L'altérité
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L'altérité



  1. #1
    invite91d5e7ca

    Talking L'altérité


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    Bonjour tous le monde et merci d'avance de votre aide, j'ai du mal à traiter un devoir que l'on vient tout juste de nous donner: voici mon sujet: Comment instituer du commun à travers l'altérite, la difference de façon à les surmonter sans les évacuer? Camilleri
    Que veut dire "les" dans les surmonter, à quoi se rapporte-t-il?
    Comment construire la relation avec l'autre, cela demande du temps
    Il faut que l'autre soit présent et actif pour instituer du commun.
    Il y a la notion d'étique, de respect de l'autre
    Quel est la bonne définiton de l'autre, autrui de l'atérité.
    J'ai lu dans un livre c'est en decouvrant l'autre qu'on se découvre soi-même.
    Autrui est indispensable à mon existence, en quoi?
    Pour se développer, dans quel domaine..
    Cordialement
    Ashanty10.

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  2. #2
    invite6910a0f1

    Re : L'altérité

    Ton sujet est franchement pas très clair. je n'arrive pas non plus à distinguer à quoi peut renvoyer ce "les". Le mieux serait sans doute que tu demandes quelques précisions à la personne qui à écrit ce sujet. . la construction du commun face à l'altérité se construit aussi dans le dialogue .
    Anna

  3. #3
    invite91d5e7ca

    Wink Re : L'altérité

    Sujet: Comment instituer du commun à travers l'altérite, la difference de façon à les surmonter sans les évacuer?

    BonjourAnna, si seulement c'était aussi simple mais avec lui le dialogue n'est pas possible, quand on lui pose des question sur son sujet voila sa reponse .....
    Mais j'ai une peu cogité dessus a tete repose et voila ce que ça donne si tu peux m'aider ce serait sympa.... je crois que "les" ne se rapporte pas à l'altérité et la différence car pourquoi les surmonter on devrait les ajouter, je pense plutot que le pronom "les" se rapportent à la partie de l'autre qui nous depasse, à notre façon de nous comporter face à notre vision de la difference.
    le commun c'est forcement du partagé? c'est pas quelque chose de l'ordre de la ressemblance.

    Voici mes idees, comments puis je les rassembler pour former un bon plan, svp:

    Definition du commun , des ressemblances, des differences, de la definition d'autrui:

    Le refus (ou la crainte) de la différence aboutit à supprimer l'autre en tant que tel, soit physiquement, soit, au minimum, culturellement. Repérer l'autre, sans y reconnaître la dimension particulière que lui confère sa signification comme "autrui", c'est d'un même mouvement affirmer et nier son altérité; c'est, bien souvent, affirmer son altérité pour la nier.
    Autrui se présente ainsi, en premier lieu, comme alter ego : comme moi, c'est un moi qui apparaît comme une extension, un analogue de moi-même.

    Mais admettre qu'autrui est "comme" moi, c'est effacer ce que sa présence a de plus énigmatique, mais aussi de plus précieux.On peut être tenté de définir rapidement autrui comme "alter ego" (autre moi) mais en insistant sur la notion d'alter, on éloigne donc autrui de ce que je suis, mais on respecte son altérité en tant que telle.

    Autrui, c’est l’autre,c'est un moi que je ne suis pas, un moi qui n'est pas moi; au même titre que tout ce qui n’est pas moi : tout ce qui est extérieur à ma personne (ce crayon que je tiens dans ma main, cet arbre que je vois, comme cette personne en face de moi) est autre que moi. L’altérité serait ainsi la première caractéristique d’autrui, par opposition à l’identité qui définit le moi. Autrui désigne alors l’autre plus ou moins proche (mon voisin, mon ami, mon amour…) et l’autre plus ou moins lointain (le passant inconnu, l’étranger, l’ennemi…).


    En ce qui concerne le même et l'autre ce sont des catégories fondamentales de l'esprit au moyen desquelles nous pouvons distinguer les choses. Le même : ce qui est identique à soi. L'Autre : le divers, le différent. Autrui apparaît d'abord sous la figure de l'Autre, du différent : il est un moi qui n'est pas moi. Cette dimension d'altérité de l'autre est difficile à penser (la réflexion classique l'ignore), elle est souvent dévalorisée au profit de l'identité, de sorte qu'il convient de dessiner les diverses figures que la relation du même et du l'autre peuvent revêtir.

