Je dois dire que cette discussion risque de ne pas durer vu ce qu'elle est.
Son sort est entre vos mains.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
c'est connu que des systèmes complexes comportent des cycles limites. Il y a des tas d'exemples dans la Nature, par exemple le cycle solaire de 11 ans, les solutions cycliques des populations proie-prédateurs. Les cycles El Nino-El Nina en sont aussi un exemple.Et si le RC actuel était simplement dû à la variabilité naturelle et normale du climat.
Maintenant si sur le long terme tout est constant, comment expliquer les variations cycliques et surtout non cycliques. Evidemment, connaissant l'historique des évènements, on peut trouver des raisons, mais démontre-t-on ces relations de cause à effet ou ne s'appuie-t-on pas seulement sur des considérations de corrélations?
Ce cycles expliquent la variabilité "non forcée". Ils existent quand le point d'équilibre est instable, le système "tourne autour" sans jamais se stabiliser. Mais en faisant des moyennes sur des temps longs par rapport aux cycles, on retrouve les bilans équilibrés.
Il est exact qu'en changeant le forçage externe, on change le point d'équilibre et le cycle attracteur, mais le problème, c'est de quantifier proprement la part de variabilité cyclique naturelle et la part systématique de déplacement du cycle. Ce n'est en rien un problème trivial, et j'ai du mal à saisir le degré auquel on arrive à les séparer en climatologie... et en particulier la possible existence de cycles à l'échelle multidécennale et centennale qu'on a forcément du mal à mettre en évidence, vu le peu de recul temporel qu'on a sur les données instrumentales.
Bon, voici donc la citation complète
La discussion porte sur les questions d'attribution, on parle des méthodes assemblistesnon, ce n'est pas vraiment ce que je disais. Quelle que soit la méthode que tu utilises, y compris les premières "modernes " que tu décris, je comprends que la validité des modèles puisse être établie par des comparaisons entre leur prédiction et la réalité, parce que l'expérience peut etre répétée un grand nombre de fois. un modèle toujours faux sera (je suppose...) éliminé, et on ne gardera que des modèles ayant une prédicabilité correcte. Et la validité de l'évaluaiton probabiliste peut etre testée vis à vis des observations.
Pour un évènement unique se passant dans 30 ans , type fonte d'un glacier ou montée des eaux, je ne vois pas bien ce qui permet de valider les prédictions et de leur attribuer un poids statistique - d'autant plus si il n'y a même pas de modèles ! je me demande bien pour les glaciers himalayens qui s'est mis à écrire un jour que c'était "très probable" et sur quoi il se basait .
Tu y réponds au paragraphe 1 et dans la première moitié de ton paragraphe 2
Tout ça, c'est bien du ressort du WG1
et brusquement ça part sur le WG2!
C'est exactement ce à quoi Damien faisait allusion.
Alors ou bien, c'est ta frappe qui a dérapé ou bien ...
en tout cas pas très rigoureux
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Yves, je ne comprends pas de quoi tu parles. Tu as toi-meme fait remarquer que c'etait dans le WG II qu'on trouvait mention de le fonte des glaciers , et c'est normal puisqu'il a la mission suivante
je parlais bien de la quantification de la probabilité de ce type d'évènement, et comment elle pouvait être faite en pratique. C'est à dire à partir de quel calcul au juste finissait-on par trouver 66 %, 90%, ou 99 %. Et en plus je ne prétends rien du tout, je posais une question.In its reports, Working Group II assesses the scientific, technical, environmental, economic and social aspects of the vulnerability (sensitivity and adaptability) to climate change of, and the negative and positive consequences for, ecological systems, socio-economic sectors and human health, with an emphasis on regional sectoral and cross-sectoral issues
Quel est le problème encore une fois et pourquoi ce procès ?
Parce que tu insistes lourdement !
merci de tes contributions éclairées, octanitro, mais au début, on m'agresse personnellement et je ne fais que répondre... un peu facile de me reprocher d'insister ensuite.
Nan mais moi je ne te reproche presque rien car tu nous ouvre des perspectives sur le RC avec Yves25 mais il est vrai que tu insistes souvent sur un point de détail alors que la résolution se veut globale ...
PS : Offrir à Lucifer mon âme en sacrifice, je boirais dans un crâne le sang du déshonneur ... ce soir je sais que Dieu est un fox à poils durs !
Il est temps de terminer cette discussion qui se perd en ergotages sans fin et posture d'incompréhension et de victimisation.
Il est peut-être finalement temps d'arrêter ces pinaillages sans fin sur le réchauffement climatique. Et ce n'est pas la peine d'ouvrir une nouvelle discussion pour ressortir à peu près les mêmes refrains.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac