né en 17 à leidenstadt
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né en 17 à leidenstadt



  1. #1
    invite70fcb77e

    Jaimerai vos impression sur cette chanson de JJG :

    Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt
    Sur les ruines d'un champ de bataille
    Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
    Si j'avais été allemand ?
    Bercé d'humiliation, de haine et d'ignorance
    Nourri de rêves de revanche
    Aurais-je été de ces improbables consciences
    Larmes au milieu d'un torrent ?

    Si j'avais grandi dans les docklands de Belfast
    Soldat d'une foi, d'une caste
    Aurais-je eu la force envers et contre les miens
    De trahir, tendre une main ?

    Si j'étais née blanche et riche à Johannesburg
    Entre le pouvoir et la peur
    Aurais-je entendu crs cris portés par le vent
    Rien ne sera comme avant ?

    On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres
    Caché derrière nos apparences
    L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau ?
    Ou le pire ou le plus beau ?
    Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau
    S'il fallait plus que des mots ?
    Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt

    Sur les ruines d'un champ de bataille
    Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
    Si j'avais été allemand ?
    Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps
    D'avoir à choisir un camp

    -----

  2. #2
    invite09c6c378

    Elle est ... réaliste...

  3. #3
    Coincoin

    Mais si j'étais né en 17 à Leidenstadt, je ne serais pas moi...

  4. #4
    invitea03fa308

    Bonjour

    Par le biais de cette chanson , JJG , peu contribuer a rendre meilleur cet ideal
    que nous apellons " humain "

    Merci et bravo JJG

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invitefae0b27c

    Je suis d'accord avec Coincoin : difficile de deviner qui j'aurais été en ayant grandi dans d'autres conditions en un autre temps à un autre endroit que ceux qui m'ont fait tel que je suis aujourd'hui...

    MKBJ, toi t'es toi.

  7. #6
    Cécile

    J'ai toujours trouvé cette chanson magnifique.
    Je me suis souvent demandé ce que j'aurais fait dans des circonstances difficiles, par exemple sous l'occupation.
    Ma conclusion est : je ne peux pas le savoir tant que je ne suis pas dans cette situation. Je ne me connais pas vraiment. Je serais peut-être très courageuse, ou bien très lâche.
    Mon autre conclusion est celle de Goldmann :
    Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps
    D'avoir à choisir un camp

  8. #7
    Narduccio

    Une de mes belles soeurs déteste cette chanson car elle pense qu'il s'agit d'escuser le nazisme ou le racisme. Or cette chanson est l'antithèse du nazisme ou du racisme. Tant qu'il y aura des gens pour ce poser de telles question il y a un espoir pour le genre humain. Un raciste ou un nazi ne tente pas de se mettre à la place d'un autre. De toute façon il méprise trop les autres pour désirer se mettre à leur place.
    Cette chanson est plein d'humanisme et j'espère qu'elle est étudié en classe car par les temps qui courent elle est d'UTILITE PUBLIQUE.

  9. #8
    invitecb70ab37

    JJG est un fin observateur et ce n'est pas la seule chanson de cette qualité qu'il ait fait.
    Outre le fait que les populations germaniques furent humiliées par les conditions de défaite lors de WW1, il faut aussi dire que ceux qui étaient contre le régime du IIIeme Reich avaient été gazées depuis longtemps (puisque les camps déportation furent inaugurés par les citoyens allemands eux-mêmes!) et que ceux qui restaient n'avaient pas vraiment le choix.

    Stéphane

  10. #9
    Narduccio

    Steph a dit:
    Outre le fait que les populations germaniques furent humiliées par les conditions de défaite lors de WW1
    Il y a quelques années des historiens se sont demandés s'il la vraie faute n'avait pas été d'accepter un armistice le 11/11/1918. Car l'armistice avait masqué l'effondrement des armées allemandes en octobre et novembre 18. Si les allemands avait vu sur leur sol leurs armées débandées poursuivies par les armées alliées la théorie du "coup de poignard dans le dos" n'aurait pas tenu. En réalité, les armées alliées était aussi exténuées que les armées allemandes et Clémenceau ainsi que Joffre ont bien compris qu'il était illussoire de vouloir continuer.
    De plus il est facile de réécrire l'histoire.