programme européen d
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programme européen d



  1. #1
    Cécile

    Devant la fuite des cerveaux, Bruxelles veut valoriser le métier de chercheur
    BRUXELLES, 24 mars (AFP) - La Commission européenne veut valoriser le métier de chercheur scienfitique, s'inquiétant de la fuite des cerveaux vers les Etats-Unis où résident à l'heure actuelle 400.000 chercheurs formés en Europe, a-t-on annoncé lundi auprès de l'institution.

    L'Union européenne va devoir se doter de 500.000 chercheurs supplémentaires d'ici 2010 si elle veut porter à 3% du produit intérieur brutcommunautaires les investissements européens dans la recherche.

    Cet objectif entre dans le cadre des mesures retenues par l'UE pour faire de l'Union en 2010 la zone la plus compétitive du monde.

    1,58 milliard d'euros seront plus précisément consacrés dans le programme cadre de recherches 2002-2006 à assurer la formation, la mobilité et le développement des carrières de chercheurs, a précisé la Commission dans un communiqué.

    "De plus en plus de chercheurs formés en Europe partent et restent aux Etats-Unis. Ces pertes considérables en ressources humaines sont autant de pertes pour la recherche européenne", a déploré le commissaire européen à la Recherche, Philippe Busquin.

    Si l'Union fournit, en termes relatifs, plus de docteurs en science que les Etats-Unis, elle possède pourtant moins de chercheurs.

    Selon la Commission, il y a 5,36 chercheurs pour mille dans l'UE, contre 8,66 pour les Etats-Unis et 9,72 au Japon.
    Vous en pensez quoi ?

    -----

  2. #2
    Yoyo

    Bonsoir,

    c'est une bonne intention, reste a savoir comment ca se materialisera!
    car c'est pas avec la baisse de budget de 30% annonce par le gouvernement ces dernieres semaines, que les choses vont s'ameliorer

    Alors c'est bien d'avoir de grandes ambitions, encore faut il mettre les moyens financiers pour els realiser, sinon ce n'est que du vent!

    Yoyo

  3. #3
    invite37693cfc

    'soir
    Ben si on diminue le budget, ca fait comme partout, c'est pas comme ca que ca va s'améliorer
    Nous avons dans l'union européenne moins de chercheurs mais probablement plus efficace qu'au pays du soleil levant ou aux états unis!
    ++

  4. #4
    Cécile

    Nous avons dans l'union européenne moins de chercheurs mais probablement plus efficace qu'au pays du soleil levant ou aux états unis!
    D'accord pour la première partie de ta phase, mais sur quoi te bases-tu pour affirmer que nos chercheurs sont plus efficaces ? Pas sur le nombre de publications ou de citation, en tout cas.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invite37693cfc

    'lut,

    c'est exacte la deuxième partie de ma phrase, j'aurais du la l'exprimer de façon interrogative comme ceci:

    Certes nous avons moins de chercheurs, mais peut être sont -ils plus
    efficaces que leurs homologues ?

    De plus, Cécile, la quantité d'une chose ne fait pas forcément la qualité

    ++

  7. #6
    Cécile

    la quantité d'une chose ne fait pas forcément la qualité
    Certes, c'est pourquoi je n'ai pas parlé uniquement de nombre de publis, mais aussi du taux de citations. C'est un critère discutable, mais qui a le mérite d'exister. Or, le taux de citation des chercheurs français est inférieur à la moyenne européenne, américaine ou japonaise.

  8. #7
    John78

    Bonjour

    J'ai quand même un truc à rajouter. A 15, il n'y avait déjà pas suffisament de moyen pour tout le monde. On a rajoutté 10 pays qui économiquement et scientifiquement sont globalement très en dessous des moyennes des 15. Alors les chiffres pharaoniques annoncés dans la dépeche, je voudrais bien savoir comment ils vont faire pour les atteindres.

    Ca me rappelle étrangement la "stratégie" de notre cher gouvernement qui place la lutte contre le cancer en tant que priorité et qui baisse de 30% le budget de la recherche.

    Tout ça n'est pas très sérieux. Au lieu de ce genre de contes de fées on devrait plutôt s'inspirer des US ou du Japon qui malgré la crise économique investisse massivement dans la recherche et qui en contre partie exige du résultat (voir le dernier post d'Igothight dans la rubrique "Débat").

