Nos dents sont elles "mal adaptées"?

[invite23876543123]

Pour répondre à la question : "nos sont-elles mal adaptées ?" je dit adaptanons-nous à nos dents !

Pour la question précédente j'aurai tendance à dire que l'épigénétique prend une part de + en + importante chez homo sapiens !
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[invitec4ed223a]

1. Nos dents ne sont pas mal adaptées, sinon toutes celles de tous les animaux le seraient également. C'est le régime alimentaire actuel qui n'est pas adapté à nos dents, (suivant où). Il va cependant de soi que la médecine au sens large laisse s'instaurer des déficiences génétiques dans la population.
2. L'argument selon lequel avoir les dents en mauvais état n'empêche pas la reproduction est fallacieux puisqu'il s'agit ici d'une question de sélection sexuelle essentiellement. Peu importe les "on doit pas vivre dans l'même monde alors", le fait est que l'état des dents est un moyen, parmi d'autres, de sélection, réciproque, du partenaire car il indique une plus ou moins bonne résistance aux parasites/pathogènes ou la qualité du régime alimentaire.
Dire que des dents pourries et une haleine fétide n'empêche pas la séduction c'est effectivement vivre dans un autre monde.
3. A sujet de la pilosité, l'argument du vêtement est bidon. La question est complexe. Déjà, la pilosité est très variable d'une population à une autre et d'un individu à l'autre. Ensuite, il ne faut pas oublier que maintenir une température du corps acceptable est le premier souci de tout mammifère, en terme de survie. Il y a donc plutôt à mon sens une sélection pour la conservation de la pilosité. Mais si l'on compare aux autres grands singes, l'homme est ridiculement glabre. Le vêtement est très important, culturellement aussi. Ainsi, il peut être prétendu que la fonction du poil étant remplie par celle du vêtement, l'existence du poil n'a plus lieu d'être. Cependant, le poil rempli d'autres fonctions et les pressions de sélection ne sont pas suffisamment fortes pour faire disparaître totalement ce trait en quelques centaines de générations.
Parmi les hypothèses récentes avancées, la plus vraisemblable est la suivante : l'humain est néoténique. Cette affirmation est congruente avec de nombreuses autres caractéristiques de l'humain, notamment la forme et la taille du crâne et la longueur de l'intestin.

[shmikkki]

Peu importe les "on doit pas vivre dans l'même monde alors", le fait est que l'état des dents est un moyen, parmi d'autres, de sélection, réciproque, du partenaire car il indique une plus ou moins bonne résistance aux parasites/pathogènes ou la qualité du régime alimentaire.

Euh ... non pas du tout.
C'est très simple: C'est quoi la sélection? = Différentiel de fitness (succès reproducteur).
Donc ... pense-tu qu'il y est une différence au niveau du succès reproducteur à l’échelle mondiale entre les gens sur la base de leur dents?
Ce dont tu parle est la sélection corrélationnelle. Mais elle est très difficile à estimer, et même remise en doute.

Ensuite, il ne faut pas oublier que maintenir une température du corps acceptable est le premier souci de tout mammifère, en terme de survie. Il y a donc plutôt à mon sens une sélection pour la conservation de la pilosité.

A notre époque, cette sélection est inexistante.

Cependant, le poil rempli d'autres fonctions et les pressions de sélection ne sont pas suffisamment fortes pour faire disparaître totalement ce trait en quelques centaines de générations.

Il n'y a pas que la sélection ...
Si un trait n'est pas / plus sous sélection, il n'a aucune raison de disparaître.

[Salamandre]

Il faut faire attention à la diversité de l'accessibilité aux soins sur la planète. Je serais étonné qu'il n'y ai aucun décès lié à une septicémie d'origine dentaire sur la planète. A noter aussi que les problemes dentaires sont reliés aux risque d'endocardite, diabète ou cancer par exemple.
(un dentiste)