Bonjour,
comme le message est long, je vais devoir le saucissonner
Je suis partisan de la variabilité de la vitesse de la lumière. A priori, je ne suis pas le seul puisque Einstein semble en être convaincu. En 1911, Il avait commencé une ébauche de théorie de vitesse de la lumière variable entre deux systèmes de coordonnées non inertiels entre-eux (principe d'équivalence).
Le texte qui va suivre est issue du livre La relativité d'Albert Einstein (Ed Payot). Il s'agit plus précisément d'une note rédigée par Albert Einstein à destination des traducteur datée d'avril 1953. J'en ai restranscrit que la seconde partie, la première étant un rappel historique introduisant cette seconde.
Je vais écrire moi même en gras pour que vous puissiez distinguer clairement mes commentaires, et comme cela vous pourrez aussi copier certaines parties du texte si vous en avez bsoin pour rédiger les vôtres.
Le champ
Dans la mécanique de Newton, l'espace et le temps jouent un rôle double. Tout d'abord celuide support ou de cadre du processus physique par rapport auquel les événements sont décrits par les coordonnées d'espace et le temps. La matière est, en principe, considérée comme formée de "points matériels", dont les mouvements constituent le processus physique. Si la matière est considérée comme continue, on le fait en quelque sorte provisoirement, dans les cas notamment où l'on ne veut pas ou l'on ne peut pas décrire sa nature discrète. Dans de tels cas, de petites parties de la matière ( élémments de volume ) sont traitées comme des points matériels, du moins quand il s'agit seulement de mouvements et non pas de processus dont la réduction à des mouvements n'est pas pour le moment possible ou opportune ( par exemple, changement de température , processus chimique). Le second rôle joué par l'espace et le temps était celui de "système d'inertie".
http://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_d'inertie
Les systèmes d'inertie étaient considérés comme préférables à tous les systèmes de référence imaginables, parce que par rapport à eux la loi de l'inertie se montrait valable.
L'essentiel est que la "réalité physique", regardée comme indépendante des sujets pensants, était conçue comme étant formée, d'une part, de points matériels durables, qui sont en mouvement par rapport à eux; du moins en principe. L'idée de l'existence indépendante de l'espace et du temps peut être exprimée de cette façon frappante : Si la matière disparaissait, seul l'espace et le temps resteraient ( comme une espèce de scène pour les processus physiques).
Ce point de vue a été dépassé grâce à une évolution qui, de prime abord, ne paraissait avoir rien de commun avec le problème de l'espace et du temps : c'est l'apparition de la notion de champ et sa tendance finale à remplacer, en principe, la notion de particule (point matériel). Dans le cadre de la Physique classique la notion de champ se présentait comme notion auxiliaire, dans le cas notamment où la matière était traitée comme un continuum. En étudiant, par exemple la conductibilité calorifique d'un corps solide, son état est décrit en indiquant sa température en chacun de ses points pour chaque moment déterminé. Au point de vue mathématique, cela signifie que la tempéraure T est représentée comme expression mathématique (fonction ) des coordonnées d'espace et du temps t (champ de température ). La loi de la conductibilité calorifique est représentée comme un rapport ( équation différentielle), qui embrasse tous les cas particuliers de la conductibilité calorifique. La température est ici un exemple de champ. C'est une grandeur ( ou un complexe de grandeurs ) qui est en fonction des coordonnées d'espace et de temps.
Un autre exemple est la description d'un mouvement d'un liquide. En chaque point il existe à chaque instant une vitesse qui est décrite quantitativement par ses trois "compostantes" relativement aux axes d'un système de coordonnées (vecteur ). Les composantes de la vitesse en un point ( composne du champ ) sont ici également des fonctions de coordonnées ( x, y, z ) et du temps (t).
Il est caractéristique des champs dont on vient de parler qu'ils ne se présentent qu'à l'intérieur d'une masse pondérable, ils doivent seulement décrire un état de la maitère. Là où il n'y avait pas de matière, le champ; conformément à l'histoire de l'origine de la notion de champ; ne pouvait pas non plus exister. Or, il arriva dans le premier quart du XIXème siècle que les phénomènes d'interférence et de mouvement de la lumière s'expliquaient avec une étonnante précision, si l'on concevait la lumière comme un champ ondulatoire, qui est tout à fait analogue au champ vibratoire mécanique dans un corps solide élastique. On était ainsi forcé d'introduire un champ qui pouvait aussi exister en l'absence dela matière pondérable dans l'espace vide.