    C'est le même qui permet de percevoir l'autre : on ne pourrait pas s'apercevoir que le fleuve est autre s'il n'y avait pas quelque chose d'identique pour mesurer la différence entre le fleuve d'hier et le fleuve d'aujourd'hui. C'est parce que je suis le même qui me suis baigné hier et aujourd'hui que je puis dire que ce fleuve a changé, qu'il est autre. L'altérité est toujours saisie par rapport à quelque chose qui reste le même. Autre exemple : quand on fait des statistiques, c'est par rapport aux tendances permanentes que l'on peut mesurer des phénomènes nouveaux.

    L'un et l'autre ne semblent donc pouvoir être pensés que dans un mouvement qui renvoie toujours de l'un à l'autre : l'autre se pose sur fond du même, le même se rapporte à soi par la médiation de l'autre. Un personne, par exemple, est à la fois la même et toujours autre - autre hier qu'aujourd'hui, et pourtant toujours la même, sans quoi l'on ne pourrait pas parler de son changement. Notion de substance : être ayant une certaine permanence, une certaine identité et pourtant soumis au changement.

    La psychanalyse affirme par exemple que l'ensemble des relations affectives vécues avec les autres, qui élaborent mon histoire, s'inscrit dans mon inconscient, on peut en déduire qu'autrui n'est pas seulement à l'extérieur de moi et qu'il participe à la constitution de ma plus secrète intimité.

    La ressemblance vient après la différence qui est première ou fondamentale. Il y a en somme des individus singuliers: il y a moi, il y a l'autre, il y a une irréductible différence (je suis fondamentalement moi différent de l'autre, et réciproquement) et des points communs (il y a moins de différences entre nos deux crânes, qu'entre nos crânes et ceux du chimpanzés). Ce qui ressemble peut éventuellement s'assembler, mais est d'abord distinct. Posant au départ la différence, la ressemblance exclut de conclure à l'identité.

    Construire un lien moral avec autrui sur le critère de ressemblance implique donc cette hypothèse implicite qu'autrui est fondamentalement distinct de moi. Il est, nous sommes des êtres fondamentalement singuliers, des individus. Mais par-delà cette singularité qui nous distingue, nous pourrions reconnaître des convergences.
    Questions eventuels pour la problematique:
    Sur ces "ressemblances", pouvons-nous fonder un rapport de respect, c'est-à-dire de reconnaissance de la valeur de l'autre?


    Cordialement
    Ashanty10.

  4. #4
    invite6b1a864b

    Re : L'altérité

    Citation Envoyé par ashanty10
    Bonjour tous le monde et merci d'avance de votre aide, j'ai du mal à traiter un devoir que l'on vient tout juste de nous donner: voici mon sujet: Comment instituer du commun à travers l'altérite, la difference de façon à les surmonter sans les évacuer? Camilleri
    Que veut dire "les" dans les surmonter, à quoi se rapporte-t-il?
    Comment construire la relation avec l'autre, cela demande du temps
    Il faut que l'autre soit présent et actif pour instituer du commun.
    Il y a la notion d'étique, de respect de l'autre
    Quel est la bonne définiton de l'autre, autrui de l'atérité.
    J'ai lu dans un livre c'est en decouvrant l'autre qu'on se découvre soi-même.
    Autrui est indispensable à mon existence, en quoi?
    Pour se développer, dans quel domaine..
    Cordialement
    Ashanty10.

    salut !
    déjà mon je comprend rien. c'est du beau charabiat.
    Alors qu'est ce que ça veut dire
    - "altérité"
    - "instituer du commun"
    et qu'est ce que tu veux surmonter sans les évacuer ?

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invite765732342432
    Invité

    Re : L'altérité

    Citation Envoyé par ashanty10
    Sujet: Comment instituer du commun à travers l'altérite, la difference de façon à les surmonter sans les évacuer?

