Bonjour,
Quelqu'un aurait-il des infos sérieuses concernant ce projet de la NASA d'une propulsion plus rapide que la lumière ?
Merci.
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Bonjour,
Quelqu'un aurait-il des infos sérieuses concernant ce projet de la NASA d'une propulsion plus rapide que la lumière ?
Merci.
c'est simple, la Nasa ne travaille pas sur un projet de propulsion supraluminique. La situation est en fait la suivante, c'est, métaphoriquement parlant, le plombier de la cantine d'une centrale nucléaire qui travaille sur le contrôle du plasma dans Iter. Mais on vous dit qu'un des membres d'Iter travaille sur une nouvelle voie pour réaliser la fusion contrôlée avec un tokamak.Bonjour,
Quelqu'un aurait-il des infos sérieuses concernant ce projet de la NASA d'une propulsion plus rapide que la lumière ?
Merci.
“I'm smart enough to know that I'm dumb.” Richard Feynman
Bonjour,
Je suis tout à fait d'accord avec mtheory. La NASA n'a rien à y voir. En outre, si on regarde son parcours, on apprend que le Dr. Harold White est ingénieur mécanicien sur les systèmes spatiaux impliquant l'énergie de fission nucléaire (alimentation électrique et propulsion).
S'il s'est intéressé à la proposition de déplacement supraluminique d'Alcubierre (purement théorique), c'est vraiment en dilettante. Je pense qu'il n'y a rien de sérieux derrière, mis à part l'envie de se faire mousser dans des articles de presse.
Cordialement.
Bonjour,
Vu le cursus de Harold White, il est tout à fait légitime d'émettre des doutes sur la valeur de ces travaux.
Mais sur l'idée même, est ce surréaliste ? ou bien cela pourrait être une théorie sérieuse qui mériterait d'être développé?
Bonsoir,
Rien que le terme hyperluminique rend cette info hautement suspecte des "foutaiseries".
Ciao.
Connais toi toi-même (Devise de Socrate inspiré par Thalès)
Franchement, je commencerai à prendre cette idée au sérieux le jour ou qq comme Kip Thorne ou du même calibre pondera un article dessus. Là, ça fait l'amateur diplômé qui pond un truc sur l'énergie libre ou la fusion froide
“I'm smart enough to know that I'm dumb.” Richard Feynman
ok pour white, mais pour alcubierre ?
Ah ok. C'est qu'en fait quand je lis hyperluminique/supraluminique/etc, je pense pas "déplacement plus rapide que la lumière" de manière littérale. J'imagine le warp drive ou ce genre de choses.
Bonsoir
Ok avec Madmax, il faut comprendre hyperluminique ou supraluminique comme vitesse de la lumière coordonnée et non instantanée.
Cordialement,
Zefram
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
Oops, je ne comprends rien à ce que j’ai souligné en gras. La question m’intéresse aussi, parce que je suis tombé sur un article similaire, mais qui émettait des bémols sur la faisabilité concrète, pour une histoire de rayonnements pendant le trajet et à l’arrêt.
Bonjour,
La vitesse de la lumière, mesurée dans le référentiel R de l'observateur est la vitesse de la lumière instantanée ou vitesse de la lumière propre.
Celle mesuré à distance dans un référentiel R' de l'observateur est la vitesse de la lumière coordonnée.
En RR, la vitesse de la lumière coordonnée est égale par hypothèse à la vitesse de la lumière instantanée car le postulat de la constance de la vitesse de la lumière s'applique à tous les référentiels inertiels, domaine de la RR.
En RG, il en va autrement. Dans la métrique de Schwarzschild, la vitesse de la lumière coordonnée diminue radialement quand on s'approche de la source du champ de gravitation.
ainsi, un observateur situé à l'infini de la source du champ de gravitation trouvera une vitesse de la lumière coordonée au point r :
Ce qui veut dire que pour l'observateur à l'oo, la vitesse de la lumière au point r ( vitesse coordonnée) est moins grande que celle à l'oo (vitesse propre)
Reste à savoir si cette vitesse coordonnée dans le référentiel R correspond à à la vitesse propre dans le référentiel R', mais c'est une autre histoire ( à première vue).
