gammes de gris
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gammes de gris



  1. #1
    adrienlucca

    gammes de gris


    ------

    Bonjour,

    une fois de plus je suis nul en maths, et j'ai besoin d'un peu d'aide...

    Voilà : je cherche à créer au moyen de mélanges de peinture blanche et noire des gammes de gris.

    Or pour que ces gammes soient justes, elles doivent suivre la soi selon laquelle « la sensation varie comme le logarithme de l'excitation ».

    Jusque là tout va bien.

    Mais comment m'y prendre ?

    Je possède des instruments qui me permettent de faire des mélanges très précis entre la peinture noire et la peinture blanche.

    Comment faire si par exemple je veux obtenir, disons par exemple 73 intensités, blanc et noir incluses ? c'est à dire 71 gris entre le noir et le blanc ?

    Merci beaucoup.

    -----

  2. #2
    LPFR

    Re : gammes de gris

    Bonjour.
    Le premier piège à éviter est de penser que dans votre échelle, la couleur la plus sombre soit le noir "pur". Si ce noir "pur" était possible et que vous le preniez comme premier gris, le second ne peut être que noir aussi car la sensation du premier étant nulle, celle du second ne peut être que nulle multiplié par quelque chose.
    Donc, l'idéal serait que vous connaissiez l'albédo du noir "pur" qui est nécessairement plus grand que zéro (car le noir pur n'existe pas). Même chose pour le blanc (le blanc pur n'existe pas non plus).
    Si les albédos extrêmes sont "an" et "ab" et que vous voulez N intermédiaires, il faut que

    Cela vous permet de calculer 'k'.

    Et, est la concentration de blanc dans le n-ème mélange.
    Au revoir.

  3. #3
    f6bes

    Re : gammes de gris

    Citation Envoyé par adrienlucca Voir le message
    Je possède des instruments qui me permettent de faire des mélanges très précis entre la peinture noire et la peinture blanche.

    Comment faire si par exemple je veux obtenir, disons par exemple 73 intensités, blanc et noir incluses ? c'est à dire 71 gris entre le noir et le blanc ?

    Merci beaucoup.
    Bjr à toi,
    Tout simplement tu divises un des composant (blanc ou noir) en 71 parties égales.
    Et tu mélanges.
    Ex: 100% de noir+1/71éme de ton blanc.
    deuxiéme gris: 100%noir+2/71 éme de blanc
    troisiéme gris: 100% noir+3/71éme de blanc etc..etc..

    C'est quantité peuvent porter sur le "volume" ou sur le "poids" si la densité des peintures sont identiques.

    Reste à savoir si cela va suivre une loi logarithmique dans le "rendu visuel".

    Par contre suivant les quantités de mélange désiré, va te falloir pas mal de peinture !!

    A+

  4. #4
    predigny

    Re : gammes de gris

    Il n'est pas du tout évident que le mélange soit une opération linéaire. Même si on suppose un noir parfait qui absorbe tout et un blanc parfait qui réfléchit tout, un mélange 50-50% ne réfléchira pas forcément la moitié de l'énergie lumineuse. Par contre des points noirs et blancs, adjacents, sans mélange, auront sans doute le comportement recherché. C'est souvent comme cela qu'est créée l'échelle des gris en imprimerie.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    adrienlucca

    Re : gammes de gris

    [QUOTE=f6bes;2371154]Bjr à toi,
    Tout simplement tu divises un des composant (blanc ou noir) en 71 parties égales.
    Et tu mélanges.
    Ex: 100% de noir+1/71éme de ton blanc.
    deuxiéme gris: 100%noir+2/71 éme de blanc
    troisiéme gris: 100% noir+3/71éme de blanc etc..etc..




    Non, ce n'est vraiment pas ce que je recherche, de plus, avec la méthode que tu expliques, on arrive à la fin à 1/2 Noir + 1/2 Blanc,
    ce qui de plus n'est pas du tout un gis moyen (le gris moyen étant à peu près 1/3 Noir 2/3 Blanc)

  7. #6
    adrienlucca

    Re : gammes de gris

    Citation Envoyé par predigny Voir le message
    Il n'est pas du tout évident que le mélange soit une opération linéaire. Même si on suppose un noir parfait qui absorbe tout et un blanc parfait qui réfléchit tout, un mélange 50-50% ne réfléchira pas forcément la moitié de l'énergie lumineuse. Par contre des points noirs et blancs, adjacents, sans mélange, auront sans doute le comportement recherché. C'est souvent comme cela qu'est créée l'échelle des gris en imprimerie.
    C'est pareil avec le mélange optique, 50% de surface noire (avec des points, des lignes ou autre chose) ne donne Jamais un gris moyen, mais quelque chose de bien plus sombre...

