Actu - Covid-19 : « Le virus est avec nous pour toujours », prévient l’OMS
« Nous aurons des jours meilleurs et nous retrouverons les jours heureux », avait promis Emmanuel Macron dans son allocution du 13 avril qui avait ouvert la voie au déconfinement. Aujourd’hui,...
Lire la suite : Covid-19 : « Le virus est avec nous pour toujours », prévient l’OMS
Tout comme pour le sida et bien d'autres maladies pour laquelle il n'y a pas de solution.
Les mesures barrières seront permanentes afin de s'en protéger.
Les hôpitaux vont-ils renforcer les moyens humain et matériels afin de parvenir à traiter toutes les personnes malades pour n'importe quelle maladie et autres interventions comme les opérations ?
Faire tout pour la paix afin que demain soit meilleur pour tous
A quoi joue Futura Science en lancant des titres terrifiants de ce genre ?....Et a quoi joue l'OMS en disant de telles choses ?..
Car :
1) comment l\OMS peut elle etre si peremptoire et pretendre a predire l'avenir lointain ? sur quels faits scientifiques se base t elle pour etre si sure de cela ?
2) et meme si le virus "est la pour toujours", qui peut rejeter l'hypothese qu'il devienne endemique et qu'il fasse de moins en mojns de degats ? car un titre de ce genre sous entend fortement "il sera la pour toujours, et ca va etre chaque hiver la meme chose, l'enfer sur terre, jusqu'a la fin des temps"...
Marre de ce biais de mauvaises nouvelles incessantes a propos du virus ! On dirait un concours a qui annoncera le plus de mauvaises nouvelles a la minute !
Aller dans le sens de la psychose est très porteur.....
Hélas, maintenant, ce que je crains le plus, ce n' est pas le virus lui-même (quoique ce truc est extrêmement vicieux.....).
Il attaque notre vie, mais pas l' environnement indispensable à cette vie.
Ce qui est encore plus inquiétant, ce sont les réactions irrationnelles qu' il provoque..... ce sont elles qui vont conduire à notre perte.....
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
J’apporterai au "1" une nuance sur le fait que l'affirmation péremptoire serait le fait de Catherine Smallwood,responsable des situations d'urgence à l'OMS-Europe d'après une interview donné au Parisien: interview qui n'est pas accessible à une lecture gratuite. Au 2 je nuancerai le fait que le "pour toujours" devient "long" dans l'article et cela en fonction de différents paramètres (acceptation et accessibilité de la vaccination..).Envoyé par syborgg
Bref j'ai particulièrement isolé "La fameuse stratégie du tester-tracer-isoler, qui a réussi en Asie, pose de sérieux problèmes de liberté individuelle." en tant que message subliminale caché au fond de l'article: débat portant potentiellement une certaine raison scientifique en tant que nécessité de la décision politique.
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Totalement d'accord avec toi : de plus en plus de psychologues disent d'ailleurs qu'on est en train d'assister a une crise de psychose collective (ce qui me fait en effet beaucoup plus peur que le virus lui meme).
Quoi qu'il en soit, je trouve tres malsain que Futura Science se joigne au coeur des porteurs de mauvaises nouvelles sans nuance... lamentable.
Liet Kynes : merci pour la precison a propos du 1). En revanche je n'ai pas compris ton argument sur le 2).
Bonsoir,
Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant, seul un niaiseux pourrait croire le contraire, comme il existe un réservoir animal il n'y a aucune chance pour voir ce virus disparaitre. Bis repetita le rhume est dans certains cas du à un coronavirus(ni vaccin ni immunité) et il existe depuis des siècles (millénaires?).
Il va falloir apprendre à vivre normalement ou presque avec.
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
Oui, mais l'accent semble etre mis dans ce genre de message percutant sur l'aspect terrible du fait qu'il soit la pour toujours. C'est cela que je denonce, pas que le virus devienne endemique et rejoigne la cohorte de ses petits copains qui nous causent des rhumes, ce qui est en effet le plus probable. Bien sur qu'il ne disparaitra jamais (meme si jusqu'a recemment certains epidemiologistes proposaient des strategies d'elimination totalememnt illusoires).