Pour en revenir au sujet, le principe de distorsion ne vise donc pas à ce que le vaisseau atteigne une vitesse supraluminique au sens propre du terme (dans le référentiel R') mais à atteindre une vitesse supraluminique dans le sens coordonnée du terme (dans le référentiel R).
A mon avis, je vois mal comment cela serait possible si la vitesse propre en R est strictement égale à celle en R'. Pour moi la vitesse coordonnée en R doit correspondre à la vitesse propre en R' pour qu'une vitesse supraluminique puisse être compatible avec la relativité.
Cordialement,
Zefram
Dernière modification par Zefram Cochrane ; 04/12/2012 à 09h50.
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
Bonjour et merci, Zefram, je vais méditer ça plus longuement plus tard; pour l’instant, je crois comprendre un peu, mais seulement intuitivement.
Pour être sûr de comprendre également, que signifie explicitement l’abréviation « oo » dans l’extrait qui suit ? :
Ce qui veut dire que pour l'observateur à l'oo, la vitesse de la lumière au point r ( vitesse coordonnée) est moins grande que celle à l'oo (vitesse propre)Ce qui veut dire que pour l'observateur à l'oo, la vitesse de la lumière au point r ( vitesse coordonnée) est moins grande que celle à l'oo (vitesse propre)
oo veut dire infini.
l'espace-temps dans l'environnement de l'observateur y est considéré comme euclidien.
Cordialement,
Zefram
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
Le problème ne vient même pas de la conception d'un moteur à WARP ... Le problème majeur vient des particules et la manière dont celles ci vont se comporter lors de la mise en route du moteur et principalement quand l'entreprise va se mettre à freiner à destination.
Quand celui ci va décélérer d'une vélocité supraluminique à une vélocité subliminale la région de l'espace comprise autour du vaisseau va être littéralement soufflé par un flot de particules à haute énergie ( rayon gamma etc .. ) accumulée par le voyage et regroupé autour de la bulle du vaisseau.
Les calculs montrent que même durant un court voyage l'énergie dégagée est phénoménale.
Plus le voyage est long est plus le blast sera décuplé ...,
Une résolution de ce problème pourrait venir de "sauts" extrêmement court éventuellement, je n'y ai pas vraiment sérieusement réfléchi
a+
Dernière modification par cancerman ; 25/03/2013 à 14h08.
Les calculs? Quels calculs?
Zefram
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
Effectivement, tout celà laisse assez rêveur
A part ça, je n'ai pas connaissance que des interféromètres avec des chemins de plusieurs km genre Virgo aient déjà détecté directement des ondes gravitationnelles.
Alors la capacité d'un montage de labo de la NASA pour détecter des distorsions de l'espace-temps...
http://arxiv.org/pdf/1202.5708v1.pdf
The Alcubierre Warp Drive: On the Matter of Matter
Brendan McMonigal, Geraint F. Lewis, Philip O'Byrne
Merci Pour le lien
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
En anglais le terme subluminique se dit subliminal'
et supraluminique supraliminal
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
Désolé, je parle en français.
SUBLIMINAL : au-dessous du niveau de conscience
et en anglais : subliminal = above threshold ... autrement dit la même chose et toujours rien à voir avec la vitesse de la lumière.
En fait je voudrais aussi répondre à l'auteur du forum, la nasa dispose effectivement d'un site internet sur le warp drive
http://www.grc.nasa.gov/WWW/bpp/index.html
Marc Millis de la NASA à publié des papiers interessants (voir liens)
Mais à ce que je sache aucun crédits de recherches n'est accordé sur le déplacement warp, c'est hors de portée de notre technologie, peut être dans quelques siècles ?
a+ les mecs
voir le lien de Cancerman
"We examine geodesics representative of the paths of null and massive particles
with a range of initial velocities from −c to c interacting with an Alcubierre warp bubble travelling
at a range of globally subluminal and superluminal velocities on both constant and variable velocity
paths."
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
Bonjour,
je me demande pourquoi vous voulez toujours voyager dans une bulle de distorsion: est-ce sous l'influence de Star Trek et la distorsion de Zefram Cochrane ?? Il est bien plus simple de s'attacher à créer un travail négatif de masse négative (par l'équivalence travail-masse) associable à la masse positive de matière pour obtenir une masse et une inertie totale nulle.