  8. #7
    predigny

    Re : gammes de gris

    Comme disait Coluche, il y a plus blanc que blanc ! La quantité de pigments blancs contenus dans une peinture peut varier du simple au triple selon la qualité de la peinture. Le gris ne peut être obtenu que expérimentalement, avec mesure de la quantité de lumière réfléchie une fois que la peinture est sèche. De plus il n'est pas évident que le "noir" fortement dilué dans du blanc, reste neutre et ne prenne pas une coloration parasite. Le noir de carbone devrait rester neutre.

  9. #8
    adrienlucca

    Re : gammes de gris

    Citation Envoyé par LPFR Voir le message
    Bonjour.
    Le premier piège à éviter est de penser que dans votre échelle, la couleur la plus sombre soit le noir "pur". Si ce noir "pur" était possible et que vous le preniez comme premier gris, le second ne peut être que noir aussi car la sensation du premier étant nulle, celle du second ne peut être que nulle multiplié par quelque chose.
    Donc, l'idéal serait que vous connaissiez l'albédo du noir "pur" qui est nécessairement plus grand que zéro (car le noir pur n'existe pas). Même chose pour le blanc (le blanc pur n'existe pas non plus).
    Si les albédos extrêmes sont "an" et "ab" et que vous voulez N intermédiaires, il faut que

    Cela vous permet de calculer 'k'.

    Et, est la concentration de blanc dans le n-ème mélange.
    Au revoir.
    Très intéressant,

    cependant, je sais bien qu'il n'existe pas de noir ni de blanc "purs", je suis peintre, je parle d'un noir et d'un blancs particuliers: ceux que j'ai choisi d'utiliser.

    Il y a plusieurs choses qui me semblent difficiles :

    1- comment mesurer l'albédo quand on est comme moi dénué de laboratoire ?

    2- j'imagine déjà que cet albédo varie en fonction de la manière dont la peinture est appliquée étant donné qu'il dépend des propriétés de la surface peinte.

    Alors voilà ma question :

    Si les abédos respectifs x et y de la peinture noire X et de la blanche Y sont inconnus, n'est-il pas cependant possible via une série de mélanges paramétrés de celles-ci de créer une série de gris dont la concentration en blanc (c'est-à-dire en intensité lumineuse) crée une variation de la sensation [qui]« varie comme le logarithme de l'excitation » ?

    Si une méthode vous vient en tête, ce serait génial.

    Au revoir

  10. #9
    LPFR

    Re : gammes de gris

    Citation Envoyé par predigny Voir le message
    Il n'est pas du tout évident que le mélange soit une opération linéaire. Même si on suppose un noir parfait qui absorbe tout et un blanc parfait qui réfléchit tout, un mélange 50-50% ne réfléchira pas forcément la moitié de l'énergie lumineuse. Par contre des points noirs et blancs, adjacents, sans mélange, auront sans doute le comportement recherché. C'est souvent comme cela qu'est créée l'échelle des gris en imprimerie.
    Bonjour.
    J'ai réfléchi à ce que vous dites. Il est possible que cela arrive avec des peintures sans "base". Mais dans notre cas, avec du blanc et du noir, on se trouve avec des peintures formés par une base blanche (sulfure de zinc, oxyde de titane, céruse (dans le temps), etc.) avec un liant pour la peinture blanche. Et, pour le noir, une base noire (noir de fumée, oxyde ferreux-ferrique, etc.) avec un liant. Donc, si on mélange les deux on se trouve avec un mélange de "billes" noires et blanches qui, il me semble, doit être linéaire.

    Dans les peinture formées par une basse blanche (les mêmes) et un colorant, le mélange donne la même base plus un mélange de colorants. Et cette fois on a bien la somme soustractive des couleurs des colorants. Et là je veux bien croire qu'il n'y a pas de linéarité.

    Mais je ne pense pas que les peintures (à part celles des marqueurs) soient faites sans base, qu'avec des colorants.


