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Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?



  1. #301
    invite10421055

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?


    ------

    Ben ça parait pourtant pas très compliqué, pour un animal : c'est ce qui lui permet
    1) de maintenir son homéostasie
    2) de se reproduire.
    Si ces 2 critères suffisaient à assurer la survie d'une espèce, du point de vue de la macro-évolution, les dinosaures, les ptérodactyles et les mammouths, seraient toujours présent sur terre...

    Cordialement

    -----

  2. #302
    mh34
    Responsable des forums

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Pour l'appendice, on commence quand même à avoir un certain recul, hein...
    A quoi servent les résidus embryologiques ( hydatides sessile et pédiculée, par exemple)? A rien dans le meilleur des cas, à em..der le monde parfois.
    Pourquoi l'évolution ne s'en débarrasse-t-elle pas?
    "mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde". Albert Camus

  3. #303
    invite10421055

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Pour l'appendice, on commence quand même à avoir un certain recul, hein...
    A quoi servent les résidus embryologiques ( hydatides sessile et pédiculée, par exemple)? A rien dans le meilleur des cas, à em..der le monde parfois.Pourquoi l'évolution ne s'en débarrasse-t-elle pas?
    L'évolution se débarrasse de ce qui constitue un obstacle vital, au maintient de l' espèce. Elle "dit" en quelque sorte ce dont elle ne veut pas, sans pour autant dire ce qu'elle veut. Les vielles structures apparemment inutiles font partie de la mémoire évolutive, de l'histoire d'une espèce, de l'information encodée dans le génome. Ces structures peuvent perdurer tant qu'elle n'affectent pas directement l'adaptation de l'espèce.

    Cordialement

  4. #304
    N1C0LAS

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    C'est comme ça qu'on s'est rendu compte que l'appendice ne sert à rien
    Etes vous certaine qu'il n'a aucun rôle dans l'apprentissage de nos cellules immunitaires ?

    Je rejoins Ourobouros au moins que le fait que la conservation de structure inutile ne contredit pas le principe qu'il énonce de "moindre action" car vous vous trompez d'échelle d'observation. Si une structure nous parait à nous inutile et que son ablation n'a aucune conséquence alors vous dites que c'est un contre_argument. Je ne pense pas car le cout de la disparition de cette structure passe par la disparition de mécanisme surement indispensable par ailleurs.
    Exemple les tétons des mâles : il est très surement impossible de les enlever sans les enlerver chez les femelles AMHA.

    Donc je ne vois pas de contre-arguments, pour le moment, au fait que la nature suit ce "principe de moindre action". En effet La nature ne part pas d'une feuille blanche et va toujours au plus simple en fonction de ce qu'elle a. Le cout de la disparition de structure apparemment iniles peut être supérieur au cout de sa conservation.

    Vous connaissez surement l'exemple des claviers azerty ou qwerty. L'agencement des touches n'a plus de sens actuellement (c'était initialement prévu pour éviter aux machines à écrire de s'enrayer en tapant trop rapidement deux lettres dont les barres de tampons étaient trop proches) et on devrait les mettre par ordre alphabétique. Mais le cout de cette apparente simplification est supérieur au cout de sa conservation donc nous conservons une structure de clavier inutilement complexe. Vous avez raisons en disant que ces exemples ne manquent pas dans la nature mais vous avez tort en disant qu'il ne suive pas le "principe de moindre action"
    "On ne sait jamais de quoi hier sera fait."

  5. #305
    ansset
    Animateur Mathématiques

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Citation Envoyé par Ouroboros Voir le message
    Si ces 2 critères suffisaient à assurer la survie d'une espèce, du point de vue de la macro-évolution, les dinosaures, les ptérodactyles et les mammouths, seraient toujours présent sur terre...

    Cordialement
    ce qui me seduit/m'amuse avec Ouroboros, c'est sa réthorique.
    une vraie bête totalement adapté à l'environnement "forum internet".

    -.d'abord je répète ad vitam avec les même liens.
    - je pext dire l'inverse de ce que j'ai déjà dit tout en affirmant être dans la même démarche.
    en changeant très légèrement la manière ( hop le lapin est sorti duchapeau
    - pour celà j prend des mots similaires ce qui me permet de me rattraper aux branches.
    -je suis certain que la thermo explique quasi tout dans le monde du vivant , mais sans le dire ainsi, je refute tout arguments contraire.
    - à cette fin je prend note des "contre-exemples" en les citant comme tels, et donc en replaçant le débat sur la "macro-évolution"
    ( mes amis nous avons une équation simple et ultra-révolutionnaire, pourquoi la refuter ?
    - à l'inverse le passage de l démo au "vivant" ( assez absent ) semble justifier par "principe" .
    Il manque un lien, alors créons le !

    -à contrario,les arguments pour le " tout thermodynamique" se fonde jutement sur des "exemples" ou des analogies.
    je rajoute l vocabulaire qui s'adapte et qui parfois confusionne totalement: utilité/non-utilité, micro/macro, adaptabilité...;

    et bien vu l'exemple des dinausores , ils ont eu du mal à dissiper la météorite les pauvres !
    à l'époque, je craint fort que notre sort ne fut le même.

    et néanderthal, il "dissipait" mal ?
    merci de m redonner le sourire e ce moment pas facile pour moi.
    cordialement
    Dernière modification par ansset ; 22/12/2011 à 10h48.

