différences entre immunohistologie et PCR en temps réel

[tsuki93]

Bonjour à tous, il m'est demandé de comparer les technique d'immunohistologie et la PCR quantitative en temps réel. Voilà ce que j'ai trouvé:

Immunohistologie: pour des protéines, sur des coupes histologiques (donc besoin de fixer), besoin d'une certaine quantité de protéines pour obtenir un signal, donne une localisation subcellulaire, semi-quantitatif (je n'arrive pas à déterminer si ça peut être quantitatif, des publications disent oui et d'autres disent que ce n'est pas si évident).

PCR quantitative: pour des ARNm, ne donne pas de localisation subcellulaire, une quantité minime d'ARN suffit, quantitatif.

Voilà, c'est pour voir si quelqu'un aurait d'autres idées, parce que c'est une "question d'ouverture d'esprit" et j'ai l'impression de rester assez simpliste.
Merci à ceux qui pendront un peu de leur temps pour lire ça
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[biseibutsu]

Bonjour,

C'est marrant de vouloir comparer deux méthodes aussi différentes, mais pourquoi pas?

Ce qui me vient à l'esprit (dans le désordre) :
- la quantité de matériel de départ (nombre de cellules, tissus...)
- l'immuno permet généralement d'apprécier l'aspect (ou la forme) des cellules/tissus (ce qui donne une info supplémentaire)
- l'immuno travail sur la protéine (généralement la cible), tandis que la PCR sur l'ARNm. C'est pas la même chose, et cela peut donner des résultats différents car on observe quelque chose de différent...
- l'immuno peut être quantitatif, mais c'est difficile à mettre en place comme technique (avec souvent des tas de contrôles internes, fait sur la même lamelle...)
- la qPCR détecte (et quantifie) des quantités beaucoup plus petite que l'immuno (même comapré à l'IHC)

Voilà, si je m'en souvient d'autre, je repasse

[tsuki93]

en effet, c'est une question assez bizarre, mais j'ai appris à ne plus me demander ce qui peut bien se passer dans la tête de mes profs

Merci pour ta réponse!

[random_postdoc]

La question parait certes étrange mais au niveau licence (je dis ca sans aucun mépris, c'est mieux de préciser ) c'est pas si con que ca de réfléchir à des méthodes paraissant si éloignées, pour moi le point important à comprendre c'est que les deux méthodes sont utiles mais répondent à des questions différentes.

En complément de la réponse d'au dessus, un des intérêts principaux de l'IHC est de pouvoir observer par quelles cellules dans un tissu donné notre cible est exprimée, et pourquoi pas observer plus précisément sa localisation au niveau de la cellule elle même (membranaire, cytoplasmique, nucléaire) et voir si par exemple en condition pathologiques ou sous l'effet d'un traitement ces paramètres varient.

En ce qui concerne le caractère quantitatif de l'IHC, ca dépend de ce que tu mesures:
-Si tu veux par exmple énumérer un type cellulaire précis (par ex. des LT CD4+ dans une rate), tu peux tout simplement compter combien de cellules par unité de surface tu trouves. Avec des co-marquages tu pourras aussi mesurer par exemple quelle proportion de ces CD4+ expriment une autre proteine d'intéret.
- Tu peux pq pas mesurer l'expression d'une cytokine dans un tissu en déterminant la surface marquée par rapport à la surface totale
-Certains utilisent l'intensité de fluo d'un marquage pour déterminer le niveau d'expression de leur protéine d'intérêt, perso je n'aime pas trop cette méthode car c'est hautement aléatoire.

[A voir en vidéo sur Futura]