cela induit au niveau mobilité. Ca a été un peu dure au début mais maintenant "on me connait" dans mon secteur d'activité et plusieurs fois par an j'ai un coup de téléphone pour me proposer quelque chose, je n'ai donc même plus à chercher. Mais je suis un cas plutôt atypique.

    Contrairement à alpg84 je n'ai pas de soucis "d’horaire", je fais env 35h/semaine et je suis souvent chez moi vers 17h-17h30, même si je reste souple et m'adapte au besoin (et à l’intérêt que ça m'inspire, j'ai déjà fait des grosses semaines parce que j'étais vraiment enthousiasmé par ce que je faisais). En ce moment je travaille sur 4 jours par ex.

    Au niveau des aspects négatifs ça a été assez dure de "vendre" cette dynamique, du "je saute de beau projet en beau projet". Des entreprises ont pris ça pour un manque de fiabilité, d'autres ont été "vexées" de me voir partir au lendemain d'un succès. J'ai été très aidé par mes stages, et donc mes références, pour me recommander. J'ai souvent une période de fort stress a chaque projet, au moment où tout se joue, et c'est un petit peu usant à la longue, tout comme le fait de sortir sans arrêt de sa zone de confort intellectuel, et donc de ne avoir de répit dans l'acquisition de connaissances. Je ne sais pas si je pourrais continuer comme ça jusqu’à la fin de me carrière.

    Comme tu peux le constater les expériences des uns et des autres sont très différentes. Ingénieur ce n'est pas UN métier c'est une très large palette de métier, avec des quotidiens qui n'ont rien à avoir les uns avec les autres.
    Alles hat eine ende ausser wurst dass hat zwei; Tout a une fin sauf la saucisse qui en a 2

  25. #24
    grivali

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Bonjour

    je suis assez d'accord avec Frontalier : après quelques années d'exercice (on commence à en avoir vraiment marre après 7-8 ans), démissionner de l'EN et se reconvertir est vraiment difficile (faites un petit tour sur le site Aideauxprofs pour vous en convaincre).

    Je vous suggère de continuer votre cursus d'ingénieur. Pendant vos années d'école, vous pourrez vous investir dans le soutien scolaire (payant ou bénévole avec des associations).
    Un fois votre diplôme obtenu, si devenir enseignant vous tente toujours (vous aurez évolué d'ici là), vous pouvez facilement enseigner plusieurs mois comme vacataire et décider seulement à ce moment là de passer le CAPES ou non. Attention, si le CAPES de maths semble abordable, celui de physique chimie offre beaucoup moins de places et est beaucoup plus sélectif.


    Citation Envoyé par yaboo Voir le message
    tout en ayant l'espoir de créer un jour un produit révolutionnaire pour aider le monde
    le quotidien d'un ingénieur est beaucoup, beaucoup moins ambitieux..

  26. #25
    yaboo

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Merci beaucoup alpg84 et 123pourquoi pour vos témoignages, ils me sont très utiles !

    Du coup, je suppose qu'on ne peut pas vraiment parler de vocation pour devenir ingénieur. Pensez-vous tout de même, malgré les différents aspects que peut prendre le « métier » qu’il y ait un profil type de l'ingénieur ? (les qualités à avoir) Et un profil type à ne pas avoir (comme pas exemple quelqu’un qui a peur du sang ne pourra pas devenir chirurgien).Et que serait pour vous un mauvais ingénieur ?

    Je vais encore réfléchir sur mon choix, même si l’opinion populaire semble vouloir surtout pousser les étudiants à éviter l’enseignement comme premier emploi. Je trouve ça tout de même fou que le nombre de prof se lassant de leur métier soit aussi haut… Je veux dire, les médecins généralistes, dentistes, boulangers ont un boulot aussi routinier et pourtant ils n’ont pas l’air de s’en plaindre (du travail en lui-même, pas de leur ministre )

    En étant prof, ne peut-on pas avoir des activités parallèles ? Comme par exemple, participer à la vulgarisation scientifique à la manière d'un Cedric Villani pour les jeunes et curieux ou même donner des idées à des équipes de recherche voir y participer bénévolement ?

    Citation Envoyé par grivali Voir le message
    Bonjour
    le quotidien d'un ingénieur est beaucoup, beaucoup moins ambitieux..
    Pourriez-vous développer ce point s’il vous plaît ?
    Dernière modification par yaboo ; 07/07/2016 à 13h57.

  27. #26
    alpg84

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Je ne pense pas qu'il y ait de profil type car ingénieur est un "métier" bien trop vaste. Cela dépend vraiment de ton travail. En bureau d'études il faut savoir rédiger, ce que mon mari ne fait jamais, alors que chez lui il faut savoir manier les formules de thermo. Dans mon domaine mais côté exploitation il faut être débrouillard sur le terrain, ce que je ne suis pas. A chacun de voir là où il est bon et ce qui lui convient (le soucis étant quand les gens ne se rendent pas compte qu'ils ne sont pas faits pour un truc)

  28. #27
    grivali

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Citation Envoyé par yaboo Voir le message
    Du coup, je suppose qu'on ne peut pas vraiment parler de vocation pour devenir ingénieur. Pensez-vous tout de même, malgré les différents aspects que peut prendre le « métier » qu’il y ait un profil type de l'ingénieur ? (les qualités à avoir) Et un profil type à ne pas avoir (comme pas exemple quelqu’un qui a peur du sang ne pourra pas devenir chirurgien).
    Comme dans pas mal de boulots niveau "cadre", je pense qu'il faut avoir une bonne dose de confiance en soi, ne pas douter et se remettre en question sans arrêt. Mais c'est vrai aussi pour un prof... Un prof aura besoin en plus d'un certain charisme, ce dont un ingénieur peut fort bien se passer.