  6. #306
    mh34
    Responsable des forums

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Etes vous certaine qu'il n'a aucun rôle dans l'apprentissage de nos cellules immunitaires ?
    En tout cas vu le nombre d'individus qui vivent sans et qui ne remplissent pas les hôpitaux avec leurs déficiences immunitaires diverses et variées, on peut pas considérer que ce soit capital, hein...
    vous avez tort en disant qu'il ne suive pas le "principe de moindre action"
    J'ai pas dit ça du tout, vu que j'ignore totalement ce que peut bien être ce principe. J'ai juste dit que l'évolution pouvait parfaitement conserver des structures totalement inutiles et j'ai donné des exemples. C'est tout. Pour le reste, la discussion ne m'intéresse pas, j'ai jamais rien compris à la thermodynamique et ça ne me manque absolument pas.
    "mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde". Albert Camus

  7. #307
    Cendres
    Modérateur

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Citation Envoyé par Ouroboros Voir le message
    D'un point de vue local, la nature bricole, et chaque individu a une histoire singulière, correspond à une trajectoire de l'espace des phases du paysage évolutif. Mais d'un point de vue global, sur de grandes périodes de temps, il s'agit bien d'un processus d'optimisation, qui ne retient que les formes les mieux adaptées celles qui dissipent l'énergie disponible dans l'environnement le plus facilement.
    Pas seulement...les exemples de maladaptation sont bien connus et documentés.
    N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)

  8. #308
    Cendres
    Modérateur

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Citation Envoyé par mh34 Voir le message
    J'ai juste dit que l'évolution pouvait parfaitement conserver des structures totalement inutiles et j'ai donné des exemples.
    Et même des structures se comportant en fardeau, reproductif, par exemple. Là encore, se réferer aux cas déjà donnés dans d'autres discussions sur l'évolution.

    Quand à l'utilité, effectivement on sait très bien la déterminer, tant à l'échelle individuelle que d'une population au sein de son écosystème.
    N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)

  9. #309
    invite10421055

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Pas seulement...les exemples de maladaptation sont bien connus et documentés.
    Je ne comprends pas le sens de la remarque. L'idée que la nature procède par essais/erreurs n'est pas remis en question ici.
    C'est même la base sur laquelle repose le principe de variation sélection, et qui confère à l'évolution son aspect statistique et probabiliste.
    Qu'il y ait des mal-adaptations qui puissent passer au travers les "mailles du filet" de la sélection ne suscite pas d'étonnement de ma part. Qu'une "mal-adaption" perdure sur une échelle macro-évolutive, me semble beaucoup plus aléatoire, beaucoup moins probable sans être pour autant impossible. Une fois de plus, nous nous trouvons confrontés à la définition objective du terme "mal-adaptation". Un organisme est soit viable, soit non-viable, à la naissance. Ce qui signifie que l'agencement de ses composants permet ou non la dissipation de l'énergie, fournie par son environnement.
    Mais savoir a-priori s'il est bien conformé au regard de la macro-évolution représente un tout autre défi, puisqu'on ne peut savoir a priori, comme la biosphère va évoluer.

    Cordialement,

  10. #310
    invite10421055

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Quand à l'utilité, effectivement on sait très bien la déterminer, tant à l'échelle individuelle que d'une population au sein de son écosystème.
    L'utilité au sein d'un éco-système donné, oui, mais pas en terme de macro-évolution.On ne sait dire a-priori ce qui est "le mieux adapté".

  11. #311
    Cendres
    Modérateur

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Citation Envoyé par Ouroboros Voir le message
    Je ne comprends pas le sens de la remarque.
    C'est pourtant basique: les histoires de "tout est le mieux adapté" commencent à prendre un peu de plomb dans l'aile, au fur et à mesure que l'on découvre de nouvelles espèces, et/ou que l'on étudie plus en détail certaines déjà connues.

    Citation Envoyé par Ouroboros Voir le message
    Un organisme est soit viable, soit non-viable, à la naissance.
    Ca n'est pas du tout ce dont on parle ici. On parle de taxa et de leurs évolutions. La Biologie de l'Evolution montre sans difficulté que ça n'est pas aussi simple et manichéen que ce que tu affirmes. Une espèce donnée peut parfaitement survivre dans un environnement donné avec un fardeau, tant que celui-ci n'est pas assez élevé pour plomber les futures générations.

    Donc avant de tirer quoi que ce soit comme affirmations définitives sur la thermodynamique et l'évolution, il s'agit déjà de déterminer les ratios entre les différents types de structures dissipatives (et donc les calculer suivant les différentes lignées), et rapporter ceci à des époques antérieures, et voir si cela s'applique aux différentes périodes inter-extinctions.
    N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)

  12. #312
    Cendres
    Modérateur

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Citation Envoyé par Ouroboros Voir le message
    L'utilité au sein d'un éco-système donné, oui, mais pas en terme de macro-évolution.On ne sait dire a-priori ce qui est "le mieux adapté".
    Le terme de macro-évolution étant utilisé essentiellement dans les milieux créationnistes et non-darwiniens, quelle est TA définition, et par rapport à quelles références?