Cet état de choses créa une situation paradoxale, parce que la notion de champ, conformément à son origine, paraissait réduite à décrire des états à l'intérieur d'un corps pondérable. Ceci semblait d'autant plus certain qu'on était persuadé qu'il fallait concevoir tout champ comme un état qui devait être interprété mécaniquement, ce qui supposait la présence de matière.On se sentait ainsi forcé d'admettre aussi dans l'espace, considéré jusqu'à présent comme vide, l'existence en tout lieu d'une matière qu'on appela "éther".
L'émancipation de la notion de champ de la supposition de l'existence d'un support matériel appartient aux événements les plus intéressants, au point de vue psychologique, de l'évolution de la pensée physique.Dans la seconde moitié du XIXème sciècle, il était devenu, en connexion avec les recherches de Faraday et de Maxwell, de plus en plus clair que la description au moyen du champ, des faits électromagnétiques était de beaucoup supérieur au procédé s'appuyant sur les notions de poins mécaniques. Par l'introduction de champ dans l'electrodynamique, Maxwell réussit à prédire l'existence d'ondes électromagnétiques dont l'identité fondamentale avec les ondes de la lumière étaient déjà indubitable à cause de l'égalité de la vitesse de propagation. Par là, l'Optique fut, en principe, absorbée par l'Electrodynamique. L'effet psychologique de ce succès considérable était que la notion de champ acquit, vis-à-vis du cadre mécaniste de la Physique classique, une indépendance de plus en plus grande.
Mais on admettait néanmoins tout d'abord, comme chose qui va de soi, que les champs électromagnétiques doivent être interprétés comme des états de l'éther. Et l'on déploya baucoup de zèle pour expliquer ces états mécaniquement. C'est seulement après avoir constamment échoué dans ces tentatives qu'on s'habitua lentement à renoncer à de telles interprétations mécaniques. Toujours cependant la conviction persistait que les champs électromagnétiques étaient des états de l'éther; tel était l'état du problème au commencement de ce siècle (Xxème)
La théorie de l'éther fit naître la question suivante: Comment se comporte l'éther, sous le rapport mécanique, vis-à-vis des corps pondérables? Prend-il part aux mouvements de ces derniers, ou bien ses parties sont-elles au repos les unes par rapport aux autres? Beaucoup d'expériences ingénieuses furent faites pour trancher cette question. Dans cette connexion entrent aussi en ligne de compte comme faits importants l'aberration des étoiles fixes par suite du mouvement annuel de la Terre, ainsi que "l'effet Doppler"( influence du mouvement relatif des étoiles fixes sur la lumière qui nous arrive d'une émission de fréquence connue). Les résultats de tous ces faits et de toutes ces expériences ( à l'exception d'une seule , celle de Micheylson-Morlay ) furent expliqués par H.A.Lorentz, en supposant que l'éther ne prend point part aux mouvements des corps pondérables et que ses parties n'exécutent nullement des mouvements relatifs les unes par rapport aux autres.L'éther aparaissait ainsi comme la personnification en quelque sort d'un espace au repos absolu.
Mais la recherche de Lorentz réalisa encore quelque chose de plus. Elle expliqua les processus, alors connus, électromagnétiques et optiques à l'intérieur des corps pondérables, en supposant que l'influence de la matière pondérable sur le champ électrique (et inversement) doit être attribué au fait que les particules de matière portent des charges léctriques qui participent à leur mouvement. En ce qui conccerne l'expérience de Michelson et Morlay, Lorentz montra que son résultat n'est pas du moins en contradiction avec la théorie de l'éther au repos.
Malgré tous ces beaux succès, la théorie n'était pourtant pas tout à fait satisfaisante, et pour la raison suivante. La mécanique classique, dont on ne peut pas douter qu'elle soit valable avec une grande apporximation, affirme l'équivalence de tous les ssytèmes d'inertie (ou espaces d'inertie) pour la formulation des lois de la nature. (invariance des lois de la nature en passant dun système d'inertie à un autre.)
Les expériences électromagnétiques et optiques affirmèrent la même chose avec une précision remarquable. Mais le fondement de la théorie électromagnétique donnait la préférence à unsystème d'inertie particulier, c'est-à-dire à la théorie de l'éther lumineux au repos. Cette conception du fondement théorique était par trop insatisfaisante. N'y avait-il pas moyen de modifier ce fondement de açon à reconnaître; comme l'a fait la mécanique classique ; l'équivalence de tous les systèmes d'inertie (principe de relativité restreinte ) ?
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