    Cordialement,

  11. #10
    adrienlucca

    Re : gammes de gris

    autre question :

    l'échelle de l'abédo, qui va de 0 à 1, elle est logarithmique ?

    Merci

  12. #11
    LPFR

    Re : gammes de gris

    Bonjour.
    Citation Envoyé par adrienlucca Voir le message
    cependant, je sais bien qu'il n'existe pas de noir ni de blanc "purs", je suis peintre, je parle d'un noir et d'un blancs particuliers: ceux que j'ai choisi d'utiliser.
    Je n'aurais pas dû utiliser le terme "pur", surtout avec un peintre!
    Ce que je voulais dire est que le noir plus noir que vous pouvez avoir, réfléchit encore 5 à 10 % de la lumière incidente (un albédo de 0,05 à 0,1) et que le blanc le plus blanc ne réfléchit que 80% de la lumière incidente. Les chiffres sont de tête, mais ils sont dans le bon ordre de grandeur.
    Et je suppose que si vous appliquez une couche épaisse, l'albédo ne dépend pas de l'épaisseur.
    Je vous copie ce paragraphe de wikipedia:
    Dans la pratique, un corps est perçu comme blanc dès qu'il réfléchit au moins 80% de la lumière d'une source lumineuse blanche. À l'inverse tout corps réfléchissant moins de 3 % de la lumière incidente parait noir.
    Certaines matières ont un albédo très variable, comme les nuages. En revanche, les corps solides ont bien souvent des albédos fixes, qui caractérisent leur composition chimique. Par exemple, la lave a un albédo de 0,04, le sable entre 0,25 et 0,30, la glace environ 0,60, la neige (épaisse et fraiche) jusqu'à 0,90. L'albédo moyen terrestre est de 0,30 toutes surfaces confondues.


    Citation Envoyé par adrienlucca Voir le message
    Il y a plusieurs choses qui me semblent difficiles :
    1- comment mesurer l'albédo quand on est comme moi dénué de laboratoire ?
    2- j'imagine déjà que cet albédo varie en fonction de la manière dont la peinture est appliquée étant donné qu'il dépend des propriétés de la surface peinte.
    Oui. Je ne vois pas comment faire la mesure. Il y a sûrement une astuce, mais je ne la connais pas. Peut être avec un appareil de photo (un bon) en mesurant les temps de pose pour obtenir des photos correctes de la source et de surfaces éclairées. Mais il faut faire un calcul (que je n'ai pas fait) pour vois si c'est effectivement possible.
    Citation Envoyé par adrienlucca Voir le message
    Alors voilà ma question :
    Si les abédos respectifs x et y de la peinture noire X et de la blanche Y sont inconnus, n'est-il pas cependant possible via une série de mélanges paramétrés de celles-ci de créer une série de gris dont la concentration en blanc (c'est-à-dire en intensité lumineuse) crée une variation de la sensation [qui]« varie comme le logarithme de l'excitation » ?
    Je pense que c'est impossible. Mais on peut "imaginer" des valeurs, comme ceux que je vous ai données et qui ne sont pas trop faux.

    Mais je me demande aussi si c'est vrai que la sensation est vraiment logarithmique. Pour les sons, oui, il semble que ce soit vrai. Pour la lumière je suis moins sur. D'autant plus que l'œil a besoin d'un certain temps pour s'habituer à des changements importants de niveaux de lumière: une vingtaine de minutes pour atteindre sa sensibilité maximum et quelques secondes pour supporter un éclairement intense.

    Est-ce que l'on a de sources sérieuses qui confirment cette affirmation?

    Finalement, une fois que vous aurez peint une échelle de gris, comme saurez-vous que vous sentez les "différences" d'éclairement entre gris, de même valeur?

    Au revoir.

  13. #12
    LPFR

    Re : gammes de gris

    Citation Envoyé par adrienlucca Voir le message
    autre question :

    l'échelle de l'abédo, qui va de 0 à 1, elle est logarithmique ?

    Merci
    Re.
    Non, elle est linéaire.
    A+

  14. #13
    Pio2001

    Re : gammes de gris

    Pour mesurer une intensité lumineuse relative avec un appareil photo, il faut se placer sous un éclairage fixe (la lumière du jour change sans arrêt d'intensité), et uniforme (éviter les ombres, les surfaces claires trop proches, ou de mettre la lampe trop près de sorte qu'elle éclairerait davantage une moitié de l'échantillon que l'autre).