Dernière modification par syborgg ; 05/11/2020 à 20h01.
J'espère bien qu'on n'est pas condamné à porter des masques tout le temps. Certains le vivent très mal et il faut espérer qu'on trouvera un vaccin efficace. Quant à la psychose, c'est bien ce qu'il y a de plus dangereux, or entre le fake news et les complotistes, on est bien mal barrés. Je pense entre autre qu'il faudrait mieux encadrer les réseaux sociaux, seulement qui en a les moyens ? Ce serait un énorme travail qui nécessiterait sans doute un gros budget.
Pour ce qui est de vivre dans la peur... Y sommes-nous donc condamnés ? (je ne le crois pas)
re
il faut bien attirer le lecteur!
Depuis le début de la pandémie cette prospective est claire pour ceux qui ont pris le temps de s’intéresser au sujet; Mais effectivement ce n'est pas réjouissant.
Espérons toutefois qu'une thérapie efficace sera trouvée , vaccin ou traitement médicamenteux, pour limiter la casse.
Malgré mon age déjà avancé je n'ai pas peur du virus mais des effets collatéraux de la crise sociale/économique qui vient.
JR
Dernière modification par jiherve ; 05/11/2020 à 20h14.
l'électronique c'est pas du vaudou!
Le terme pour toujours est relativisé dans l'article et il est évoqué une durée "longue et incertaine" .. cette durée pouvant être source de plus de souffrances que le virus et la solution asiatique est subtilement proposée. D’où ma remarque : débat portant potentiellement une certaine raison scientifique en tant que nécessité de la décision politique.
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Bonsoir, en restant optimiste, l'épidémie de 1918-19 a bien disparu d'elle même alors pourquoi pas celle-ci ?
Ce covid-19 est-il plus terrible que celui qui a sévit il y a un siècle ?
Faire tout pour la paix afin que demain soit meilleur pour tous
Les moyens?
ils existent: deep learning + word vectors + fonctionnaires zélés.... et le financement ad hoc, on le trouve.....
mais qui serait .... le "qui" ? ...... qui..... créerait cette cinquième colonne du Ministère de la Pensée (cf Orwell. 1984...) et ensuite, ..... qui profiterait de ce pouvoir souverain sur la pensée des Autres?
Filtrer (euphémisme pour 'censurer'....) l' expression populaire, ce n' est pas instruire ni éduquer les gens .......
Censure, c'' est seulement bien moins fatiguant que réfuter* patiemment les âneries de certains ; cela permet aussi de faire accepter sans broncher ses propres mensonges.....
*pour éduquer, comme pour réfuter efficacement; encore faut-il être soi-même crédible.....
Dernière modification par Bounoume ; 05/11/2020 à 22h02.
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
l'épidémie disparaitra forcément, au pire quand la grande majorité des personnes susceptibles d'en mourir seront effectivement mortes.
La pandémie de "grippe espagnole" ne s'est terminée qu'après qu'un tiers de la population mondiale ait été infecté (et 2 à 6% décédés), probablement grâce à l'effet de l'immunité collective.
Mais le virus H1N1 n'a pas disparu pour autant : il est réapparu plus tard sous une forme moins virulente et reste responsable d'une partie des grippes saisonnières. Et ce n'est que grâce au vaccin que la mortalité qu'elles causent annuellement reste "acceptable".
Le Covid ayant un taux de reproduction plus élevé, sans mesures barrière ce sont probablement plus de 50% de la population mondiale qui devraient être infectés avant que la pandémie commence à s'éteindre (à part dans des pays capables de maintenir un isolement strict, mais dont la population restera susceptible à la fin de cet isolement).
Avec une létalité heureusement plus faible que celle de la grippe espagnole, mais surtout grâce aux progrès de la médecine depuis un siècle. La létalité augmenterait fortement, en particulier dans les pays "riches" à la population plus âgée, si les hôpitaux n'arrivaient plus à sauver la grande majorité des patients gravement atteints (en France, environ 2,5% des personnes infectées).