    Qui plus est peu importe que cela soit sur le long terme ou pas, l'évolution incorporant les deux approches. Si la hyène tachetée est tellement mal fichue qu'elle subit une mrtalité importante à l'accouchement, c'est comme ça et c'est tout; cela prouve juste qu'à une époque donnée, X taxa sont loin d'être aussi bien adaptés que nombre de formulations populaires le laissent penser.
    Dernière modification par Cendres ; 22/12/2011 à 13h00.
    N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)

  13. #313
    invite5321ebfe

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Citation Envoyé par Cendres Voir le message
    C'est pourtant basique: les histoires de "tout est le mieux adapté" commencent à prendre un peu de plomb dans l'aile, au fur et à mesure que l'on découvre de nouvelles espèces, et/ou que l'on étudie plus en détail certaines déjà connues.
    J'ai l'impression que c'est un peu le noeud du problème, d'une part tout n'est pas transmis selon une logique adaptative, d'autre part cette "adaptativité" change en permanence avec les conditions (à un instant t, elle est en déséquilibre ou non par rapport aux nouvelles contraintes de milieu faisant que les conditions d'émergence du trait ne sont plus les conditions d'existence de l'organisme, il y a eu entretemps évolution de l'environnement adaptatif).

    On en revient un peu – me semble t il – à ce qui était déjà acté dans un précédent débat :
    - l'énergie disponible impose certainement des conditions aux limites pour le vivant (comme la gravitation ou d'autres contraintes physiques de la vie sur Terre),
    - mais le nombre de trajectoires possibles au sein de cette contrainte est potentiellement infini et les "tendances" que l'on croit observer sont simplement une sélection particulière de certaines trajectoires, en fonction du critère choisi a priori pour définir la tendance en question.

  14. #314
    invite10421055

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Citation Envoyé par ansset Voir le message
    c
    et bien vu l'exemple des dinausores , ils ont eu du mal à dissiper la météorite les pauvres !
    à l'époque, je craint fort que notre sort ne fut le même.
    et néanderthal, il "dissipait" mal ?
    merci de m redonner le sourire e ce moment pas facile pour moi.
    cordialement
    Les "catastrophes" ont leur mot à dire, dans les schémas évolutifs, mais d'un autre côté, il n'y a pas de catastrophes tous les jours, et les catastrophes,
    ne suffisent pas à expliquer l'évolution, ni à rendre compte de toutes les extinctions de masse.
    D'un point de vue thermodynamique, certaines extinctions de masse, peuvent être dues à l'appauvrissement des ressource trophiques, du à des instabilités,
    conduisant à des effets de seuil et des transitions de phases.

    Nous vivons actuellement une grande extinction de masse, et il semblerait qu'elle soit due au réchauffement, lui même du au succès d’homo-sapiens.

    D'après un sondage fait en 1998 auprès de 400 biologistes par le Muséum d'histoire naturelle américain de New-York, près de 70 % des biologistes pensent que nous sommes actuellement au début d'une extinction de masse causée par l'homme16,17, connue en tant qu'extinction de l'Holocène. Dans ce sondage, la même proportion de personnes interrogées était d'accord avec la prédiction selon laquelle jusqu'à 20 % de toutes les populations vivantes pourraient s'éteindre d'ici une trentaine d'années (vers 2028). Le biologiste Edward Osborne Wilson a estimé en 2002 que si le taux actuel de destruction de la biosphère par l'homme se maintenait, la moitié de toutes les espèces en vie sur Terre seraient éteintes d'ici 100 ans18. De façon plus significative, le taux d'extinction d'espèces à l'heure actuelle est estimé entre 100 et 1 000 fois plus élevé que le taux moyen d'extinction qu'a connu jusqu'ici l'histoire de l'évolution de la vie sur Terre19, et est estimée à 10 à 100 fois plus rapide que n'importe quelle extinction de masse précédente. Pour Johan Rockström et ses collègues. La limite acceptable pour la planète serait d'environ dix extinctions par millions d'espèces et par an soit dix à cent fois le taux considéré comme naturel. Or le taux d'extinction était au début des années 2000 estimé supérieur à cent par million d'espèces et par an, soit plus de 10 fois supérieur au taux acceptable proposé par Rockström20. Le taux d'extinction actuel correspondrait donc, pour une espèce, à une espérance moyenne de survie inférieure à 10 000 ans alors que l'espérance moyenne au cours des temps géologiques était de un à dix millions d'années.
    Cordialement,

  15. #315
    myoper
    Modérateur

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Citation Envoyé par Ouroboros Voir le message
    L'évolution se débarrasse de ce qui constitue un obstacle vital, au maintient de l' espèce. Elle "dit" en quelque sorte ce dont elle ne veut pas, sans pour autant dire ce qu'elle veut. Les vielles structures apparemment inutiles font partie de la mémoire évolutive, de l'histoire d'une espèce, de l'information encodée dans le génome. Ces structures peuvent perdurer tant qu'elle n'affectent pas directement l'adaptation de l'espèce.
    La nature n'a pas d'idée préconçue et ne se débarrasse de rien. A moins qu'elle vous ait téléphoné.
    Et si c'était vrai aucune espèce ne disparaitrait faute d'adaptation et au vu du nombre d’espèces, disparues pour cette cause, découvertes, cette affirmation est donc fausse.


    Citation Envoyé par Ouroboros Voir le message
    Je pense que vos arguments ne sont pas valables, du fait qu'ils ne se fondent pas sur la bonne échelle d'observation.
    L'évolution en tant que processus d'optimisation thermodynamique, doit-être considérée globalement, à grande échelle. On examine ici,
    les faits d'un point de vue statistique, probabiliste, en considérant seulement les contraintes qui détermine l'évolution du système.
    Non seulement je parle d’espèces (ce n'est pas suffisant comme échelle ?) mais je vous retourne l'argument : votre théorie se base sur strictement aucune observation que ce soit du point de vue statistique, probabiliste ...