    Mais j'ai une peu cogité dessus a tete repose et voila ce que ça donne si tu peux m'aider ce serait sympa.... je crois que "les" ne se rapporte pas à l'altérité et la différence car pourquoi les surmonter on devrait les ajouter, je pense plutot que le pronom "les" se rapportent à la partie de l'autre qui nous depasse, à notre façon de nous comporter face à notre vision de la difference.
    Autant t'avertir tout de suite, je n'ai aucun talent en philosophie scolaire... Donc mon avis est à prendre avec précaution.

    Si le sujet t'es donné tel quel, sans avant, ni après et sans texte de référence, je pense que ce serait une erreur de considérer que "les" se rapporte à autre chose qu'à "l'altérite, la difference".
    Voici comment je comprends ton sujet en partant de ce principe:
    "L'altérité et la différence" sont généralement des obstacles dans la société.
    "Comment instituer du commun" est pour moi le fait de se découvrir des points communs avec les autres
    "surmonter sans les évacuer" Passer outre les différence pour se rapprocher de l'autre mais sans oublier ces différences (car elles permettent à chacun d'être unique)

    Je reformulerai donc le sujet de la façon suivante:
    "Comment pouvoir se rapprocher des autres sans nier leur individualité ?"

    Pour ce qui est des idées à développer, ce sera sans moi... Ce genre de philosophie scolaire me semble plutôt dénuée d'intérêt.

  7. #6
    invite6b1a864b

    Re : L'altérité

    J'ai compris
    La question est

    Comment instituer (quoi ?) du commun (où) à travers l'altérité, (l'altérité, c'est à dire) la différence (et là il manque une ",")
    (pourquoi ?) de façon à les surmonter (les différences) sans les évacuer (les nier ou les effacer).

    Donc simple : il faut accepter que dans chaque différence, il y a quelque chose qui nous manque potentiellement...
    Nous sommes tous différents, et c'est mieux car nos différences ce complétent... (bon aprés faut développer)

  8. #7
    invite6b1a864b

    Re : L'altérité

    c'est pour ça que j'ai jamais aimé la philo scolaire : les profs sont des sadiques.. (ça fait réfléchir mais quand même, là c'est limite du français sans la virgule)

  9. #8
    invite6b1a864b

    Re : L'altérité

    et si tu veux une antithèse :
    c'est que parmis toute les solutions à un probléme, une seul finit toujours par s'avéré meilleurs que les autres...
    C'est pourquoi à terme les différences tendent à s'éliminer au profit des meilleurs solutions... (mais ça ne veut pas dire qu'il faut "nier" les différences, il faut les considérer comme solution parmis les autres).

  10. #9
    invite6b1a864b

    Re : L'altérité

    Citation Envoyé par ashanty10
    Bonjour tous le monde et merci d'avance de votre aide, j'ai du mal à traiter un devoir que l'on vient tout juste de nous donner: voici mon sujet: Comment instituer du commun à travers l'altérite, la difference de façon à les surmonter sans les évacuer? Camilleri
    Que veut dire "les" dans les surmonter, à quoi se rapporte-t-il?
    Comment construire la relation avec l'autre, cela demande du temps
    Il faut que l'autre soit présent et actif pour instituer du commun.
    Il y a la notion d'étique, de respect de l'autre
    Quel est la bonne définiton de l'autre, autrui de l'atérité.
    J'ai lu dans un livre c'est en decouvrant l'autre qu'on se découvre soi-même.
    Autrui est indispensable à mon existence, en quoi?
    Pour se développer, dans quel domaine..
    Cordialement
    Ashanty10.
    Sans doute pour faire la différence, entre l'amour et la simple dépendance...

  11. #10
    invite6910a0f1

    Re : L'altérité

    Bonjour
    en effet il manquait sans doute une virgule après "différence". Dans ce cas "les" renvoit bien à l'altérité et la différence.
    comment créer du commun avec des personnes différentes, autres, sans effacer les différences existantes?
    une première partie de définition, ou sous-partie inscrite dans une problèmatique du sujet, serait sans doute la bienvenue.
    pour la suite, je ne vois pas trop comment t'aider, je suis loin d'être experte sur le sujet.
    Enfin voila quelques idées en vrac...
    - la construction de commun passe par la communication ...
    tant que je ne communique pas avec d'autres qui me semble différent, je ne connais pas réellement leur différence, elle est plus de l'ordre du phantasme que de la réalité.
    Ensuite la communication, est en elle même du commun, On met en commun nos savoir, même si nos savoir sont différents.
    cependant, il est possible, qu'en mettant ces savoir en commun on finisse pas former un savoir commun qui donc par conséquent efface la différence...
    - la construction du commun par l'action ..
    participer aux mêmes activitées

    en fait la construction du commun par le partage soit de conversation soit d'action....