En l'absence de vaccin mais en comptant quand-même sur l'effet de immunité acquise(*) par les personnes infectées, il faudra plusieurs vagues de l'ampleur de la première (et de la seconde...) avant qu'une assez grande partie de la population soit immunisée pour que l'épidémie se termine naturellement. Et il faut évidemment être capable d'aplatir ces vagues pour permettre au système de santé de les absorber sans provoquer une létalité plus importante.
(*) dont la durée est hypothétique. Les anticorps n'étant plus détectables au bout de quelques mois dans de nombreux cas, c'est plutôt sur l'immunité cellulaire (lymphocytes T) qu'il faut compter pour une protection à plus long terme. Mais d'une part celle-ci ne sera que partielle, d'autre part on ne sait pas à quel point les personnes réinfectées (possiblement sans gravité grâce aux cellules T) seront contagieuses.
C'est dans ce sens qu'il faut se préparer à vivre assez longtemps avec le virus. Sans dramatiser pour autant : un bon respect des mesures (distanciation, gestes barrière et port du masque là où il est nécessaire)(**) éviterait d'avoir à remettre sous cloche périodiquement une partie de la population, au détriment de la vie économique et sociale (et démocratique).
(**) mesures pouvant être différenciées dans le temps et géographiquement suivant la circulation du virus, à condition de disposer d'indicateurs fiables permettant de la mesurer et de moyens suffisants pour que le tester/tracer/isoler soit efficace : dès que la majorité des cas échappe à la détection précoce dans une région, les mesures devraient y être plus strictes (à moins que la population soit suffisamment informée et auto-disciplinée pour appliquer de simples recommandations. Mais cela suppose qu'elle soit capable de privilégier l'intérêt général aux intérêts particuliers et pour cela, qu'elle ait confiance dans l'expertise des scientifiques et dans les autorités politiques, confiance malheureusement dégradée dans de nombreux pays).
Et augmenter les lits de rea et le personnel qui va avec c'est pas une option ?....Et mettre le paquet et les moyens financiers sur la protection des plus vulnerables au lieu de depenser des milliards sur des politiques de test generalises c'est pas une option ?...
Raisonnement apparemment totalement faux : une large partie de la population a respecte les mesures depuis Juin, et pour autant on se retrouve encore avec un gros probleme de saturation des hopitaux.un bon respect des mesures (distanciation, gestes barrière et port du masque là où il est nécessaire)(**) éviterait d'avoir à remettre sous cloche périodiquement une partie de la population, au détriment de la vie économique et sociale (et démocratique).
Bonjour à tous, par l'absentéisme du personnel, chez nous actuellement on donne l'autorisation aux étudiants infirmiers non diplômés d'aider dans les hôpitaux et idem pour les étranger n'ayant pas de diplôme reconnu chez nous.
Déjà avant que le virus ne soit présent, les services d'urgences étaient déjà débordés, alors actuellement être contraint d'entrée en urgence, comment voulez-vous être soigné correctementvoilà le résultat du non remplacement des personnes qui sont partis à la retraite et les coupent dans les budgets.
Y entrée actuellement, c'est un grand risque de creuser sa tombe
Faire tout pour la paix afin que demain soit meilleur pour tous
ça fait partie des moyens à mettre en oeuvre, dans la mesure du possible (ce n'est pas que financier, il faut du temps pour former des soignants aptes à exercer en réa - sans trop dégarnir les autres services hospitaliers). Et qui l'ont déjà été : le nombre de lits de réa a été doublé durant la première vague; il reste donc probablement une "certaine" capacité disponible, sous réserve que les personnels le soient aussi.
Mais ce n'est pas extensible à l'infini, donc on ne peut évidemment pas laisser l'épidémie progresser de manière aussi rapide qu'en septembre/octobre.
Et ça ne sert à rien de refaire l'histoire (à part pour préparer l'avenir à long terme) ; les dizaines de milliers de soignants qui n'ont pas été formés ou qui ont quitté les hôpitaux ces dernières décennies ne pourront pas être remplacés en quelques mois.
Quant à la protection des plus vulnérables, qu'est-ce que tu proposes ?
