Bonjour,
On peut être surpris au premier abord par l'émission stimulée : on apporte de l'énergie à un état déjà excité, et, au lieu d'en profiter pour s'évader en toute liberté, l'électron émet un deuxième photon en retombant sur un niveau plus bas
Y-a-t-il une explication physique (autre que de faire appel à la notion de résonance), ou doit-on le prendre tel quel ?
En corolaire, y-a-t-il une limite d'apport radiatif qui ferait la séparation entre émission stimulée et ionisation ?
@+
"De la discussion jaillit la lumière" .... parfois ....
Envoyé par Christian Arnaud
Bonjour,
On peut être surpris au premier abord par l'émission stimulée : on apporte de l'énergie à un état déjà excité, et, au lieu d'en profiter pour s'évader en toute liberté, l'électron émet un deuxième photon en retombant sur un niveau plus bas
Y-a-t-il une explication physique (autre que de faire appel à la notion de résonance), ou doit-on le prendre tel quel ?
En corolaire, y-a-t-il une limite d'apport radiatif qui ferait la séparation entre émission stimulée et ionisation ?
@+
Bonjour,
Il y a une stricte "symétrie" entre absorbtion et émission stimulée entre 2 niveaux. Dans les 2 cas c'est le champ électromagnétique qui provoque la transition (il s'agit bien d'une résonnance).
Si maintenant tu pars d'un état excité et que le continum de ïonisation est (énergétiquement) accessible il y a une probabiité d 'émission stimulée et une probabilité de ïonisation.
Bonjour,
on peut voir ça un peu différemment : ce n'est pas de l'énergie qu'on apporte mais une perturbation, en d'autres termes on "secoue" un peu le système pour qu'il retombe à un niveau énergétique inférieur.
Merci pour vos explications
Sait-on quel est l'ordre de grandeur des 2 probabilités (émission stimulée vs ionisation) quand le photon incident est très voisin de l'énergie de transition (et, bien sur, que l'ionisation est accessible) ?
(par exemple, si ça a un sens, atome H dans l'état 2 (-3.4 ev ) recevant un photon de 10.2 ev)
"De la discussion jaillit la lumière" .... parfois ....
Il n'y a pas de règle. C'est une affaire de cas. Dans le cas que tu cites, si tu te situes au seuil de ïonisation, la probabiité de ionisation est nulle.Merci pour vos explications
Sait-on quel est l'ordre de grandeur des 2 probabilités (émission stimulée vs ionisation) quand le photon incident est très voisin de l'énergie de transition (et, bien sur, que l'ionisation est accessible) ?
(par exemple, si ça a un sens, atome H dans l'état 2 (-3.4 ev ) recevant un photon de 10.2 ev)
Est-ce que ces cas ont quelque chose à voir avec les coefficients d'Einstein de l'émission stimulée (B21) ?
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