    Citation Envoyé par Ouroboros Voir le message
    Si on analyse les choses d'un point du vue micro, on va évidemment tomber dans l'anecdotique, et se rendre compte que la nature,
    n'hésite pas à bricoler, et à garder des structures apparemment inutiles. Encore faut-il avoir les bons critères, pour déterminer, si une structure est utile ou pas, ce qui est loin d'être évident. Si nous étions capable de déterminer ce qui au regard de l'évolution est vraiment utile ou pas, nous serions en mesure de définir objectivement ce que signifie, "être le mieux adapté", ce qui n'est pas le cas. Nous n'avons connaissance de l'utilité, qu'à posteriori, par exemple quand nous constatons qu'une espèce s'est éteinte, on constate, que par rapport à l'évolution de l'environnement, la structure n'était plus adaptée, et n'a pas survécu...
    Bien sur que la constatation a postériori est la plus certaine et infirme donc votre principe.
    Si vous en êtes a ne pas savoir ce qui est utile ou pas et a le qualifier "d’apparemment utile", c'est que vous n'avez pas les d'arguments pour définir ce qui le serait ou pas (sinon vous n’utiliseriez pas l'argument et vous sauriez ce qui est utile ou pas) et votre théorie ne repose donc sur rien .
    Ou alors vous êtes capable de prendre l'absolue totalité de tous les attributs de tous les êtres vivants et êtes en mesure de démontrer qu'ils sont utiles (comme ceux qui n'ont aucune fonction cités dans ce fil) pour démontrer que votre principe est respecté.


    Citation Envoyé par Ouroboros Voir le message
    C'est ce j'appelle s'en sortir avec une pirouette. Une pétition de principe réalisable seulement sur des drosophiles, et des bactéries, avec des contraintes déterminées par des protocoles expérimentaux.
    C'est biaisé dés le départ : Comment pouvez-vous juger de l'utilité d'une structure si vous choisissez-vous même les contraintes ?
    C'est vous qui l'imaginez : les contraintes sont celles subies par l'espèce dans sont environnement et vous le sauriez si vous aviez lu les messages qui vous les ont exposés.

    Citation Envoyé par Ouroboros Voir le message
    Je ne parle pas évidemment des contraintes nécessaires à maintenir un organisme en vie, elles constituent ce qu'on pourrait appeler le minimum vital. Je parle des critères permettant d'évaluer l'utilité au regard de la macro-évolution, celle qui intègre les évolution possibles de l'environnement.Jusqu'à preuve du contraire, personne ne sait définir ce qu'est l'utilité...L'utile, ou dans sa version faible, le non-inutile est en quelque sorte ce que l'évolution sélectionne.On constate cela a-posteriori.
    Alors je lis qu'il y a besoin maintenant d'inventer une macro évolution pour soutenir la théorie.

    Ensuite, ce n'est pas parce que vous êtes incapable de définir l'utilité que les autres ne le savent pas et c'est donc contradictoire avec le fait d'affirmer que "le non-inutile est en quelque sorte ce que l'évolution sélectionne" ; puisque vous êtes incapable de le reconnaitre, vous ne pouvez pas savoir que c'est ce qui est sélectionné. CQFD.

  16. #316
    myoper
    Modérateur

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Citation Envoyé par N1C0LAS Voir le message
    Etes vous certaine qu'il n'a aucun rôle dans l'apprentissage de nos cellules immunitaires ?
    L'état de la science nous permet de l'affirmer : pas de différence mise en évidence et il existe plus de différence de surface d'intestin de ce type entre individus que celle représentée par l'appendice.


    Citation Envoyé par N1C0LAS Voir le message
    Je rejoins Ourobouros au moins que le fait que la conservation de structure inutile ne contredit pas le principe qu'il énonce de "moindre action" car vous vous trompez d'échelle d'observation. Si une structure nous parait à nous inutile et que son ablation n'a aucune conséquence alors vous dites que c'est un contre_argument. Je ne pense pas car le cout de la disparition de cette structure passe par la disparition de mécanisme surement indispensable par ailleurs.
    Exemple les tétons des mâles : il est très surement impossible de les enlever sans les enlerver chez les femelles AMHA.
    Votre avis est une chose mais si la nature faisait les choses tels que décrit pour affirmer cette théorie, ça lui poserait aucun problème d'enlever ces attributs.
    C'est vous qui supposez que la disparition de cette structure passe par la disparition de mécanisme surement indispensable par ailleurs, ce qui est faux sinon il n'existerait qu'une seule espèce et encore moins de sous espèces.
    Le raisonnement est circulaire : je peux ressortir celui du nounours vert que je suppose se cacher quand on veut le regarder et rien ne peut le réfuter.

    Citation Envoyé par N1C0LAS Voir le message
    Donc je ne vois pas de contre-arguments, pour le moment, au fait que la nature suit ce "principe de moindre action". En effet La nature ne part pas d'une feuille blanche et va toujours au plus simple en fonction de ce qu'elle a. Le cout de la disparition de structure apparemment iniles peut être supérieur au cout de sa conservation.
    Supposition gratuite qui s'assoit sur tous les exemples exposés dans ce fil.