    - la construction du commun médiatisée
    les médias peuvent constituer du commun entre des milions de personnes sans que jamais elles ne se rencontrent, ou communiquent
    l'école sous la troisième république a été rendu obligatoire pour tous, afin de constitué du commun parmis tous les français, notamment par la langue.

    enfin le problème de ne pas effacer les différences restent, sans doute à problématiser.
    Et ainsi ajouter au "comment", est-il possible,
    ton plan pourrait être alors (ce n'est pas du tout un avis d'expert je le répète, et ne vaut que l'instant d'une pensée d'une amatrice en la question!!!!)
    - les façons de constituer du commun sans effacer l'altérité, la différence.
    - d'une certain façon en constituant du commun on empiète forcement sur la différence et l'altérité...

    voila, voila
    bon courage

    all the best
    Anna

  12. #11
    invite14d2bc47

    Re : L'altérité

    Salut ashanty ! Pour répondre à ta question " Autrui est indispensable à mon existence, en quoi? " , et bien autrui est indispensable à mon existence pour de nombreuses raisons :
    Tout d'abord c'est autrui qui est le ferment de ma constitution . Sans autrui , je n'évolue pas . Prenons comme exemple le langage : lorsque Ronbinson se retrouve seul sur son île , il se rendra compte par la suite qu'il perd son langage , et même en s'obligeant à parler seul , il perdra ses mots . Il ressent le besoin de construire une société , pour se sentir entouré .Sans autrui , tu n'existe pas car l'homme est fait pour vivre en société , il a besoin d'autrui pour se construire mais surtout pour EVOLUER . En effet , c'est à partir des opinions des autres , à partir des personnalités et des idées des autres que l'on se construit et que l'on évolue ...

  13. #12
    invite63ea3fef

    Unhappy Re : L'altérité

    Citation Envoyé par ashanty10
    Bonjour tous le monde et merci d'avance de votre aide, j'ai du mal à traiter un devoir que l'on vient tout juste de nous donner: voici mon sujet: Comment instituer du commun à travers l'altérite, la difference de façon à les surmonter sans les évacuer? Camilleri
    Que veut dire "les" dans les surmonter, à quoi se rapporte-t-il?
    Comment construire la relation avec l'autre, cela demande du temps
    Il faut que l'autre soit présent et actif pour instituer du commun.
    Il y a la notion d'étique, de respect de l'autre
    Quel est la bonne définiton de l'autre, autrui de l'atérité.
    J'ai lu dans un livre c'est en decouvrant l'autre qu'on se découvre soi-même.
    Autrui est indispensable à mon existence, en quoi?
    Pour se développer, dans quel domaine..
    Cordialement
    Ashanty10.
    Non mais ... c'est trop dur à lire ce truc !

  14. #13
    invite91d5e7ca

    Re : L'altérité

    Merci a vous tous de votre aide très precieuse cela m'a ammené avoir une reflexion plus pousee mais ce sujet a attisé davantage ma curiosité sur cette notion est plus particulirement sur le theme de complexité justement de la complexité du monde, le Je nait en se regroupant dans un désir d'indifférenciation, la différence étant inhérente au monde, et première, un theme me trotte dans la tete :comment percevoir le contexte, le global (la relation tout/partie), le mutlidimensionnel, le complexe?