    Il faut également éviter les reflets. Un bonne méthode est de se placer devant une porte entrouverte sur une pièce plongée dans l'obscurité, et de déposer l'échantillon de sorte que s'il était brillant, il refléterait l'obscurité de la pièce.

    L'image obtenue par l'appareil n'est pas du tout proportionnelle à l'intensité de la lumière reçue, et chaque fabricant adapte les courbes de transfert de façon à optimiser les contre-jours, ou au contraire les contrastes. C'est pourquoi le seul point de repère sera une photographie montrant un gris donné, choisi à l'avance. Par exemple 128 sur l'échelle 0-255.

    La mesure de l'intensité réelle de ce gris est alors obtenue en fixant l'ouverture de l'objectif, la sensibilité ISO, et en chronométrant le temps de pose nécessaire pour que la photo soit de ce gris-là.
    Les temps de pose indiqués sur les appareils sont approximatifs, et je préfère chronométrer des poses longues. Par exemple, je me suis aperçu que la pose de 12 secondes, sur mon appareil durait un peu plus de 13 secondes, tandis que d'autres temps de pose étaient exacts.
    Dans un espace vectoriel discret, les boules fermées sont ouvertes.

  15. #14
    invite2313209787891133
    Invité

    Re : gammes de gris

    Bonjour

    La différence de la perception de la teinte vient en fait de la réflexion diffuse.
    Dans le domaine de la peinture on distingue la brillance, qui represente la réflexion spéculaire, de la teinte qui représente la reflexion diffuse.

    L'albédo (on devrait plutôt utiliser le terme de réflectivité; l'albédo est un terme climatologique) est la somme de ces 2 types de réflexion. Autrement dit il n'y a pas de corrélation entre la réflectivité et la teinte; d'autant plus que la perception de la teinte est conditionnée par la nature de la lumière incidente: Une feuille de papier "blanche" n'est pas de la même couleur sous un éclairage tungstène ou sous le soleil.

    Pour mettre au point une gamme de gris la meilleure solution est encore de se baser sur une charte de gris; la Scuadra par exemple, qui comporte de nombreuses zones.

    Je pense que l'idée de f6bes n'est pas si bête: Faire des mélanges de blanc et de gris, mais en utilisant plutôt la règle suivante: On fait un mélange de 1g +72g; 2g+71g....72g+1g.

  16. #15
    LPFR

    Re : gammes de gris

    Bonjour Pio2001.
    Le problème pour l'utilisation d'un appareil de photo n'est pas celui de comparer la luminosité de deux surfaces. C'est celui de mesurer l'albédo d'une surface.
    Donc, de voir si en utilisant les données de l'appareil photo dirigé vers la source de lumière et dirigé vers la surface éclairée on peut déduire l'albédo.
    Il faut voir s'il faut utiliser une source étendue ou "ponctuelle" et voir si, avec la géométrie, on peut faire le calcul.
    Au revoir.
    Dernière modification par LPFR ; 28/05/2009 à 06h52.

  17. #16
    Pio2001

    Re : gammes de gris

    Mesurer l'albédo, bien que cela ne soit pas utile à la question posée, je pense, est très difficile sans étalon.
    Une source diffuse (écran d'ordinateur, par exemple) n'émettra pas la même intensité dans toutes les directions. Cela n'a l'air de rien à l'oeil nu, mais les écarts sont importants.
    Une source ponctuelle (ampoule à filament visible) aura une luminosité difficile à mesurer, et sa diminution en fonction de la distance sera très difficile à déterminer en raison de la forme irrégulière du filament.
    Flouter la mise au point pour photographier le filament pose la question de savoir quelle est la surface exacte supposée émettre l'intensité mesurée, et ici aussi, cela dépendra fortement de la direction.
    On peut peut-être s'en sortir avec une ampoule à filament blanche (opaque quand elle est éteinte) en forme de sphère (et non en forme de poire). On aura alors une certaine idée de l'éclairement en fonction de la distance.
    Dans un espace vectoriel discret, les boules fermées sont ouvertes.

  18. #17
    adrienlucca

    Re : gammes de gris

    Bonjour à tous et tout d'abord merci pour vos contributions.

    Par où commencer ?

    d'abord, je tiens à dire que la solution

    72/1
    71/2
    70/3
    ...
    etc.

    ne fonctionne pas !
    ça je vous l'assure pour l'avoir testée...

