Pi, physique quantique et classique
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Pi, physique quantique et classique



  1. #1
    Hedredo

    Pi, physique quantique et classique


    ------

    Hello tous,

    Je suis un adepte amateur du pi et curieux du fonctionnement de l'univers en général.
    J'ai un peu réfléchi au pi et pour ceux qui sont vraiment compétent dans le domaine des maths et de la physique j'aimerai avoir votre avis.

    Je réfléchissais au mode de fonctionnement de notre univers qui à ma connaissance repose en partie sur une logique binaire. Male-femelle, positif-negatif, matière antimatière, dualité onde-corpuscule, naissance-mort, Bigbang Big crunch, etc..

    Pourtant le pi est étrange. On sait qu'on retrouve cette constante aussi bien dans les interactions de la physique classique que quantique et que la mesure du pi lui même évolue en même temps que notre univers.

    Le pi semble être une constante fondamentale dans les interactions primordiales de la physique.

    Est ce que le pi échappe à cette notion de dualité ?
    N'y a t'il pas quelque-chose à chercher ici ?
    A quoi ressemblerait notre univers si le pi était tout autre ? Serait ce possible même ? Est ce le pi la clé de voûte qui permets cette harmonie et la stabilité de notre univers ? Est ce que le pi est en quelque sorte le liant de l'ADN de notre 'univers et tout ce qu'y s'y trouve ?
    J'ai l'impression qu'on loupé peut-être quelque-chose et que le pi est une clé. Pas de décrypter le pi en soi mais qu'il sert à décrypter tout le reste.

    A vos réponses !

    Hedredo

    -----

  2. #2
    Paraboloide_Hyperbolique

    Re : Pi, physique quantique et classique

    Bonjour,

    Petite mise en garde avant que d'autres sonnent l'hallali sur votre post: ce que vous présentez c'est de la philosophie de comptoir. Pas de la physique.

    Le nombre pi n'a jamais varié (c'est une définition mathématique) et n'est pas plus mystérieux que la racine carrée de 2 ou tout autre irrationnel.

    Concernant votre post:

    Je réfléchissais au mode de fonctionnement de notre univers qui à ma connaissance repose en partie sur une logique binaire. Male-femelle, positif-negatif, matière antimatière, dualité onde-corpuscule, naissance-mort, Bigbang Big crunch, etc..
    Non. Par exemple, les 4 interactions fondamentales, les trois familles de quarks, la gravité qui est uniquement attractive, les 8 gluons de l'interaction forte, les 3 bosons de l'interaction faible,... tout ça c'est binaire ?

    Pour ce qui est du concept "mâle-femelle", cela ne s'applique qu'à certaines familles animales. Voyez ce qui est en de l'escargot (hermaphrodite) ou du "blob" (Physarum polycephalum) dont l'espèce possède quelques 750 sexes différents.

    Plus généralement, c'est quoi une bactérie "mâle" ou une bactérie "femelle" ?

    Appliquer ce concept à l'univers est un non-sens si déjà sur Terre cela ne fonctionne pas dans tous les cas.

    Pourtant le pi est étrange. On sait qu'on retrouve cette constante aussi bien dans les interactions de la physique classique que quantique et que la mesure du pi lui même évolue en même temps que notre univers.
    Non, pi est une constante mathématique. Par définition cela n'évolue pas.

    Le pi semble être une constante fondamentale dans les interactions primordiales de la physique.
    Non, c'est une constante mathématique. Les constantes de la physique sont des paramètres libres des modèles dont les valeurs ont été mesurées expérimentalement (et donc entachées d'erreurs, contrairement à pi).

    Est ce que le pi échappe à cette notion de dualité ?
    Il faudrait en premier lieu savoir comment appliquer une notion de dualité à une constante...

    N'y a t'il pas quelque-chose à chercher ici ?
    A part plus de décimales de pi ? Non.

    A quoi ressemblerait notre univers si le pi était tout autre ?
    A rien, puisque cela n'est pas possible. Autant discuter du sexe des anges.

    Serait ce possible même ?
    Voir ci-dessus.

    Est ce le pi la clé de voûte qui permets cette harmonie et la stabilité de notre univers ? Est ce que le pi est en quelque sorte le liant de l'ADN de notre 'univers et tout ce qu'y s'y trouve ?
    "harmonie" n'est pas défini en physique (sauf peut-être dans l'analyse fréquentielle de signaux).

    C'est quoi "l'ADN" de l'univers ?

    J'ai l'impression qu'on loupé peut-être quelque-chose et que le pi est une clé. Pas de décrypter le pi en soi mais qu'il sert à décrypter tout le reste.
    On soupçonne pi d'être un nombre univers*. Attention ! C'est au sens mathématique du terme et non physique. Cela n'a donc rien à voir avec la réalité dans laquelle non vivons.

    *Un nombre univers est un nombre qui contient toutes les suites de chiffres finies possibles.