    Je pense qu'il est indispensable de pouvoir penser l'unité du multiple et la multiplicité de l'un. On a trop tendance à ignorer l'unité du genre humain lorsque l'on voit la diversité des cultures et des coutumes et à gommer la diversité lorsque l'on perçoit l'unité. Le vrai problème est d'être capable de voir l'un dans l'autre puisque le propre de l'humain réside précisément dans ce potentiel de diversité, laquelle ne saurait remettre en cause l'unité humaine tout à la fois anatomique, génétique, cérébrale, intellectuelle et affective.
    Ainsi, on comprend que le général et le particulier ne sont pas ennemis puisque le général lui-même est singulier. L'espèce humaine est singulière par rapport aux autres espèces, et elle produit des singularités multiples. Notre univers lui-même est singulier, mais il produit de la diversité. Il faut toujours être capable de penser l'un et le multiple, car les esprits incapables de concevoir l'unité du multiple et la multiplicité de l'un ne peuvent que promouvoir l'unité qui homogénéise ou les multiplicités qui se referment en elles-mêmes. Je pense que l'environnement y joue un rôle important, son vécu, ses ruptures, sa famille, l'économie. En somme tu definirai comment la complexité, c'est accepter le tout et les parties, c'est ne pas séparer les choses mais juste les distiguer., mais est ce vraiment possible de connaitre le tout, comment il s'elabore, faut il prendre en compte la dimension epistemologique, multidimensionnel et methodologique du terme complexe...
    Cordialement Amélie10.

  15. #14
    invite91d5e7ca

    Re : L'altérité

    la problematique se formulerai davantage de cette façon: comment percevoir et concevoir le contexte, le global (tout/parties) le multidimensionnel, le complexe?

  16. #15
    illouca
    Invité

    Re : L'altérité

    je suis pas fan d'edgar Morin .. Après pourquoi pas ??
    Je crois que le sujet doit être traiter un peu différemment. meme si il est bien question dans ton sujet d'unité et de multiplicité...
    Sur un sujet comme ca, je parlerais du langage et uniquement du langage..et c'est déjà pas mal.

  17. #16
    invite6910a0f1

    Re : L'altérité

    bonsoir
    moi j'aime bien Morin et son approche complexe, et interdisciplinaire. Mais malgré son attrait je pense qu'il ne faudrait pas en oublier le sujet
    Anna

  18. #17
    illouca
    Invité

    Re : L'altérité

    bon c'est une question d'ethique, ou de politique je sais pas.
    comment faire pour instituer des choses ?

    je reviens toujours à cette idée que c'est le langage et lui seul qui peut nous aider à rencontrer l'autre, à le respecter, à trouver son individualité dans la pluralité..

    existe-il une ethique de la communication ?

    C'est en s'interrogeant sur ce qu'est le langage et le sens, que soi et l'autre apparaisse.
    C'est dans ce jeu que nous essayons avec beaucoup de mal de se trouver.
    Car il faut dire quand même que c'est un beau bordel ce langage quand on le scrute de près.

  19. #18
    invite6b1a864b

    Re : L'altérité

    Citation Envoyé par ashanty10
    Merci a vous tous de votre aide très precieuse cela m'a ammené avoir une reflexion plus pousee mais ce sujet a attisé davantage ma curiosité sur cette notion est plus particulirement sur le theme de complexité justement de la complexité du monde, le Je nait en se regroupant dans un désir d'indifférenciation, la différence étant inhérente au monde, et première, un theme me trotte dans la tete :comment percevoir le contexte, le global (la relation tout/partie), le mutlidimensionnel, le complexe?

    Je pense qu'il est indispensable de pouvoir penser l'unité du multiple et la multiplicité de l'un. On a trop tendance à ignorer l'unité du genre humain lorsque l'on voit la diversité des cultures et des coutumes et à gommer la diversité lorsque l'on perçoit l'unité. Le vrai problème est d'être capable de voir l'un dans l'autre puisque le propre de l'humain réside précisément dans ce potentiel de diversité, laquelle ne saurait remettre en cause l'unité humaine tout à la fois anatomique, génétique, cérébrale, intellectuelle et affective.
    Ainsi, on comprend que le général et le particulier ne sont pas ennemis puisque le général lui-même est singulier. L'espèce humaine est singulière par rapport aux autres espèces, et elle produit des singularités multiples. Notre univers lui-même est singulier, mais il produit de la diversité. Il faut toujours être capable de penser l'un et le multiple, car les esprits incapables de concevoir l'unité du multiple et la multiplicité de l'un ne peuvent que promouvoir l'unité qui homogénéise ou les multiplicités qui se referment en elles-mêmes. Je pense que l'environnement y joue un rôle important, son vécu, ses ruptures, sa famille, l'économie. En somme tu definirai comment la complexité, c'est accepter le tout et les parties, c'est ne pas séparer les choses mais juste les distiguer., mais est ce vraiment possible de connaitre le tout, comment il s'elabore, faut il prendre en compte la dimension epistemologique, multidimensionnel et methodologique du terme complexe...
    Cordialement Amélie10.
    Moi j'ai une théorie du tout qui marche (bien sur il ne s'agit que de la forme du fond et non de toute la compléxité dans le détail... impossible à gérer.. )
    Mais le pb c'est que c'est basé sur un paradoxe..... un paradoxe qui ne s'explique pas... un peu comme un axiome.. du coup, cela ne fait que laisser perplexe... et même pire, ça peut tout remettre en cause, sans pour autant apporter de solution.. toujours à cause du paradoxe.. on n'échappe pas à sa condition d'être parmis les êtres....
    Bref... je maintient que ça marche puisque je l'ai vu... mais ça ne marche pas selon notre but.. Finalement comprendre n'est pas une finalité en soi... il faut aussi et surtout vivre....