    Re : gammes de gris Comme disait Coluche, il y a plus blanc que blanc ! La quantité de pigments blancs contenus dans une peinture peut varier du simple au triple selon la qualité de la peinture. Le gris ne peut être obtenu que expérimentalement, avec mesure de la quantité de lumière réfléchie une fois que la peinture est sèche. De plus il n'est pas évident que le "noir" fortement dilué dans du blanc, reste neutre et ne prenne pas une coloration parasite. Le noir de carbone devrait rester neutre.
    d'expérience : mon noir donne bien des gris neutres, que ce soit du "noir d'ivoire" (dont j'ignore la composition), du carbone, du graphite, ou du noir de fumée, je peux vous assurer que cela fonctionne très bien, d'ailleurs, les peintres ont des yeux entrainés, et la peinture de mauvaise qualité se reconnait tout de suite lorsqu'elle est diluée, seules certaines encres prennent des teintes bleutées ou brunâtres.
    Ensuite, je fabrique moi-même me peinture, toujours avec les mêmes quantités de pigments et de liant (de la colle de peau de poisson)

    dans notre cas, avec du blanc et du noir, on se trouve avec des peintures formés par une base blanche (sulfure de zinc, oxyde de titane, céruse (dans le temps), etc.) avec un liant pour la peinture blanche. Et, pour le noir, une base noire (noir de fumée, oxyde ferreux-ferrique, etc.) avec un liant. Donc, si on mélange les deux on se trouve avec un mélange de "billes" noires et blanches qui, il me semble, doit être linéaire. Dans les peinture formées par une basse blanche (les mêmes) et un colorant, le mélange donne la même base plus un mélange de colorants. Et cette fois on a bien la somme soustractive des couleurs des colorants. Et là je veux bien croire qu'il n'y a pas de linéarité.
    je suis certain que c'est faux, car si on modélise de telles billes avec des trames d'encre noire sur du papier blanc, recouvrir 50% de la surface de celui-ci avec l'encre produit un gris bien plus sombre qu'un gris dit "moyen" (qui apparait effectivement moyen pour des yeux entrainés non à force de conviction mais de comparaison des intensités)

    Donc, la fusion optique de lignes, points, trames noires minuscules avec le blanc du papier, à distance, ne me semble pas linéaire en ce qui concerne la sensation qu'elle produit (sensation d'intensité lumineuse)

  19. #18
    LPFR

    Re : gammes de gris

    Citation Envoyé par adrienlucca Voir le message
    je suis certain que c'est faux, car si on modélise de telles billes avec des trames d'encre noire sur du papier blanc, recouvrir 50% de la surface de celui-ci avec l'encre produit un gris bien plus sombre qu'un gris dit "moyen" (qui apparait effectivement moyen pour des yeux entrainés non à force de conviction mais de comparaison des intensités)
    Bonjour.
    Je ne sais pas comment avez-vous fait vos trames. Si vous les avez faites avec une imprimante d'ordinateur, je vous suggère de regarder ce que vous avez réellement obtenu avec une bonne loupe (x10 ou moins) ou un microscope. Vous aurez des surprises.
    Si vous avez la moitie de la surface qui réfléchit et l'autre non, vous avez une réflexion totale de 50% que cela vous plaise ou non.
    Au revoir.

  20. #19
    invite2313209787891133
    Invité

    Re : gammes de gris

    Citation Envoyé par adrienlucca Voir le message
    Bonjour à tous et tout d'abord merci pour vos contributions.

    Par où commencer ?

    d'abord, je tiens à dire que la solution

    72/1
    71/2
    70/3
    ...
    etc.

    ne fonctionne pas !
    Sans doute parce que les quantités de pigments ne sont pas les mêmes pour du noir et du blanc pur. Il est probable aussi que le pouvoir couvrant ne soit pas le même; c'est pour quoi j'ai préconisé l'utilisation d'une charte de gris à plusieurs tons pour comparer, il y aura sans doute une petite conversion à faire.

    Je vais détailler un peu plus le protocole vu que je n'étais peut être pas suffisamment clair.
    On prépare un ou plusieurs mélanges que l'on compare à la charte de gris ou des étalons (ou mieux, un spectrocolorimétre, mais il faut en avoir un; celui que l'on a au boulot doit couter quelques milliers d'euros).