Les isoler (pour les résidents EHPAD, encore plus qu'ils le sont déjà; pour les autres en limitant leurs sorties ou leurs contacts avec leurs familles) ? Leur fournir des masques FFP2 et leur interdire de voir qui que ce soit sans les porter ?
Ou compter plus généralement sur le civisme de tous pour que les plus vulnérables puisse vivre aussi normalement que possible ?
Eh bien, c'est soit que les mesures n'étaient pas suffisantes (ou l'ont été de manière quelque-peu fluctuante), soit que la "large" partie n'était pas assez large - surtout quand certaines des mesures n'étaient que des recommandations (par exemple éviter les rassemblements festifs privés trop nombreux - et évidemment sans masque), que chacun s'empressait d'interpréter à sa façon.Raisonnement apparemment totalement faux : une large partie de la population a respecte les mesures depuis Juin, et pour autant on se retrouve encore avec un gros probleme de saturation des hopitaux.
Lors des premières étapes du déconfinement, en mai/juin, le taux de reproduction est resté inférieur à 1 et le nombre d'hospitalisations a continué de baisser; sans-doute parce que la plupart des gens étaient encore sous le coup de l'angoisse créée par la première vague et plus enclins à suivre les recommandations, avant que l'impression que l'épidémie était sous contrôle prenne le dessus (impression accentuée par le discours que tenait le gouvernement à l'époque, en vue de favoriser la reprise de l'économie - en particulier de loisirs à l'occasion des vacances d'été).
C'est bien la preuve qu'une stricte application des mesures barrière peut suffire à contenir l'épidémie. C'est d'ailleurs encore le cas dans certains pays européens moins touchés par la deuxième vague.
C'est aussi dans ces conditions, tant que l'incidence est suffisamment faible, que la politique de test systématique et d'isolement des cas suspects et cas contacts (pas une politique de tests généralisés tous azimuts !) peut porter ses fruits.
D'autre part, je parlais de mesures à adapter en fonction de la situation. En particulier on a pu constater que le refroidissement brutal lors de l'arrivée de l'automne avait provoqué une forte accélération de l'épidémie, alors que le nombre de nouveaux cas semblait plutôt avoir atteint un plateau en septembre, après la rentrée.
Ce caractère saisonnier (quelles que soient ses causes) est commun avec d'autres virus respiratoires ; tant qu'on n'a pas de vaccin (et qu'on ne dispose pas de traitements, ou qu'une large partie de la population n'est pas immunisée au moins partiellement, rendant les cas graves de Covid plus rare), les mesures / recommandations pourraient prendre un caractère saisonnier - et auraient d'ailleurs globalement un effet positif sur les autres épidémies hivernales, rhumes, grippe, gastro...
Si cela avait été suffisamment anticipé à la rentrée on ne serait sans-doute pas confronté à une vague de cette ampleur.
Et le fait qu'il faille prendre des précautions plus importantes durant la période automne/hiver serait peut-être généralement mieux accepté, sachant que (à condition de ne pas faire n'importe-quoi), on pourra revivre plus normalement à partir du printemps. C'est plus un manque de visibilité sur des échéances à moyen terme et l'impression qu'il va falloir changer notre mode de vie "pour toujours" qui provoque le rejet de mesures vues comme trop contraignantes par une partie de la population.
Une fois de plus, merci Futura pour le titre
Bonsoir
Stop aux alarmistes
les épidémies sont arrivées ont décimé , peste, choléra, Ebola, grippe espagnole, grippe honk kong venant d'ailleurs des pays asiatiques,
Le tiers monde s'y est habitué et s'y accommode
Le monde industriel occidental à la population vieillissante découvre cette pandémie et la chiffre toutes les minutes
d'où une inquiétude permanente , mais légitime on le comprend véhiculée par une quantité de médias aux démonstrations contradictoires
Et l'on invoque le manque de moyens , certes oui mais c'est souvent un alibi pour contester des responsables quels qu'ils soient
ça durera un temps incertain comme toutes les pandémies mais ça s'éteindra dans quelques temps
