Bonjour,
J'ai un petit soucis concernant la compréhension de fréquence de résonance en RMN, je n'arrive pas à comprendre si cela correspond à une perte d'énergie ou bien a la fréquence de rotation de l'aimantation M autour de l'axe oz, si quelqu'un pouvait m'éclairer la dessus
Merci !
EN RMN, les dipoles magnétiques observés sont les noyaux atomique (d'où le nom de résonance magnétique nuclaire)
En très gros, dans les machines modernes, tu as un aimant permanent qui imprime un fort champ magnétique statique, qui évolue peu, dans l'échantillon.
Pour analyser l'échantillon, on envoie un autre champ magnétqiue, très court, un pulse, cette fois ci
Pour expliquer un phénomène compliqué, on a souvent recours à une explication imagée..
Cette explication imagée, c'est la precssion de larmor, ou vitesse de precession (de rotation autour de l'axe du champ magnétique permanent) qui a lieu pednant l'excitation de l'échantillon.
La vitesse de precession dépend du champ magnétique appliqué.
Il faut donc envoyer un pulse d'une fréquence voisine de cette fréquence là, sinon tes noyaux ne seront pas impactés (ou peu).
cette fréquence dépend :
-de la nature du noyau
-de l'intensité du champ magnétique statique.
D'ailleurs, les spectros ne sont plus données pour leur champ magnétique en Tesla, mais plutôt pour la fréquence nécéssaire pour exciter le proton.
Une fois excité, les noyaux sont laissé à revenir à leur état d'équilibre : il réemettent un champ magnétique qui est mesuré et retraité.
Le déplacement chimique c'est autre chose mais c'est ce qui interesse vraiment l'analyste en général.
Ton déplacement chimique, qui correspond à la position des pics que tu peux voir sur un spectre après tranformée de fourier, c'est autre chose. Imagine une molécule et deux protons bien différents, le H d'un acide carboxylique COOH et le H d'un banal groupement méthyle CH3. Dans le cas du COOH, du fait de la présence d'oxygènes, tu as un gros nuage electronique autour, plus gros qu'autour du CH3.
Le H carboxylique recoit donc moins de champs magnétique, comme si le nuage électronique faisait un barrage, un écran au champ magnétique.
C'est cet écran qui est quantifié. Comme ceux-ci sont tabulés, on peut ainsi revenir à la structure de la molécule.
La RMN c'est fascinant
Merci beaucoup pour ta réponse très complète
