Que nous avons un grand degré de liberté quand au signifié de l’étiquetage "réalité". Nous avons construit un fondement théorique assez simple qui peut se résumer à quelques règles de bases :
— A un état du système quantique est associe un vecteur d’état (ou ket d’état), élément d’un espace des états, espace vectoriel qui présente la particularité d’être défini sur les nombres complexes.
— Une grandeur physique du système n’est plus seulement représentée par l’ensemble des valeurs qu’elle peut prendre. Elle n’a de valeur, disons a, que lorsque le système est dans un état spécifique. Notons en le ket |a > (Il faut bien sûr une valeur d’une autre grandeur pour identifier l’état si la valeur a est dégénérée. Mais ce n’est que broutille technique) Ainsi, une grandeur physique est représentée par un ensemble de doublets (valeur, ket): {(a,|a>)}.
— Une équation du mouvement, dite de Schrodinger, dans laquelle l’opérateur linéaire H, l’hamiltonien du système, génère l'évolution du vecteur d’état au cours des translations dans le paramètre temps.
— Enfin, une règle aussi simple que mystérieuse : la probabilité de “trouver” l’état |ψ> dans l’état |φ> est donnée par le module carre de leur produit scalaire hermétique, |<ψ|φ>|2
Delà ce qui est nettement plus complexe est sa mise en équation (construire un modèle) relativement à une problématique visée que l'on se pose, mais cela ne dit toujours rien sur la "réalité" et la nature des choses (si tant est que cette question est un sens) alors pourquoi faudrait-il s'enfermer que dans une seule interprétation.
Je rejoins le point de vue de chaverondier, exploitons sans tabou les degrés de libertés dont nous disposons pour construire des expérimentations nous permettant : "on prédit un résultat vérifiable expérimentalement et que cette vérification invalide la prédiction."
Patrick
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