  17. #317
    invite5321ebfe

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Ouroboros : je me demande si le simple fait qu'il y ait à tout moment des organismes / espèces / genres plus ou moins efficaces dans l'extraction, conversion et usage de l'énergie ne démontre pas que cette contrainte est assez molle. J'entends par là qu'une fonction d'optimisation "sévère" à l'oeuvre dans le vivant aurait eu tendance à homogénéiser, c'est-à-dire à sélectionner directionnellement en rendant de moins en moins probable la survie des organismes / espèces / genres à moindre densité ou dissipation énergétique. Comme ce n'est pas le cas en vertu d'un constat de fait sur la diversité en ce domaine...

  18. #318
    invite10421055

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    La nature n'a pas d'idée préconçue et ne se débarrasse de rien.
    La première partie de la phrase, est vraie, mais la deuxième partie semble nier le principe de sélection.
    Sélectionner cela signifie bien faire un choix, et donc "se débarrasser"...enfin ce n'est ici qu'une métaphore.Prenons moultes précautions oratoire,
    des fois qu'on serait accusé d'être animiste...

    Non seulement je parle d’espèces (ce n'est pas suffisant comme échelle ?) mais je vous retourne l'argument : votre théorie se base sur strictement aucune observation que ce soit du point de vue statistique, probabiliste ...
    Ma théorie est documentée, elle se fonde sur des arguments mathématiques qui ont été fournie dans les liens, encore faut-il les consulter, avant d'être en mesure de les réfuter.
    A partir du moment, où le vivants se comporte selon les lois physiques et n'en diffère par aucune lois spéciale connue à ce jour. On démontre que le principe de sélection naturelle, est une version statistique du principe de moindre action, dont le corollaire en mécanique statistique est le principe de maximum entropie. L’ordre émerge dans la nature, parcequ'il permet de dissiper l'énergie plus facilement. L'ordre n'est pas une anomalie, ni un phénomène improbable, ni une violation du second principe de la thermodynamique. L'ordre émerge en tant que processus naturel,
    au sein des systèmes dissipatifs. La production d'entropie est le moteur de l'évolution.
    Bien sur que la constatation a postériori est la plus certaine et infirme donc votre principe.
    Si vous en êtes a ne pas savoir ce qui est utile ou pas et a le qualifier "d’apparemment utile", c'est que vous n'avez pas les d'arguments pour définir ce qui le serait ou pas (sinon vous n’utiliseriez pas l'argument et vous sauriez ce qui est utile ou pas) et votre théorie ne repose donc sur rien .
    La théorie dont je me fais l'écho, formalise mathématiquement l'évolution, en terme probabiliste. cela ne rends pas pour autant l'évolution prévisible, lorsqu'on sait que les systèmes ouverts, loin de l'équilibre sont non-linéaires, on comprends pourquoi on ne pourra jamais prédire l'évolution. Votre argument pour réfuter la théorie en question n'en est pas un...

    Ou alors vous pouvez aussi, invalider l'équation de Shrödinger en physique quantique et claironner qu'elle n'est d'aucun intérêt puisqu'on ne pourra pas prédire avec certitude la trajectoire de la particule...

    Ensuite, ce n'est pas parce que vous êtes incapable de définir l'utilité que les autres ne le savent pas et c'est donc contradictoire avec le fait d'affirmer que "le non-inutile est en quelque sorte ce que l'évolution sélectionne" ; puisque vous êtes incapable de le reconnaitre, vous ne pouvez pas savoir que c'est ce qui est sélectionné. CQFD.
    On ne sait pas prédire l'évolution.C'est une raison suffisante pour affirmer qu'on ne sait pas définir a-priori, ce qui sera utile ou non, au regard de l'évolution. CQFD.

    Cordialement

  19. #319
    Xoxopixo

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Citation Envoyé par Myoper
    Le vivant ne suit pas le principe de moindre action (la "moindre action" est parfois le cas, parfois non mais ce n'est en aucun cas un principe du vivant) sauf s'il le choisit. Ça pourrait en faire une définition.
    Je suis parfaitement d'accord, et je ne vois pas pourquoi on commence à mélanger des principes physiques définis dans un cadre bien précis
    avec le cas du vivant.

    Citation Envoyé par Ouroboros
    C'est ce j'appelle s'en sortir avec une pirouette. Une pétition de principe réalisable seulement sur des drosophiles, et des bactéries, avec des contraintes déterminées par des protocoles expérimentaux.
    C'est biaisé dés le départ : Comment pouvez-vous juger de l'utilité d'une structure si vous choisissez-vous même les contraintes ?
    Je ne parle pas évidemment des contraintes nécessaires à maintenir un organisme en vie, elles constituent ce qu'on pourrait appeler le minimum vital. Je parle des critères permettant d'évaluer l'utilité au regard de la macro-évolution, celle qui intègre les évolution possibles de l'environnement.Jusqu'à preuve du contraire, personne ne sait définir ce qu'est l'utilité...L'utile, ou dans sa version faible, le non-inutile est en quelque sorte ce que l'évolution sélectionne.On constate cela a-posteriori.
    Justement, et comment alors faites vous pour déclarer l'utilité des structures ?

