[Physiologie] Mémoire de la femme, mémoire de l'homme ??, - Page 2
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Mémoire de la femme, mémoire de l'homme ??,



  1. #31
    invitef57a62b8

    Re : mémoire de la femme, mémoire de l'homme ??,


    ------

    Citation Envoyé par kinette Voir le message
    Bonjour,
    Attention aux raisonnements basés sur des liens de causalité en oubliant tous les autres facteurs et en extrapolant.
    Le stress n'est pas "la cause générale de perte de mémoire".
    D'ailleurs il peut aussi, quand il n'est pas trop élevé, être un stimulant pour la mémoire (sans pression, je n'aurais certainement pas appris toutes ces de réactions chimiques pour des exams de fac).
    Le stress n'empêche pas d'avoir une bonne alimentation, ni de dormir (à très haut niveau il peut empêcher de dormir, mais ça dépend aussi de comment il est géré... seulement chez les jeunes, les problèmes de sommeil sont bien plus liés à de mauvaises habitudes ): c'est une question d'hygiène de vie, et les gens se trouvent un peu facilement des excuses en invoquant le stress.

    K
    salut!!
    oui je comprend donc le stresse peut etre un element favorable comme il peut etre defavorable ça depond juste de la magniére dont il est géré

    -----

  2. #32
    Cendres
    Modérateur

    Re : mémoire de la femme, mémoire de l'homme ??,

    Citation Envoyé par marimar Voir le message
    bonjour Cendres
    les études parle des cas gènérale - que le facteur stress plus élevé chez la femme -
    merci de voir les autres informations au message 7 .

    http://forums.futura-sciences.com/post1306865-7.html


    Je sais lire, merci, et justement pour cela que je réponds.
    Etudes générales...comment? Par qui? Quels protocoles?
    Et quid des mâles (question restée sans réponse)?

  3. #33
    inviteea090786

    Re : mémoire de la femme, mémoire de l'homme ??,

    Citation Envoyé par Gwyddon Voir le message
    marimar soyons clair : on attend toujours tes références scientifiques. fenkys a raison : aucune de tes références dans ce fil ne sont celles d'articles scientifiques. Un article sur un site de médecine "alternative" ou un article d'un journal à grand tirage ne sont PAS des références utiles au débat.

    Si tu veux que le débat avance, essaye de respecter cette règle de bon sens. Merci.

    bonjour .
    je voulais vraiment qu’entame un très bon débat scientifique à ce sujet

    a mon avis il y a 2 cote
    -le cote psychologique dont le point – la femme plus stress que l’homme !
    -et le cote neurophysiologique -effet de stress sur la mémoire et cortisol
    et aussi le rôle de l’hormone oestrogène sur la capacité mémoire femme


    Commencent par

    le rôle de l’hormone oestrogène sur la capacité mémoire femme


    voilà certain dossier

    Deux chercheuses de McGill démontrent que la baisse de l'œstrogène altère la mémoire de travail chez les jeunes femmes

    http://francais.mcgill.ca/newsroom/news/?ItemID=20786


    Site web : http://dx.doi.org/doi:10.1016/j.psyneuen.2006.05.004


    voir aussi

    B - Les oestrogènes
    Une étude montre que l'on observe sur les scans cérébraux de femmes postménopausiques sous œstrogènes des signes distincts d'activité lorsqu'on demande à celles-ci de se rappeler des séries de mots ou de figures abstraites. Quand on compare leurs scans avec ceux des femmes recevant un placebo, on s'aperçoit que l'activité cérébrale est plus grande chez les femmes sous œstrogènes, avec une prédominance de l'hémisphère gauche lorsqu'elles mettent ces mots ou ces figures en mémoire et une prédominance de l'hémisphère droit lorsqu'elles les restituent.
    Cette étude montre que les œstrogènes modifient la façon dont l'information circule dans le cerveau et Sally Shaywitz constate que les différences ressemblent à celles que l'on peut observer lorsqu'on compare des sujets jeunes à des sujets plus âgés. Voilà qui devrait encourager davantage encore les femmes qui envisagent un traitement de substitution hormonale et qui conduit aussi à s'interroger sur les effets que les œstrogènes, et peut être aussi d'autres hormones sexuelles, pourraient exercer sur le cerveau dès l'âge de la puberté. Pour tenter de répondre à cette question, Sally Shaywitz mène actuellement une étude longitudinale chez des personnes se situant dans cette tranche d'âge. Cette recherche prolonge les travaux que Sally Shaywitz, son mari le Dr Bennet Shaywitz et leur équipe de Yale, consacrent depuis plusieurs années à la dyslexie. Ces travaux ont pour but d'étudier les circuits neuronaux sous-tendant la lecture et de permettre de comprendre les altérations de ces circuits aboutissant à la dyslexie. On sait aujourd'hui que le traitement du langage a pour préalable la capacité à décomposer les mots en phonèmes, qui sont la plus petite unité du langage parlé. Lire, c'est segmenter le mot écrit en phonèmes le composant et que représentent les lettres. La dyslexie résulte d'une incapacité du cerveau à opérer cette segmentation. Sally Shaywitz fait observer que l'une des régions du cerveau dont l'activité était renforcée chez les femmes sous œstrogènes – le lobe pariétal inférieur – est la même que celle dont elle a démontré qu'elle intervenait dans le stockage de l'information phonologique.
    "Nous pensons que les œstrogènes pourraient avoir un rapport avec la lecture, explique Sally Shaywitz, et l'observation selon laquelle les œstrogènes augmentent l'activité d'une région du cerveau dont dépend le stockage de l'information phonologique est une découverte qui conforte considérablement cette hypothèse."
    http://www.futura-sciences.com/fr/co...525/c3/221/p6/