    On se rend compte, par exemple, que le mélange 50/50 correspond à un gris de 85%, le mélange 20/80 à 50% et le mélange 5/95 à 20%.

    On en déduit la relation entre la proportion des peintures et la valeur de gris (On peut utiliser Excel). Il va sans dire qu'une grande quantité de mélanges témoins augmentera la précision de la relation.

  21. #20
    obi76

    Re : gammes de gris

    Citation Envoyé par Dudulle Voir le message
    Sans doute parce que les quantités de pigments ne sont pas les mêmes pour du noir et du blanc pur. Il est probable aussi que le pouvoir couvrant ne soit pas le même; c'est pour quoi j'ai préconisé l'utilisation d'une charte de gris à plusieurs tons pour comparer, il y aura sans doute une petite conversion à faire.
    Sans doute que c'est dans la question :

    Or pour que ces gammes soient justes, elles doivent suivre la soi selon laquelle « la sensation varie comme le logarithme de l'excitation ».
    C'est donc la méthode de LPFR qu'il faudrai utiliser, mais en tous cas surement pas avec un mélange linéaire comme décrit par f6bes (désolé).
    \o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/

  22. #21
    obi76

    Re : gammes de gris

    Juste une supposition : si vous prenez une trame de longueur L
    pour , il faudrai une fraction de (10l/L-1)/9 de blanc. Le noir ce serai le complément (1-(10l/L-1)/9). Il vous suffit de couper l en autant de zones que vous voulez faire.

    A priori je dirai quelque chose comme ça.

    Cdlt
    \o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/

  23. #22
    invite2313209787891133
    Invité

    Re : gammes de gris

    Citation Envoyé par obi76 Voir le message
    Sans doute que c'est dans la question :



    C'est donc la méthode de LPFR qu'il faudrai utiliser, mais en tous cas surement pas avec un mélange linéaire comme décrit par f6bes (désolé).
    Sans connaitre le pouvoir couvrant ce n'est pas possible; on peut très bien faire une peinture noire avec 10% de noir de carbone ou 50% qui auront la même apparence, et les mélanges ne donneront bien évidement pas du tout le même résultat.
    Toutes les formules du monde sorti de n'importe quel chapeau ne permettront pas de résoudre ce problème autrement que par la pratique; et je ne vois pas d'autre protocole que celui que j'ai décris pour y parvenir (désolé).

    Par ailleurs la perception des couleurs n'est pas logarithmique; encore une fois il n'y a pas de lien direct entre la luminosité et la perception de la teinte.

  24. #23
    adrienlucca

    Re : gammes de gris

    Bonjour,

    Si vous avez la moitie de la surface qui réfléchit et l'autre non, vous avez une réflexion totale de 50% que cela vous plaise ou non.
    Au revoir.
    les trames sont faites à l'encre de chine et au tire-ligne, vérifiées au scanner, elles sont très précises, le bruit est faible.

    Je ne dis en aucun cas que la réflexion n'est pas de 50% si la moitié de la surface en moyenne est teintée, seulement que ces 50% de réflexion ne correspondent pas du tout à une sensation d'un gris qui tombe 'pile' entre la couleur du papier et celle de l'encre. En réalité le gris ainsi produit tend très fort vers le noir.

    A première vue c'est surprenant.

  25. #24
    adrienlucca

    Re : gammes de gris

    Citation Envoyé par Dudulle Voir le message
    Sans doute parce que les quantités de pigments ne sont pas les mêmes pour du noir et du blanc pur. Il est probable aussi que le pouvoir couvrant ne soit pas le même; c'est pour quoi j'ai préconisé l'utilisation d'une charte de gris à plusieurs tons pour comparer, il y aura sans doute une petite conversion à faire.

    Je vais détailler un peu plus le protocole vu que je n'étais peut être pas suffisamment clair.
    On prépare un ou plusieurs mélanges que l'on compare à la charte de gris ou des étalons (ou mieux, un spectrocolorimétre, mais il faut en avoir un; celui que l'on a au boulot doit couter quelques milliers d'euros).

    On se rend compte, par exemple, que le mélange 50/50 correspond à un gris de 85%, le mélange 20/80 à 50% et le mélange 5/95 à 20%.