    A+
    John

  9. #8
    inviteb73ce398

    Je serai du meme avis que John, c'est bien joli sur le papier mais en pratique je demande a voir.
    Si des reformes de taille ne sont pas envisagees (recrutement, evaluation), je ne vois pas comment les choses s'amelioreront. Injecter plus d'argent est une bonne chose a condition que son utilisation soit judicieuse. Il suffit de prendre le cas de la France, un des pays qui consacre la plus grande part de son PIB a la recherche et on voit que la plupart des indicateurs place la France a la traine. Meme si ces indicateurs sont parfois discutables, si la France aparaissait au top de la liste, on serait certainement moins critique envers ceux-ci.
    L'Europe mise sur la mobilite a outrance et c'est, a mon avis une erreur. Exemple personnel, j'essaie de revenir en Europe, j'avais le choix entre 2 labos, un en Allemagne, un autre en France. En Allemagne, on m'offre le financement (et je n'ai que l'embarras du choix, mobilite oblige), un sujet interessant mais une perspective d'avenir plus qu'incertaine (en fait repartir ensuite sur un autre post-doc). En France, pas de financement (et bonjour la galere pour en trouver un), developpement de mon propre projet et perspective de presentation dans l'equipe d'accueil si ca marche. Meme s'il n'y a aucune garantie concrete a la sortie, ca correspond assez bien a mes objectifs de carriere et me donne un espoir d'avoir une situation stable dans 3 ans. C'est la derniere option que j'ai choisit tout en sachant que, en faisant ce choix, je prends un risque considerable (en terme de carriere en France et dans l'academique, ce qui est mon objectif mais qui ne demande qu'a changer si ce n'est pas possible).
    Favoriser la collaboration entre les labos des differents pays est une bonne chose, vouloir a tout pris que les post-docs bougent tous les 2 ou 3 ans (sans compter le changement de thematique) me parait etre une erreur.

  10. #9
    vince

    Pour alimenter le débat sur les budgets de la recherche voici un article du monde sur la reaction des chercheurs.
    Outre qu'on y apprend ce qu'on savait déjà sur les coupes sombres dans les fonds alloués à la recherche, il peut être interessant de noter que le seul centre à tirer son épingle du jeu est le cnes qui ne voit pas ses dotations diminuer. Comme j'ai un mauvais esprit je ne peux m'empecher de remarquer que notre bonne ministre de la recherche a eu quelques relations avec le cnes...

  11. #10
    Cécile

    Pour mettre un peu d'huile sur le feu :

    Mme Haigneré: les coupes budgétaires "ne mettent pas en danger les laboratoires"
    PARIS, 26 mars (AFP) - Les annulations de crédits destinés à la recherche publique, qui provoquent une levée de boucliers chez les chercheurs, "ne mettent pas en danger" les laboratoires, a estimé mercredi la ministre déléguée à la Recherche Claudie Haigneré devant les députés.

    "Les chercheurs dans leur ensemble connaissent le contexte budgétaire actuel", a déclaré Mme Haigneré au cours de la séance de questions au gouvernement. "Ils savent que le gouvernement ne peut laisser s'accroître un déficit qui hypothèque notre avenir," a ajouté la ministre, qui répondait à une question du député socialiste Michel Charzat.

    Selon Mme Haigneré, "le gouvernement s'est retrouvé confronté à la conciliation de deux termes : annuler des crédits pour limiter le déficit et maintenir le potentiel de haut niveau de la recherche". Ces annulations, a réaffirmé la ministre, portent sur 9,4 % des crédits de fonctionnement et d'investissement des laboratoires publics. "Cette annulation, a-t-elle assuré, ne met pas en danger la vie de nos laboratoires."

    Plusieurs milliers de chercheurs avaient manifesté jeudi à Paris et dans plusieurs villes de province pour protester contre ces coupes budgétaires, que le syndicats chiffrent à 30 %.

  12. #11
    DonPanic

    Citation Envoyé par Cécile
    la quantité d'une chose ne fait pas forcément la qualité
    Certes, c'est pourquoi je n'ai pas parlé uniquement de nombre de publis, mais aussi du taux de citations. C'est un critère discutable, mais qui a le mérite d'exister. Or, le taux de citation des chercheurs français est inférieur à la moyenne européenne, américaine ou japonaise.
    1) Quand un chercheur US ajoute une ligne d'idée "neuve"
    à une théorie de 100 pages, il publie...
    100 pages + sa ligne !
    le chercheur français redoute plus le jugement de ses pairs,
    et attendra d'avoir ajouté au moins un chapître à la théorie,
    et il publiera son chapître...

    Quant à Mme Haigneré,
    c'est une technicienne qui doit sa célébrité en grande partie
    aux médias et en aucun cas à ses idées scientifiques
    que je tiens pour une arriviste...grave !
    En tous cas, ne pas investir dans la R et D
    est toujours la politique d'une bande d'incultes,
    c'est comme si un père disait à ses gosses
    demerdez vous pour vos études
    je vous file pas un rond

    MESSAGE DE LA MODERATION

    Fusion des messages. Merci de tenir compte des remarques qui vous ont ete faites en MP.

    Yoyo
    Responsable du forum

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