La différentielle totale de la puissance P ( u, Zi) permet cette technologie de façon simple pour obtenir ce travail négatif en considérant deux translations temporelles de rapidité croissante ! Il s'agit bien de science et pas de science-fiction comme le warp bubble travelling qui vous plait tant mais qui est complètement inutile; je sens comme du désespoir déraisonnable chez les gens se réfugiant dans ce concept de la bulle de distorsion spatio-temporelle.
Au revoir
Salut,
De la masse négative (non effective, évidemment) n'a jamais été observée expérimentalement. Ca reste donc aussi de la science-fiction. Enlever le fiction devant et l'appeler science n'en fait pas de la science. Tout comme dire que Médor est un chat ne va pas le faire miauler.
En outre, une source de travail illimitée ou de travail négatif ne permet pas de dépasser la vitesse de la lumière, pour cela il faut obligatoirement une distorsion de l'espace-temps (sauf à affirmer gratuitement que la relativité est fausse).
Notons pour terminer que je ne crois pas à la possibilité des bulles de distorsion, mais ça c'est mon opinion personnelle
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bonjour Deedee81,
je voudrais savoir: est-il faux de dire que les objets physiques dotés d'une masse ou d'inertie non-nulle ne peuvent dépasser la vitesse de la lumière ? Non, je suppose puisque c'est démontré. Mais qu'en est-t-il d'un objet qui n'aurait ni masse ni inertie (donc moins inerte qu'un photon de masse nulle mais d'inertie, liée au travail qu'il transporte, non-nulle) ?
Contrairement à l'ambiance actuelle, je ne crois pas que la masse soit apportée par le champ de Higgs et je sais démontrer qu'elle est plutot de nature électrostatique; je pense alors qu'un travail électrique comme je l'ai défini, lié à la différentielle totale d'une puissance électrique associée à deux translations temporelle de rapidité croissante, peut etre considéré comme négatif et considéré comme ayant une inertie négative pouvant compenser une masse, toujours positive cela va de soi, de matière.
la RR et la RG s'intéressent aux objets de masse ou d'inertie non-nulle, mais pour un objet n'ayant ni masse, ni inertie, pourra-t-on dire que ces belles théories sont hors de leur domaine d'application ? Loin de moi, l'idée erronée qu'elles seraient fausses mais seulement incomplètes.
C'est la vitesse de l'information qui est limitée. Donc, peu importe la masse ou l'inertie.je voudrais savoir: est-il faux de dire que les objets physiques dotés d'une masse ou d'inertie non-nulle ne peuvent dépasser la vitesse de la lumière ? Non, je suppose puisque c'est démontré. Mais qu'en est-t-il d'un objet qui n'aurait ni masse ni inertie (donc moins inerte qu'un photon de masse nulle mais d'inertie, liée au travail qu'il transporte, non-nulle) ?
Mais ce n'est vrai qu'en relativité restreinte ou localement en relativité générale. Sur des distances non infinitésimales en relativité générale, la situation est plus compliquée (déjà, la définition de la vitesse peut être ambigüe). On a l'exemple typique avec l'inflation où la distance entre deux particules divisé par le temps a augmenté plus vite que plusieurs ordre de grandeur fois c.
Il y a les deux (et même d'autres origines : par exemple, la masse des nucléons est en grande partie d'origine cinétique).
Pour un travail, ça, c'est plutôt une masse effective. Ce n'est pas elle qui intervient dans les lois fondamentales. On la rencontre aussi dans d'autres circonstances, dans les solides cristallins par exemple : les électrons et les trous peuvent avoir une masse effective fort différente de la masse propre des électrons et dans certaines circonstances ils peuvent avoir une masse négative. Mais j'insiste : ce n'est PAS la masse qu'on trouve en relativité et dans les théories fondamentales.je pense alors qu'un travail électrique comme je l'ai défini, lié à la différentielle totale d'une puissance électrique associée à deux translations temporelle de rapidité croissante, peut etre considéré comme négatif et considéré comme ayant une inertie négative pouvant compenser une masse, toujours positive cela va de soi, de matière.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)