    Je vais encore réfléchir sur mon choix, même si l’opinion populaire semble vouloir surtout pousser les étudiants à éviter l’enseignement comme premier emploi.
    Ce n'est pas tant d'éviter dans l'absolu, que de choisir plutôt le diplôme d'ingénieur dans votre cas.

    Je veux dire, les médecins généralistes, dentistes, boulangers ont un boulot aussi routinier et pourtant ils n’ont pas l’air de s’en plaindre
    Ce n'est pas une question de routine, mais de fatigue mentale due à la confrontation permanente avec des adolescents en groupe, qui peuvent être très difficiles à gérer voire franchement agressifs.
    Un boulanger, faiblement diplômé, peut moins se permettre d'avoir des états d'âme sur son métier. Et pas mal de médecins, généralistes en particulier, sont plus ou moins proches de la saturation (c'est un des métiers qui compte le plus de suicides...). Mais c'est un métier exercé en libéral pour lequel les enjeux sont complètement différents de ceux d'un poste de fonctionnaire (il est plus facile par exemple de moduler son activité en fonction de ses besoins financiers).

    En étant prof, ne peut-on pas avoir des activités parallèles ? Comme par exemple, participer à la vulgarisation scientifique à la manière d'un Cedric Villani pour les jeunes
    Certains enseignants ont effectivement des activités de ce type avec leur classe (animation de club scientifiques, participation à des concours, etc...) Cela prend un temps et une énergie considérable.

    donner des idées à des équipes de recherche voir y participer bénévolement ?
    En sciences "dures" c'est hors de question. En sciences humaines des enseignants du secondaire font un doctorat à leurs moments perdus (ça peu durer 10 ans et plus...)


    Pourriez-vous développer ce point s’il vous plaît ?
    Un ingénieur a plutôt un travail de production, de contrôle, d'organisation, d'amélioration incrémentale d'un produit existant. Les exemples de "création révolutionnaire" sont rarissimes.

  29. #28
    123pourquoi

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Citation Envoyé par grivali Voir le message
    Un ingénieur a plutôt un travail de production, de contrôle, d'organisation, d'amélioration incrémentale d'un produit existant. Les exemples de "création révolutionnaire" sont rarissimes.
    Je dirais plutôt que cela dépend de ce qu'on entend par "révolutionnaire".

    Il y a des tas d'objet qui ont révolutionné notre quotidien qui sont le fruit d'ingénieurs. La plupart même. Et la proba pour créer (ou participer à la création) qui changera le quotidien d'un grand nombre d'humain sur cette planète n'est pas si faible.

    Après c'est sûr que tout le monde invente pas le moteur fusée ou le transistor...
    Alles hat eine ende ausser wurst dass hat zwei; Tout a une fin sauf la saucisse qui en a 2

  30. #29
    pm42

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Citation Envoyé par 123pourquoi Voir le message
    Et la proba pour créer (ou participer à la création) qui changera le quotidien d'un grand nombre d'humain sur cette planète n'est pas si faible.
    Après c'est sûr que tout le monde invente pas le moteur fusée
    Pour le transistor, cela se discute déjà mais j'ai vraiment du mal à voir en quoi le moteur fusée change le quotidien d'un grand nombre d'humains.

    Qui plus est, ce sont des progrès incrémentaux, faits sur des périodes longues et représentant de nombreuses équipes depuis le travail de recherche initial jusqu'au produit fini.
    Pour le transistor, c'est clairement le cas : on avait déjà de l'électronique avant, cela a permis de miniaturiser mais cela date de 1947.
    Qui a "révolutionné le quotidien" dans ce cas ? Les inventeurs originaux, ceux qui ont fait des processeurs, des smartphones ?

    J'ai l'impression que Yaboo a comme presque tous les jeunes cette vision un peu noir/blanc du travail, ce qui est parfaitement normal.

  31. #30
    123pourquoi

    Re : Hésitation prof/ingénieur

    Citation Envoyé par pm42 Voir le message
    Pour le transistor, cela se discute déjà mais j'ai vraiment du mal à voir en quoi le moteur fusée change le quotidien d'un grand nombre d'humains.
    Car il a ouvert la voie à la conquête spéciale. Affirmer que cela n'a pas changé ton quotidien revient à affirmer que tu n'utilises aucun dispositif qui à a voir de près ou de loin avec un satellite (GPS, google map, télévision et radio...). Deux à trois satellite sont mis en orbite chaque semaine en moyenne.

    Citation Envoyé par pm42 Voir le message
    Pour le transistor, c'est clairement le cas : on avait déjà de l'électronique avant, cela a permis de miniaturiser mais cela date de 1947.
    On n'est pas capable de faire 5% de ce qu'on fait aujourd'hui avec des transistors avec des bon vieux relais électromécaniques & tube à vide. La miniaturisation est un élément de progrès important, mais la diminution drastique de la latence des circuits lors du remplacement des relais électromécaniques par des transistors, ou de la puissance électrique nécessaire dans le cas des tube à vide l'est tout autant, sinon plus.

    Un peu de vulgarisation sur le sujet : http://www.pourlascience.fr/ewb_page...stor-23917.php

    Citation Envoyé par pm42 Voir le message
    Qui a "révolutionné le quotidien" dans ce cas ? Les inventeurs originaux, ceux qui ont fait des processeurs, des smartphones ?
    Comme si tout n'était pas lié...
    Dans tous les cas on parle pour une large proportion d'ingénieurs.
    Alles hat eine ende ausser wurst dass hat zwei; Tout a une fin sauf la saucisse qui en a 2

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