    Citation Envoyé par Ouroboros
    Ce n'est pas parce qu'on peut faire l'ablation d'une structure, sans compromettre la survie individuelle immédiate, que cette structure encodée dans le génome n'a pas d'utilité, ou n'en aura pas, au regard de la macro-évolution...En la matière on ne peut préjuger de rien.
    Voilà, c'est dit. On ne peut juger de rien.

    Je crois que le problème dans tout ce fil est justement là.
    L'hypothèse d'une adaptation correlée à un facteur physique environnemental primaire est vrai très certainement au moment de l'apparition des formes de vie simples.
    C'est à dire lorsque le feedback de la petite structure simple sur l'environnement est réduit à un nombre de paramètres limités.

    Or ceci n'est plus vrai depuis très longtemps.
    A partir des premières formes de vie multicellulaires ou mobiles ceci est moins vrai.

    Et à partir des formes plus complexes comme un insecte par exemple, ceci cesse d'être vrai.
    On a une pente, puis un plateau qui monte et descend.
    Ceci est vrai depuis bien avant l'époque des dinosaures, le "mode plateau" est atteint depuis longtemps.
    Il faut bien comprendre que la structure vivante a ses limites, on ne peut pas par exemple coder l'information n fois dans un même brin d'ADN.
    Même si le vivant parvient à cette prouesse - on a des gènes bacteriens qui codent differement selon l'endroit ou commence la traduction par exemple - il existe une limite, un plateau dirons-nous.

    De la même manière, le rapport entre une surface et un volume, la vie étant ainsi faite, impose des limites.

    Des limites physiques, il en existe à foison.
    Et ce sont des structures "à comportement", qui permettent d'étendre ces limites, dépasser le plateau.

    Il faut aussi, lorsqu'on parle d'évolution, éviter les généralisations abusives.
    Une bactérie évolue d'une certaine manière, l'insecte d'une autre manière, le vertebré encore autrement,
    et les vertébrés dits superieurs dont l'être humain fait partie encore autrement.

    C'est à dire que le facteur individuel, phénotypique de l'individu prend plus d'importance par rapport à sa génétique.
    Un même génome aboutit à n phénotypes possibles chez les vertébrés superieurs pour le moins.
    L'expression des gènes est dépendante de l'histoire de l'individu.
    Ceci est particulièrement frappant dans le cas de la structure cérébrale.
    La formation, "construction", du cerveau et donc ce qui nous importe ici sa fonctionalité, est fortement lié à l'environnement.
    Et non pas uniquement à sa génétique.
    C'est la capacité à s'adapter individuellement qui prend le dessus à court terme, avec bien entendu les lois darwiniennes opérant sur le long terme.

    Citation Envoyé par Alain Prochianz
    Alain Prochiantz : Tous les gènes sont importants mais il y a gène et gène, c’est sûr.
    Un gène qui décide si vous avez les yeux bleus ou noirs, les cheveux frisés ou raides,
    c’est important pour certaines personnes mais ce n’est pas la même chose que de savoir
    si vous avez une oreille au même endroit, pour ne parler que de ça. Donc oui, il y a deux catégories de gènes.
    Les facteurs de transcription dont cette famille qui se balade de cellule en cellule sont des produits de gènes de développement.
    Donc une place de gène qui est particulièrement importante, si on veut comprendre ce qu’est la forme, c’est-à-dire le développement mais aussi l’évolution.
    L’évolution c’est aussi la création de formes nouvelles.
    Donc oui, ce sont des gènes qui sont très fondamentaux.

    La Vie des idées : En quoi les gènes de développement apportent-ils une lumière nouvelle sur l’évolution ?

    Alain Prochiantz : La découverte de ces gènes de développement est très récente : le premier a été cloné en 1984. Ca a été un moment-clef de l’histoire de la biologie parce que c’est une catégorie de gènes qui a permis de faire le lien entre la génétique, le développement et l’évolution. En effet, les mutations de ces gènes permettent des changements massifs de forme des vivants. C’est la base de l’évolution. Ces gènes de développement permettent donc à la fois de comprendre l’ontogénèse et la phylogénèse. Grace à eux, une nouvelle discipline que l’on appelle Evo-dévo est née. Nous voilà face à ce qu’on pourrait appeler une vraie théorie du vivant. Cette théorie du vivant n’est pas réductible à une théorie physique. Certes, nous sommes faits de matière. Mais à partir du moment où vous vous intéressez au développement, à la reproduction et à l’évolution, vous avez besoin de concepts qui soient spécifiques à l’objet : c’est de la physiologie, fondamentalement. La découverte de ces gènes, à mon avis, est un moment essentiel pour l’histoire de notre discipline.

    La Vie des idées : Est-ce que les gènes de développement sont fondamentaux pour comprendre la spécificité humaine ? Vous insistez beaucoup sur la spécificité humaine par rapport aux autres espèces vivantes.

    Alain Prochiantz : Oui parce que ce n’est pas un singe qui vous parle. Vous-même, vous n’êtes pas une guenon. Si vous l’étiez, vous ne seriez pas capable de lire un livre. Je sais qu’aujourd’hui il y a une espèce de folie qui voudrait qu’on soit un epsilon des singes. C’est totalement faux. C’est un exercice comptable qui produit cette illusion. On a vu qu’il y avait 1% (1, 23% exactement) de différences entre les génomes des chimpanzés et celui de sapiens. Et cela n’a pas de sens parce que les êtres vivants ont tous, en grande partie, les mêmes gènes : nous sommes à 80% souris. Or, du point de vue cérébral, nous sommes très différents des singes. Si le singe a 400 cm3 de cortex, nous en avons en moyenne, 1400. Il y a 1000 centimètres cube de trop. Ces 1000 centimètres cube de trop, c’est ça qui fait le sapiens. C’est ça qui fait les poètes, les suicidés, les savants…

    La Vie des idées : Si on revient à une considération génétique, vous parlez beaucoup de l’importance de l’épigénèse chez l’être humain, le fait que chez l’être humain le phénotype est beaucoup moins contraint par le génotype que dans d’autres espèces animales.

