Je considère la conscience comme le reflet direct de l'organisme considéré comme un tout.
L'idée, de "situer" la conscience dans le cerveau, relève d'un réductionnisme simplificateur.
Il existe un concept unificateur, permettant de considérer la conscience comme propriété du vivant :
C'est celui d' état central fluctuant.
cordialementLe concept «d'état central fluctuant» est le pivot d'une approche biologique des passions.
Expression multiforme et variable de l'ensemble des neuro-humeurs, l'état central fluctuant représente l'être dans sa totalité à travers les trois dimensions qui le constituent : corporelle, extra-corporelle et temporelle. Les passions qui règlent les rapports de l'être avec le monde se déploient toujours à travers ces dernières ; elles sont ainsi l'expression de l'état central fluctuant.
L'élément liquidien et les humeurs : une communication au sein de l'organisme assurant un degré de liberté.
Si l'homme se réduisait aux seules pièces de la machine, il serait entièrement privé de liberté. Plus les espèces évoluent, plus le nombre d'intermédiaires gérant les informations du milieu extérieur et leurs relations avec les effecteurs responsables des actions augmentent.
La constance du milieu intérieur renvoie au principe de l'homéostasie.
Suivant ce principe, qui n'est qu'un référentiel fictif, tout écart à la norme provoque l'activation de mécanismes visant à ramener la grandeur perturbée à sa dimension initiale. En ce sens, les passions seraient un rappel à la norme traduisant une névrose du normal. Mais derrière cette constance supposée se joue un rééquilibrage incessant entre des éléments interdépendants et variables. -
-----