Salutation,
Je créée ce topic pour faire suite à "Conscience et Neurologie" dans le forum Neurologie qui a dérivé dans le domaine de la philosophie: notre discussion, comme l'a si justement fait remarqué Aigoual, a donc plutot sa place ici dans ce forum d'epistémologie.
Lien de l'ex-topic:
http://forums.futura-sciences.com/thread47157.html
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En fait, je donnais seulement une image de la Physique selon mon opinion: une science qui détermine les conséquences de l'intersubjectivité et de ma conscience par rapport aux phénomènes perçus (ou devrais-je dire directement à mes perceptions). On peut l'interpréter de la même manière que le principe anthropique faible. Cette science prédit alors les plus grandes probabilités que l'on puisse déduire de nos observations (physique classique) tout en ayant conscience de la nature probabiliste de celles-ci (physique quantique).Envoyé par actae
On ne peut pas s'assurer de la conscience d'autrui (on la considére comme possible de par nos similitudes mais ca reste indémontrable selon moi) et cela ne me semble pas nécessaire si notre but en soi est d'acquérir une certaine logique comportementale en se transposant par rapport à autrui. On pourrait a priori tester l'individu avec une sorte de test de Turing utilisé pour évaluer une intelligence artificielle.Mais cela implique également que je devrais connaitre la pensée de l'autre a tout moment. En effet, si "ma" conscience est identique à la réalité, et si "sa" conscience l'est également, alors "ma" conscience est identique à "la sienne".
Sans "réalité de base" et sans distinction entre réel et virtuel, je suis en effet contraint à cet arbitrage permanent entre mon ego et les autres de par cette capacité à communiquer ma propre subjectivité.J'ai bien compris qu'au fond, ton raisonnement voudrait être différent de ce que je présente : Tu comptes parvenir à une réalité qui soit arbitrage permanent entre les impressions sensibles et autoréférentielles des sujets
Je te renvoi à mon post précédent; je me suffit à la simple possibilité que tu sois l'un et non l'autre. Dans une réalité limitée par la seule conscience, il se trouve que rien n'est vrai, tout est permis... On y trouve alors la limite de la raison en la conscience et en l'identité. On peut encore faire l'analogie avec l'indéterminisme subjectif pure en mécanique quantique. On peut déduire une plus grande probabilité (en MQ, par l'équation de Schrodinger... Marchal, avec les mêmes résultats, la déduirait de ce qu'il appelle "psychologie des machines" déterminant ce qui est calculable et prouvable pour une machine -en l'appliquant à l'homme- et ce qui ne l'est pas - thèse de church-turing/théorie d'incomplétude de Gödel) que tu sois l'un et non l'autre bien que l'on ne puisse avec certitude déterminer ta position futur.Envoyé par Aigoual
Sans réel figé, je doute que l'on puisse élaborer cette représentation. Néanmoins on pourrait étudier ce qui est susceptible d'être perçu, plus précisemment si le champ des concevables est limité ou ne l'est pas et s'il l'est, peut être pourrions nous s'employer effectivement à une telle représentation du réel.Envoyé par actae
Si par l'étude du champ des concevables, j'en déduit un ensemble fini et en admettant mon raisonnement concernant le relativisme et l'impossibilité à appliquer l'inconscience à soi même (voir posts précédents), alors je pourrais en déduire sur un temps indéterminé un certains retour des événements: un éternel retour.Envoyé par Aigoual
On pourrait alors considérer ceci comme une théorie du Tout philosophique (à ne pas confondre donc avec la théorie du tout consistant à réunir la théorie de la relativité avec celles de la physique quantique). Nietzsche a utilisé ce concept mais pas dans ce sens. Certaines religions orientales également mais plutot pour justifier une accumulation d'actes moraux permettant d'atteindre le nirvana... Ca n'a donc rien à voir avec mon raisonnement.
Amicalement.
GFD
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