Filtre rouge

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La question de savoir ce que restitue réellement un filtre rouge a déjà été examinée.

Voici ce qui m'amène à envisager un nouvel aspect de la question: Dans une revue, je lis: "It is a singular fact that if a scarlet ou crimson object is viewed trough a red glass in the light, il appears white".

Un filtre rouge laisse passer le rouge...

L'affirmation citée est-elle toutefois possible, compte tenu de la précision donnée pour les couleur -rouge, écarlate ou cramoisi, et blanc? Si oui, quelle en est l'explication physique?

Dans l'attente fébrile de vos réponses,

Cordialement
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[Jeanpaul]

Le cerveau, comme un camescope fait une balance des blancs automatiquement, c'est-à-dire que dans une scène l'objet le plus brillant a tendance à être considéré comme blanc. C'est grâce à cela que nous reconnaissons bien les couleurs quel que soit l'éclairage : soleil, lampes à incandescence, lampes fluo. Un camescope fait cela avec plus ou moins de bonheur mais au bon vieux temps quand on n'avait que des films argentiques, il fallait mettre le filtre Wratten convenable, sinon bonjour les dominantes.
Il doit se passer ici un effet du même genre : un objet très rouge va apparaître plus clair que les voisins qui ne sont pas totalement rouges, alors il paraît possible que le cerveau corrige pour le dire blanc. Mais ça doit avoir ses limites et ça ne doit pas être instantané.

[sitalgo]

B'jour,

En fait, pour être plus précise, la phrase aurait dù être : l'objet apparaîtra de la même couleur qu'un objet blanc.

Il faut, pour que l'objet ne paraisse pas plus foncé que le blanc, que le rouge du filtre (ou de l'éclairage) et celui de l'objet soient de même fréquence, et de qualité de surface identique. A l'inverse un objet jaune éclairé en bleu paraît noir.

Maintenant qu'il y ait adaptation au point de voir l'objet blanc, je demande à voir, ça m'a l'air extrême comme situation. Ou alors il faut être né avec une vision monochromatique.