    voir encore

    L’œstrogène pour garder la mémoire
    par Mélody Enguix
    L’œstrogène, pris au moment de la ménopause, prévient le déclin de la mémoire chez les femmes, selon les recherches de Barbara Sherwin, de l’Université McGill.
    Barbara Sherwin étudie la psychoneuroendocrinologie. Comme elle l’explique, ce mot un peu effrayant désigne l’étude des effets possibles des hormones sur le cerveau. Et parmi toutes les hormones, celle qui a retenu son attention ces dernières années, c’est l’œstrogène. Elle est produite à 90 % par les ovaires. Lorsque, à partir de 60 ans, les ovaires d’une femme s’atrophient, le taux d’œstrogène devient aussi faible que pendant l’enfance. « Les ovaires semblent génétiquement programmés pour vivre une cinquantaine d’année, explique la chercheuse. Si bien qu’en dépit de l’allongement de l’espérance de vie, l’âge de la ménopause reste stable et le temps de vie post-ménopause augmente. »
    Or, cette baisse du taux d’œstrogène jouerait un rôle-clé dans le vieillissement de la mémoire. Mais qu’on se rassure, pas toutes les formes de mémoire : « le vieillissement normal ne menace ni la mémoire immédiate, ni la mémoire des événements passés. Seul l’apprentissage de nouveaux éléments devient plus difficile avec l’âge. »
    Contradiction
    Au début, tout allait bien : les différentes études montraient clairement le lien entre œstrogène et mémoire. Une étude américaine à long terme, la Women’s Health Initiative Memory Study, portant sur plus de 4500 femmes de plus de 65 ans, aurait dû confirmer ces résultats. Mais au contraire, au terme de l’étude, la mémoire de celles qui, pendant quatre ans, avaient pris de l’œstrogène et la mémoire de celles qui n’avaient eu qu’un placebo, montraient le même déclin.
    C’est en comparant les femmes étudiées que Barbara Sherwin a pu proposer une explication : et le facteur-clef, c’est l’âge. Si l’œstrogène peut protéger une femme jeune de futures pertes de mémoire, il est inutile une fois le processus de dégradation enclenché. De nouvelles études, sur des animaux et des humains, le confirment : la mémoire de rattes à qui on a enlevé les ovaires retrouve sa vivacité d’avant l’ablation si on leur donne de l’œstrogène dans les trois mois suivant l’opération, tandis qu’après 10 mois, le même traitement n’a plus d’effets.
    D’où l’hypothèse d’une période critique : pour Barbara Sherwin, c’est dans une période de deux ou trois ans autour de la ménopause, soit vers 50-53 ans, que la prise d’œstrogène aurait des effets bénéfiques durables sur la mémoire d’une femme.

    http://www.sciencepresse.qc.ca/archi...pque0306d.html



    a discuter !!!!