    Alain Prochiantz : D’abord, l’épigénèse, c’est important dans toutes les espèces animales et végétales, c’est-à-dire que pour un génome donné, vous avez une infinité de phénotypes possibles parce que les êtres vivants sont des incroyables machines à s’adapter au milieu. Alors il y a différentes façons de s’adapter. Quand vous allez du côté des invertébrés, la façon est je dirais plutôt clonale : elles se reproduisent très vite. Si vous êtes une telle bestiole, vous en faites 1000 autres en l’espace de quelques jours, quelques heures. Au cours de l’évolution, finalement ce qui arrive, c’est qu’on se reproduit de moins en moins. On arrive chez nous maintenant, chez sapiens, on se met à deux, on en fait deux. Ca nous prend quarante ans. Alors la sélection naturelle, à ce niveau, va être compliquée même si on continue à évoluer, ce qui est le cas génétiquement. Les stratégies utilisées qui on été sélectionnées génétiquement sont des stratégies qui permettent une adaptation au niveau individuel : c’est ce qu’on appelle l’individuation. Et du coup, je pense que nous sommes au sommet de cette capacité d’adaptation par individuation. Ce phénomène à travers lequel ce n’est plus tant l’individu qui s’adapte au milieu mais le milieu qui fabrique, qui façonne l’individu, c’est l’épigénèse.
    http://www.laviedesidees.fr/Les-bacteries-pensent-aussi

    Simplifer la biologie, en retirer une loi unique, un principe simpliste est abbusif au regard de la complexité du vivant.

    ce qui n'empeche pas de calculer des liens entre parametres, si possible.
    Encore faut-il savoir de quoi on parle.

    Il faut donc bien préciser le niveau auquel on se réfère pour énoncer un quelqconque lien hypothétique entre "la vie" et un éventuel facteur physique.
    De quel niveau parlons nous ?
    De l'atome ?
    De la molécule ?
    De la macromolécule ?
    De l'organite ?
    De la céllule ?
    De la colonie ?
    De l'organisme multicellulaire agissant au niveau de son environnement ?
    De l'organisme multicellulaire s'adaptant individuellement à son environnement ?
    Le groupe...
    Etc, car très probablement j'oublie des cas spécfiques.

    Donc si on veut éviter un débat de sourds, il est nécessaire de bien situer le niveau auquel on cherche à rattacher un principe physique.
    Fournir son cadre de validité.
    En bon vivant, rien ne vaut un bonne logique ternaire.

  20. #320
    JPL
    Responsable des forums

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Ourobouros répondra tant qu'il y aura des participants pour lui présenter des objections (quitte à se répéter en boucle). En fait je soupçonne qu'il ne sera heureux qui si c'est lui qui aura le dernier message de la discussion, ce qui lui donnera le sentiment qu'il aura gagné ! Donc pour moi l'attitude qui me paraît la plus intelligente serait que personne ne réponde au prochain message qu'il postera. On peut bien lui donner cette petite satisfaction, d'autant qu'il n'y a plus rien à dire de nouveau, ce qui ne nous empêchera pas de penser ce que nous voudrons. Et cela n'empêchera pas non plus les futurs lecteurs de cette trop longue discussion de se faire leur propre opinion, indépendamment de qui aura posté le dernier message.
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  21. #321
    invite10421055

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Citation Envoyé par Xoxopixo Voir le message
    Je suis parfaitement d'accord, et je ne vois pas pourquoi on commence à mélanger des principes physiques définis dans un cadre bien précis
    avec le cas du vivant.



    Justement, et comment alors faites vous pour déclarer l'utilité des structures ?



    Voilà, c'est dit. On ne peut juger de rien.

    Je crois que le problème dans tout ce fil est justement là.
    L'hypothèse d'une adaptation correlée à un facteur physique environnemental primaire est vrai très certainement au moment de l'apparition des formes de vie simples.
    C'est à dire lorsque le feedback de la petite structure simple sur l'environnement est réduit à un nombre de paramètres limités.

    Or ceci n'est plus vrai depuis très longtemps.
    A partir des premières formes de vie multicellulaires ou mobiles ceci est moins vrai.

    Et à partir des formes plus complexes comme un insecte par exemple, ceci cesse d'être vrai.
    On a une pente, puis un plateau qui monte et descend.
    Ceci est vrai depuis bien avant l'époque des dinosaures, le "mode plateau" est atteint depuis longtemps.
    Il faut bien comprendre que la structure vivante a ses limites, on ne peut pas par exemple coder l'information n fois dans un même brin d'ADN.
    Même si le vivant parvient à cette prouesse - on a des gènes bacteriens qui codent differement selon l'endroit ou commence la traduction par exemple - il existe une limite, un plateau dirons-nous.

    De la même manière, le rapport entre une surface et un volume, la vie étant ainsi faite, impose des limites.