  3. #3
    Hedredo

    Re : Pi, physique quantique et classique

    Bonjour Paraboloide,

    Si je puis me permettre, je te tutoie.

    Je reviens sur le sujet et les réponses que tu as apportées. J'ai essayé de me gaver d'un max d'infos à ce sujet et voilà ce qui en ressort. Je pense que ma pensée était brute et effectivement, on était dans la discussion de bar. Je vais donc affiner ma pensée et te montrer que certaines de tes réponses étaient autant de comptoir que mes questions

    Déjà, pas de variation du Pi, mea culpa, j'avais lu une fausse information. Bien que sur le papier, cela pouvait être séduisant.
    Est-ce que le Pi est une constante dans l'univers ? Apparemment uniquement dans l'état observable des choses mais pas dans la mécanique quantique. Est-ce qu'on peut retrouver l'origine du pi dans les interactions quantiques ? Ca je ne sais pas mais ce que je voulais exprimer dans mon post initial, c'était cette idée. Pour l'instant, je l'abandonne.
    En plus je finis par croire que le Pi est juste un artifice mathématique puisque le cercle parfait lui-même n'existe pas. On a forcément une discontinuité de matière dans un objet en cercle ou sphérique et dans les phénomènes de rotation dues aux forces gravitationnelles, on a plus un mouvement d'ellipse (orbite) ou de spirale (trou noir).

    Par contre, là où je rejoins mon idée de départ, c'est qu'il y a bien quelque-chose de systématique au niveau du phénomène de dualité.
    Je parle de la dualité à l'état fondamental et même à l'état global dans la nature observable. Toutes nos bases, de toute façon, partent sur une idée de dualité.
    Je pense que tes exemples ne sont pas bons, quand tu cites les interactions fondamentales par exemple, qu'il y en ait 3,4 5 8 ou 23, la base de chaque interaction fondamentale semble reposer sur une dualité.
    Par contre je rejoins ton idée que le PI au même titre que le nombre d'interactions fondamentales n'a rien à voir de la dualité.

    Donc si on parle de dualité fondamentale, on va revenir aux bases elles-mêmes. Ou plutôt de système binaire si tu préfères.
    On a bien à ma connaissance une sorte de système binaire fondamentale pour tous les exemples que tu cites. Il semblerait déjà que tout est régi par des interactions dans un système binaire. Par ex : la polarisation fondamentale est binaire (+ /- ou 0/1 ou male/femelle ou ce que tu veux). Il n'y a pas d'état aléatoire entre ces deux choses. D'ailleurs, çà me semble logique, le langage mathématique universelle le plus simple a une base binaire (0/1, +/-). Ce n'est pas parce qu'il y a plusieurs formes "binaires" dans cet élément (ton ex de me dire qu'il y a 3 famille de quarks par exemple ou 4 interactions fondamentales) que la logique de base n'est pas binaire. Comme sur terre, on n'a pas de Pole nord ouest et et pole sud est. En dehors de cette histoire de polarisation et de champs magnétique, on retrouve ce système binaire ou de dualité partout.
    Matière/antimatière (que ce soit pour tes quarks ou tes gluons, peut qu'il y en ait x familles, comme tout particule, ils ont une base binaire), polarisation/spin qui a une forme binaire élémentaire, intrication quantique de deux particules élémentaires donc sous forme binaire, superposition d'état quantique (il sont binaires et pas autrement).
    Et on le retrouve bien sûr à notre échelle que le système binaire est celui le plus utilisé par la nature (male/femelle avec les chromosomes X et Y, et ton histoire d'escargot n'y échappe pas car bien qu'il y ait 750 sexes, il aura toujours une combinaison de chromosomes X et Y). Je pense que je pourrai continuer pour tes exemples et te montrer qu'il y a bien une base binaire dedans.

    Quand je parle de l'ADN de l'univers, j'essaie de comparer l'ADN d'une quelconque espèce vivante, c'est à dire en gros notre "programmation" génétique. En gros les interactions fondamentales de l'univers , etc ...
    On y retrouve les éléments que j'ai cité au-dessus et tout simplement l'ensemble des théories de physique classique et quantique qui explique pourquoi telle interaction/tel phénomène donne lieu à tel résultat (création de matière, etc..).
    Est ce qu'on y retrouve le PI dedans ? Cela me semble farfelu au final pour les raisons que j'ai indiquées ci-dessus et je pense que c'est une fausse piste.

    Après je vais dévier un peu, mais à la base, cette idée saugrenue, je te l'accorde, est bien sûr que je cherchais un lien entre le big bang qui a donné naissance à l'univers observable et aussi donc au pi.