  20. #19
    invite91d5e7ca

    Re : L'altérité

    Au fait le concept sur le complexe ça n'a rien avoir avec le sujet de depart c'est à dire l'altérité c'est juste que j'ai lu cette citation dans un livre et ça m'interpelle rien, c'est donc histoire de comprendre l'opposition universel/singulier car pour moi l'un implique forcément l'autre et que j'aimerais savoir si ça se limite à ça....

  21. #20
    invitec5b86fa9

    Re : L'altérité

    j'ai lu un peu de traver (dsl) parce que je veux juste ajouter un petite référence.

    Dans le traité des animaux de Condillac (oui j'avoue je suis en spé cette année), il parle de l'imitation chez les différentes espèces. Chez l'homme surtout, cela devient interessant car nous sommes l'espèce la plus prompte à copier l'autre. Condillac explique que c'est grâce a cela (en partie) que nous avons acquis une certaine superiorité. En effet en nous imitant mutuellement, nous suxtaposons notre propre personnalité et construisons la culture humaine : le commun.

    Maintenant que j'ai écrit ça, j'ai l'impresion que c'est un peu tiré par les cheveux pour le raccorder au sujet, mais bon ça pourrait servir dans une synthèse.

  22. #21
    shokin

    Re : L'altérité

    Citation Envoyé par ashanty10
    Comment instituer du commun à travers l'altérite, la difference de façon à les surmonter sans les évacuer?
    L'on peut aussi se poser la question inverse :

    comme instituer de l'altérité à partir du commun sans évacuer celui-ci ? (je suis plus pour la diversité ! )

    Pour ce qui est de la communication, elle amène du commun, oui, mais elle n'amène pas les deux (ou plusieurs) personnes à avoir des caractéristiques communes, simplement à partager leurs différences. L'identité n'est pas seulement faite de commun, mais aussi de différences.

    Pour moi, il y aura toujours (tant que l'humanité vivra) ces oppositions et conflits entre deux notions contraires, l'une impliquant l'autre, ici en l'occurence, la différence (l'altérité) et la similitude (le commun). Ce qui fait la force des deux, c'est leur combat ! et chacun a ses avantages et inconvénients. Chacun est favorable dans certaines situation, moins favorable dans d'autres situations.

    Shokin
    Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.

  23. #22
    invite72b32a1f

    Re : L'altérité

    Effectivement, il se pourrait bien que la symétrie soit un des principes fondateurs de ce bas monde.

  24. #23
    invite91d5e7ca

    Re : L'altérité

    la question sur le complexe ça n'a rien avoir avec le sujet initial sur l'altérité la c'est juste histoire de comprendre l'unicité et la multiplicite c'est juste un plaisir personel, j'aime bien edgar morin et le theme du complexe ça me fascine... je suis totalement d'acc avec toi One Eye Jack faut vivre aussi appliquer en gros le "carpe diem" mais ça me trotte et j'ai envie de comprendre un peu mieux tous ça...