    cordialement

  4. #34
    kinette

    Re : mémoire de la femme, mémoire de l'homme ??,

    Au début, tout allait bien : les différentes études montraient clairement le lien entre œstrogène et mémoire. Une étude américaine à long terme, la Women’s Health Initiative Memory Study, portant sur plus de 4500 femmes de plus de 65 ans, aurait dû confirmer ces résultats. Mais au contraire, au terme de l’étude, la mémoire de celles qui, pendant quatre ans, avaient pris de l’œstrogène et la mémoire de celles qui n’avaient eu qu’un placebo, montraient le même déclin.
    C’est en comparant les femmes étudiées que Barbara Sherwin a pu proposer une explication : et le facteur-clef, c’est l’âge. Si l’œstrogène peut protéger une femme jeune de futures pertes de mémoire, il est inutile une fois le processus de dégradation enclenché. De nouvelles études, sur des animaux et des humains, le confirment : la mémoire de rattes à qui on a enlevé les ovaires retrouve sa vivacité d’avant l’ablation si on leur donne de l’œstrogène dans les trois mois suivant l’opération, tandis qu’après 10 mois, le même traitement n’a plus d’effets.
    D’où l’hypothèse d’une période critique : pour Barbara Sherwin, c’est dans une période de deux ou trois ans autour de la ménopause, soit vers 50-53 ans, que la prise d’œstrogène aurait des effets bénéfiques durables sur la mémoire d’une femme.
    J'aime beaucoup le "rattrapage" scientifique... reste à tester la seconde hypothèse chez l'homme

    K
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  5. #35
    inviteea090786

    Lightbulb Re : mémoire de la femme, mémoire de l'homme ??,

    Citation Envoyé par kinette Voir le message
    J'aime beaucoup le "rattrapage" scientifique... reste à tester la seconde hypothèse chez l'homme

    K
    pardon kinette; je pense que je n’ai pas bien saisie votre point de vue
    je vous propose ces résultats déjà mentionner dans l’article

    " Les chercheuses sont parvenues, pour la toute première fois, à isoler le lien œstrogène-mémoire au sein d'une population plus jeune. Après avoir été soumises à un traitement suppresseur de l'œstrogène pendant quatre semaines, les sujets ont présenté une baisse marquée de la performance lors de tests sur la mémoire de travail.
    « Nos résultats indiquent que la mémoire de travail est affectée par le taux d'œstrogène, et ce, peut importe l'âge. L'un des moyens de préserver la mémoire de travail est de prendre de l'œstrogène dès lors que les signes de la ménopause commencent à ses manifester »,


    http://francais.mcgill.ca/newsroom/news/?ItemID=20786

    à vous ….

  6. #36
    kinette

    Re : mémoire de la femme, mémoire de l'homme ??,

    Bonjour,

    Connaissant les conséquences de la ménopause (bouffées de chaleur, perturbation du sommeil...) je me demande s'il faut imaginer un lien direct entre hormones et mémoire, ou s'il ne faudrait pas envisager que le lien pourrait être indirect...
    Je parie qu'on obtiendrait des résultats similaires avec les hormones thyroïdiennes (cf. l'état de grande fatigue ressenti par les opérés de la thyroïde avant qu'on arrive à stabiliser leur état), ainsi qu'avec de nombreux autres facteurs qui peuvent agir sur la condition générale.
    Je lisais par exemple il y a peu que les oxyures chez les enfants entraînent des perturbations du sommeil, et qu'on s'aperçoit souvent d'abord que l'enfant est fatigué, irritable, avant de trouver la cause... si jamais on se rendait compte que l'infection par oxyures limite la mémoire, faudrait-on en conclure une action des oxyures sur le cerveau?

    Désolée d'être sceptique, mais je suis toujours prudente avec l'analyse de corrélations...

    K
    PS: OK en cherchant un peu on trouve abondance de littérature sur le sujet... reste plus qu'à tester sur ces messieurs en leur donnant aussi des oestrogènes
    Dernière modification par kinette ; 07/10/2007 à 20h53.
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  7. #37
    Cendres
    Modérateur

    Re : mémoire de la femme, mémoire de l'homme ??,

    Surtout que, comme je l'ai déjà fait remarquer, les hommes, avec leur faible taux d'oestrogènes, quels résultats sur la mémoire?
    Les hormones mâles ont-elles un rôle, pour compenser l'absence d'oestrogènes, et pour ne pas que l'on ait une mémoire trop pourrie?

  8. #38
    kinette

    Re : mémoire de la femme, mémoire de l'homme ??,

    Citation Envoyé par Cendres Voir le message
    Surtout que, comme je l'ai déjà fait remarquer, les hommes, avec leur faible taux d'oestrogènes, quels résultats sur la mémoire?
    Les hormones mâles ont-elles un rôle, pour compenser l'absence d'oestrogènes, et pour ne pas que l'on ait une mémoire trop pourrie?
    [humour on]Bah c'est bien connu, les hommes oublient facilement plein de choses, comme les dates d'anniversaire, etc...[humour off].

    K
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

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