Bonjour,
je cherche à savoir comment calculer le volume du réservoir d'une installation pneumatique industrielle.
J'ai vu quelques formules (demande constante, variable) mais j'aimerai savoir ce qui est utilisé en pratique.
Merci d'avance pour vos réponses
Bonjour
"une installation pneumatique industrielle." On ne peut que difficilement être plus vague.
1/ Quelle est la consommation horaire (m3/h d'air à N barsg)?
2/ Quelle pression dans le réservoir ?
3/ Est ce de l'air "service" ou de l'air "instruments ?
.....Si air instruments, quel est le point de rosée requis? Où est située l'installation (humidité atmosphérique moyenne)
4/ Quelle est la capacité du compresseur ?
5/ Combien de démarrages autorisés dans l'heure ?
Avec tous ces renseignements, on peut déjà tenter un "dégrossi".
A suivre
Désolé pour ces imprécisions, mais il est difficile de préciser, je recherche une méthode générale de dimensionnement.
Le type d'application est l'automatisation séquentielle:
- pression de service < 10bar
- débit de l'ordre de qq dizaines de m3/h
- alimentation de vérins pneumatiques
Le réservoir doit servir de tampon pour permettre d'atténuer les variations de pression et ménager des temps d'arrêts au compresseur.
J'ai apercu des caculs de ce genre:
(Q-Qc).temps/Vreservoir = -Dp / patm
avec Q: débit de pointe _ Qc:débit compresseur _ Dp: chute de pression autorisée _ patm: pression atmosphérique
Quand à l'air service ou instrument, qu'entendez vous par là, je ne connais pas ces principes?
Merci
Les techniques de l'ingénieur précisent:
"En pratique, dans une station de compression à pistons, le volume du réservoir est égal à celui du volume d’air comprimé, à la pression d’utilisation, produit en une minute."
Je cherche maintenant à savoir ce qui est pratiqué (ailleurs que dans les bouquins...)
Bonsoir
Il va donc y avoir des mises à l'air libre par le "contrôle/commande".Le type d'application est l'automatisation séquentielle:
- pression de service < 10bar
- débit de l'ordre de qq dizaines de m3/h
- alimentation de vérins pneumatiques
L'air devra être +/- sec pour les vérins et très sec pour le "contrôle commande" afin d'éviter la formation de glaçons à la décompression.
Cet air sec c'est l' "air instruments";
Il faut (recommandations constructeur et "règles de l'Art") abaisser le point de rosée de l'air comprimé jusqu'à une certaine valeur.
Des explications:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Discuss..._de_ros%C3%A9e
http://www.thecanadianencyclopedia.c...=f1ARTf0010740
http://www.maxicours.com/soutien-sco...ro/130630.html
http://www.norgren.com/document_resources/PDF_links/product_literature/brochures/airline/fr_clean_compressed_air.pdf.
Un sécheur à réfrigération ne consomme pratiquement pas d'air mais ne permet un point de rosée que de ~ -4°C.
Si un point de rosée plus bas est requis il faut s'orienter vers le sécheur à adsorption (le plus économique à l'usage) mais lui consomme de l'air pour la régénération. Cette consommation doit être ajoutée à celle de l'atelier/usine.
Un réservoir dimensionné sur la consommation totale ("service" + "régé") moyenne en 1mn à une pression moyenne de 7 à 8 barsg(g = "lu au mano") fera fonctionner le compresseur "en charge" pratiquement sans arrêt si les seuils "maxi" et "mini" sont bien réglés, ce qui correspondra à l'utilisation la plus économique.
Le dimensionnement "réel" est à faire en fonction des conditions "process" (que l'on ignore actuellement) si le débit d'air requis n'est pas constant
A suivre
Merci pour les explications sur le point de rosée.Envoyé par papykiwi
Le compresseur n'est-il pas censé avoir des temps d'arrêts (refroidissement des éléments mécaniques...)?
Bonjour
Un compresseur "industriel" est normalement prévu pour travailler 24/24 heures.
Son système de refroidissement le fait travailler à température constante.
Le rapport de compression limite la température de sortie du gaz (air ou autre) dans chaque cylindre (puisque vous parlez d'un compresseur à pistons) suivant des normes reconnues (ISO par exemple).
Ce n'est évidemment pas le cas des machines "bricoleur" pour lesquelles le prix "possible" de vente est un critère dominant.
A+