    On en déduit la relation entre la proportion des peintures et la valeur de gris (On peut utiliser Excel). Il va sans dire qu'une grande quantité de mélanges témoins augmentera la précision de la relation.
    Vos chiffres sont des exemples plausibles ou des mesures réelles ?

  26. #25
    adrienlucca

    Re : gammes de gris

    Citation Envoyé par Dudulle Voir le message
    Sans connaitre le pouvoir couvrant ce n'est pas possible; on peut très bien faire une peinture noire avec 10% de noir de carbone ou 50% qui auront la même apparence, et les mélanges ne donneront bien évidement pas du tout le même résultat.
    Toutes les formules du monde sorti de n'importe quel chapeau ne permettront pas de résoudre ce problème autrement que par la pratique; et je ne vois pas d'autre protocole que celui que j'ai décris pour y parvenir (désolé).

    Par ailleurs la perception des couleurs n'est pas logarithmique; encore une fois il n'y a pas de lien direct entre la luminosité et la perception de la teinte.
    la question ne porte pas sur les couleurs, mais sur l'intensité de gris.

  27. #26
    adrienlucca

    Re : gammes de gris

    Citation Envoyé par Dudulle Voir le message
    Sans doute parce que les quantités de pigments ne sont pas les mêmes pour du noir et du blanc pur. Il est probable aussi que le pouvoir couvrant ne soit pas le même; c'est pour quoi j'ai préconisé l'utilisation d'une charte de gris à plusieurs tons pour comparer, il y aura sans doute une petite conversion à faire.

    Je vais détailler un peu plus le protocole vu que je n'étais peut être pas suffisamment clair.
    On prépare un ou plusieurs mélanges que l'on compare à la charte de gris ou des étalons (ou mieux, un spectrocolorimétre, mais il faut en avoir un; celui que l'on a au boulot doit couter quelques milliers d'euros).

    On se rend compte, par exemple, que le mélange 50/50 correspond à un gris de 85%, le mélange 20/80 à 50% et le mélange 5/95 à 20%.

    On en déduit la relation entre la proportion des peintures et la valeur de gris (On peut utiliser Excel). Il va sans dire qu'une grande quantité de mélanges témoins augmentera la précision de la relation.
    cela me semble sage, mais pourquoi un spectro ?
    n'y-a-t'il pas plus simple pour mesurer des intensités ?

  28. #27
    invite2313209787891133
    Invité

    Re : gammes de gris

    Citation Envoyé par adrienlucca Voir le message
    la question ne porte pas sur les couleurs, mais sur l'intensité de gris.
    Oui, c'est ainsi que je l'entendais. En colorimétrie on parle de l'axe "L"; on ne fait pas de distinction entre les gris et les couleurs.

  29. #28
    adrienlucca

    Re : gammes de gris

    Citation Envoyé par obi76 Voir le message
    Juste une supposition : si vous prenez une trame de longueur L
    pour , il faudrai une fraction de (10l/L-1)/9 de blanc. Le noir ce serai le complément (1-(10l/L-1)/9). Il vous suffit de couper l en autant de zones que vous voulez faire.

    A priori je dirai quelque chose comme ça.

    Cdlt
    Euh...

    je ne comprends pas très bien,

    L = longueur et l c'est la largeur ? c'est ça ?

    2e question : je coupe, oui mais comment ?

  30. #29
    invite2313209787891133
    Invité

    Re : gammes de gris

    Citation Envoyé par adrienlucca Voir le message
    Vos chiffres sont des exemples plausibles ou des mesures réelles ?
    Il ne s'agit que d'exemples, pour donner la démarche à suivre.

  31. #30
    invite2313209787891133
    Invité

    Re : gammes de gris

    Citation Envoyé par adrienlucca Voir le message
    cela me semble sage, mais pourquoi un spectro ?
    n'y-a-t'il pas plus simple pour mesurer des intensités ?
    Il y a plus simple oui; on peut regarder à l'oeil, mais c'est très subjectif et très peu précis. Les "anciens" prétendent parfois voir une déviation d'une unité mais pour ma part je ne vois rien du tout et je ne me fie qu'au spectro. Il existe sinon les chartes qui peuvent encadrer une valeur mais ne permettent pas de la mesurer.

    Un appareil photo fait un très mauvais spectro car il ne se calibre et ne s'utilise pas facilement et sa précision est extrêmement mauvaise (il faut se rappeler que chaque valeur de luminance est une puissance de 2).

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