  25. #24
    invite91d5e7ca

    Wink Re : L'altérité

    Pour revenir à la relation autrui-moi je/tu : selon Heidegger, la condition fondamentale de l'homme est le mitsein (l'être avec) ; notre monde est un « mitwelt », un « monde avec autrui » ; d'emblée nous sommes plongés dans le bloc social. Et il ne s'agit pas d'exprimer par là de simples rapports d'entente ou de lutte avec des êtres bien distincts qui entreraient à leur heure en contact ; il s'agit d'une relation immédiate, globale, massive.
    L'image empirique qui symboliserait le mieux cette conception est, selon Sartre (disciple indépendant d'Heidegger) l'image de l'équipe avec « la sourde existence en commun des coéquipiers absorbés dans la même tâche ». Existence

    Le souci d'autrui et les premières ébauches de « personnages » apparaissent dès la seconde enfance, parallèlement à l'affirmation du moi.
    H. Wallon a insisté sur la solidarité affective qui unit l'enfant de quatre ans à son entourage : « il ne peut se plaire à lui-même que s'il a le sentiment de pouvoir plaire à d'autres, il ne s'admire que s'il se croit admiré »
    Tout homme subit les exigences de la vie collective. Il lui est impossible de vivre simplement selon ses instincts et ses caprices.
    Il faut bien convenir que la majorité des gens est conformiste et règle ses attitudes, ses opinions, ses conduites, sur certaines normes tacitement admises.
    Devant autrui, en maintes occasions, nous devons produire une certaine image de nous-mêmes, conforme à ce qu'on attend de nous. Nous nous sentons « en représentation »: ILS « regardent, je ne dois point les décevoir ! »
    Il reste que cette relation de moi à autrui est marquée par un tragique déchirement : la contradiction, que Rousseau avait su décrire comme irréductible entre la nécessité d’autrui pour nous, et la découverte de notre intérêt propre, de notre amour propre.
    Nous sommes partagés, déchirés entre cette double exigence : la vie sociale, les échanges avec autrui nous font découvrir notre moi, et avec lui, que nous avons des intérêts différents des siens, voire opposés aux siens. La reconnaissance de soi entraîne une exigence de considération à laquelle nul ne veut renoncer.
    La survenue d'autrui arrache le moi à sa condition, à son ipséité, et le place en situation d'infiniment obligé. Les figures de cette dissymétrie sont nombreuses et prêtent souvent un sens aux situations de la vie la plus quotidienne. Le "après vous" de la politesse, la relation au féminin, la filialité, la préoccupation pour le besoin du démuni ou de l'étranger en sont les exemples les plus simples. Parfois la pensée de Levinas s'exacerbe au point de pénétrer dans une région qu'il sait être utopique. Ainsi en est-il du souci pour la mort de l'autre au prix du sacrifice de sa propre vie, de la responsabilité pour la culpabilité d'autrui même s'il me persécute (formule extrême que Levinas nuance toujours immédiatement).
    Cette mutation du souci pour soi en souci pour autrui, de la subjectivité qui ne se définit plus comme persévérance dans l'être, accaparement et domination, mais au contraire comme sujétion, ce "retournement ontologique", est ce qui, pour Levinas, constitue la véritable humanité de l'homme.

  26. #25
    invite6b1a864b

    Re : L'altérité

    Comme dirait Buddha : la perfection (ou le salut, je sais plus) est dans la voie du milieu...

  27. #26
    invite91d5e7ca

    Talking Re : L'altérité

    JOYEUX NOEL BONNE ANNEE ET BONNES VACANCES, je ne serais pas là pendant un moment alors amusez vous bien....et j'essaierai de trouver la juste mesure pour ne pas sombrer dans le perfectionnisme abusif ne t'en fais pas c'est ma resolution pour l'année qui vient!!!!!!!!BISOU A TOUS!!!!!!

  28. #27
    invite63ea3fef

    Cool Re : L'altérité

    Citation Envoyé par ashanty10
    ce "retournement ontologique", est ce qui, pour Levinas, constitue la véritable humanité de l'homme.
    C'est bien dit tout ça, mais moi je ne connais pas de rapports humains qui ne soient fondés sur des rivalités d'intérêts ! Lévinas pensait peut-être que les gens se marient et procréent selon la loi du pur Amour de Fénelon ?

    J'ai appris quelque part que ce sont les rapports réciproques de l'intelligence humaine à l'être et de l'être à l'intelligence humaine, qui constituent l'homme en son essence. Hum, encore une autre façon de voir j'ai l'impression !