    Après, mon intuition concernant le big bang est qu'on est exactement dans un phénomène corrélé à une sorte de trou noir hypermassif (et pourquoi pas qu'il soit le résultat de la formation finale de la fusion de toutes les singularités de ce type). Je cherchais juste un lien avec le PI mais je pense qu'il n'y en a pas. Avant le big bang la lumière n'était plus visible (comme dans un trou noir, car la matière est hyper condensé dû à une attraction gravitationnelle si forte) que tout était juste retenu à l'intérieur.
    Comme pour le trou noir qui finit par recracher au bout d'un moment la matière (le phénomène d'attraction change ou est violé pour une raison inconnue pour ma part) tout comme pour le big bang par ailleurs et c'est ce qu'on essaie de comprendre, pourquoi cet état a été modifié ou pourquoi il y eu cette transcendance et a permis le relâchement de la matière. Grace à l'étude sur les trous noirs, je pense qu'on sera en mesure d'expliquer le big bang et les différences de particules "relâchées" dans l'univers observable (celui où les photons circulent librement). Et le pi étant transcendant lui-même je voulais chercher une relation par ici.

    Bien à toi

    Hedredo
    Est ce que le Pi est

  4. #4
    ThM55

    Re : Pi, physique quantique et classique

    mon intuition concernant le big bang est
    ... OUPS!

    L'intuition est par définition une connaissance immédiate, qui ne procède pas par raisonnement ni par inférence consciente à partir de la collecte de données empiriques. Bref c'est tout le contraire de la démarche scientifique. Je comprends qu'on puisse accorder une certaine confiance à l'intuition dans certains domaines, par exemple celui des sentiments, car notre expérience et notre vécu individuel peuvent sans doute développer cette aptitude par des voies plus ou moins inconscientes. Mais franchement, en ce qui concerne la cosmologie, croyez-vous vraiment que votre intuition présente un quelconque intérêt? Ce serait vraiment l'idée la plus absurde qu'on puisse imaginer, à moins que vous n'ayez été témoin de la création d'un grand nombre d'univers.

    En cosmologie, seule la démarche scientifique peut apporter de la connaissance. Et encore, à mon avis cette connaissance reste bien moins certaine que dans la plupart des autres domaines de la science qui offrent un accès beaucoup plus grand à l'expérience et à l'observation.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    chris28000

    Re : Pi, physique quantique et classique

    bonjour,
    j'ai chez moi des pavés carré de coté 20cm ,leur périmètre fait 80cm.

    j'ai aussi des pavés carré de coté 10cm :eur périmètre fait 40cm.

    mais alors??!: périmetre d'un carré =4 fois R!!!!!.

    est ce que le 4 est une constante dans l'univers ? Apparemment uniquement dans l'état observable des choses mais pas dans la mécanique quantique. Est-ce qu'on peut retrouver l'origine du 4 dans les interactions quantiques ?

    En plus je finis par croire que le 4 est juste un artifice mathématique puisque le carré parfait lui-même n'existe pas.

  7. #6
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Pi, physique quantique et classique

    Bonjour,

    Je ne citerai qu'un truc :

    Citation Envoyé par Hedredo Voir le message
    Est-ce que le Pi est une constante dans l'univers ? Apparemment uniquement dans l'état observable des choses mais pas dans la mécanique quantique.
    C'est archifaux.

    Mais il faudrait des dizaine et des dizaines d'explications pour pointer et expliquer toutes les aberrations de ce gros pavé qui confond physique et mathématiques et qui tente d'expliquer des choses concernant des théories physiques que l'auteur ne connait pas. C'est une catastrophe.
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  8. #7
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Pi, physique quantique et classique

    Bonjour,

    Paraboloide_Hyperbolique a été bien gentil de qualifier cette prose de philosophie de comptoir. C'est surtout du grand n'importe quoi.

    Hedredo, aurais-tu déjà oublié la charte que tu viens juste de signer ?

    Citation Envoyé par Charte
    6. Étant sur un forum scientifique et technique, les discussions religieuses ou politiques ne sont pas tolérées.
    Ayez une démarche scientifique. Ce forum n’est pas un lieu de discussion sur de soi-disant phénomènes paranormaux ou “sciences” parallèles.
    Toutes idées ou raisonnements (aussi géniaux soient-ils) doivent reposer sur des connaissances scientifiques ou techniques valides et non sur de vagues suppositions personnelles, basées sur d’intimes convictions.
    L’un des objectifs de Futura-Sciences étant la vulgarisation scientifique de bon niveau ce n’est pas le lieu pour des questionnements ou remises en cause de théories admises dont seuls des spécialistes ont les compétences pour débattre, ni pour l’exposé de théories strictement personnelles. Une telle démarche aurait sa place uniquement dans un séminaire ou un congrès scientifique.
    On peut donc poser des questions sur les théories validées (comme la physique quantique ou l'usage des mathématiques en physique, par exemple). Mais hors de question de proposer ses propres idées, de faire des raisonnements sur le sujet sans le maîtriser ou de faire appel à une certaine "intuition", comme ThM55 l'a bien expliqué.

    Je me vois donc contraint de fermer avant que ça ne se transforme en ring de boxe (certains participants sont moins tolérants). Et j''espère que tu reviendras vite sur le droit chemin.

    Merci
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

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