    Des limites physiques, il en existe à foison.
    Et ce sont des structures "à comportement", qui permettent d'étendre ces limites, dépasser le plateau.

    Il faut aussi, lorsqu'on parle d'évolution, éviter les généralisations abusives.
    Une bactérie évolue d'une certaine manière, l'insecte d'une autre manière, le vertebré encore autrement,
    et les vertébrés dits superieurs dont l'être humain fait partie encore autrement.

    C'est à dire que le facteur individuel, phénotypique de l'individu prend plus d'importance par rapport à sa génétique.
    Un même génome aboutit à n phénotypes possibles chez les vertébrés superieurs pour le moins.
    L'expression des gènes est dépendante de l'histoire de l'individu.
    Ceci est particulièrement frappant dans le cas de la structure cérébrale.
    La formation, "construction", du cerveau et donc ce qui nous importe ici sa fonctionalité, est fortement lié à l'environnement.
    Et non pas uniquement à sa génétique.
    C'est la capacité à s'adapter individuellement qui prend le dessus à court terme, avec bien entendu les lois darwiniennes opérant sur le long terme.


    http://www.laviedesidees.fr/Les-bacteries-pensent-aussi

    Simplifer la biologie, en retirer une loi unique, un principe simpliste est abbusif au regard de la complexité du vivant.

    ce qui n'empeche pas de calculer des liens entre parametres, si possible.
    Encore faut-il savoir de quoi on parle.

    Il faut donc bien préciser le niveau auquel on se réfère pour énoncer un quelqconque lien hypothétique entre "la vie" et un éventuel facteur physique.
    De quel niveau parlons nous ?
    De l'atome ?
    De la molécule ?
    De la macromolécule ?
    De l'organite ?
    De la céllule ?
    De la colonie ?
    De l'organisme multicellulaire agissant au niveau de son environnement ?
    De l'organisme multicellulaire s'adaptant individuellement à son environnement ?
    Le groupe...
    Etc, car très probablement j'oublie des cas spécfiques.

    Donc si on veut éviter un débat de sourds, il est nécessaire de bien situer le niveau auquel on cherche à rattacher un principe physique.
    Fournir son cadre de validité.
    Je le dis et le redis, l'approche thermodynamique n'analyse pas le vivant, en considérant l'espèce, ou l'individu, mais traite de la vie d'un point de vue global, statistique. les objections que vous émettez frappe donc à côté du but...
    L'apport de cette théorie n'est pas de remettre en cause les apports formels de la théorie synthétique de l'évolution, mais de montrer que certains de ses aspects les plus généraux peuvent être déduits de contraintes énergétiques : Les équilibres ponctués de Gould, les stases, etc sont des facteurs dépendants des contraintes énergétiques.
    L'apport de cette approche est de montrer que la vie, n'est pas un miracle improbable, mais au contraire l'expression, d'une longue évolution fondée sur la dissipation d'énergie. la vie, et l'ordre qu'elle véhicule ne sont pas une exception au second principe mais elle en est la pure expression.

    En un sens la vie, est une chose très naturelle qui émerge simplement en se conformant aux lois physiques. Notre finalité si l'on peut dire, et de redistribuer l'énergie sur la planète, qui se trouve exposé à une différence de potentiel d'énergie causé par le soleil froid et l'espace froid. Les organismes évoluent via sélection naturelle, mais à un niveau plus fondamental, la sélection naturelle est conduite par le même principe de thermodynamique : augmenter l'entropie et diminuer la différence de potentiels d'énergie. Les processus naturels par lesquels la vie émerge, sont les même processus qui permettent à la vie de se maintenir, et ils opèrent à toutes les échelles de temps. Selon la thermodynamique, il n'y a pas eu de rupture, ni un lieu spécial où la vie serait apparue.
    Et du fait que la thermodynamique ne connait pas de moments spécifique, ou de lieu particulier, de composés, et de réactions qui qui permettraient de distinguer l'animé de l'inanimé, une recherche de la "naissance de la vie", ressemble à une question mal-posée, à un faux problème.
    De fait le quête de l'origine de la vie, ressemble à un effort futile parceque la vie est un processus entièrement naturel, qui en accord avec la seconde lois de la thermodynamique, n'a pas de début défini. Demander comment la vie a commencé revient à demander quand et où le vent à soufflé pour la première fois, sur la surface chaude d'un étang...

    http://www.physorg.com/news148050302.html
    http://www.helsinki.fi/~aannila/arto/whylife.pdf

    Cordialement

  22. #322
    N1C0LAS

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Citation Envoyé par Myoper
    Citation Envoyé par N1C0LAS
    Etes vous certaine qu'il n'a aucun rôle dans l'apprentissage de nos cellules immunitaires ?
    L'état de la science nous permet de l'affirmer : pas de différence mise en évidence et il existe plus de différence de surface d'intestin de ce type entre individus que celle représentée par l'appendice.
    La lecture de cette news me fait dire que j'avais raison, mais vu le ton que vous employez ("l'état de la science nous permet de dire...") je vais suivre les recommandantions de JPL.
    Dernière modification par N1C0LAS ; 22/12/2011 à 16h52.
    "On ne sait jamais de quoi hier sera fait."

  23. #323
    myoper
    Modérateur

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Citation Envoyé par N1C0LAS Voir le message
    La lecture de cette news me fait dire que j'avais raison, mais vu le ton que vous employez ("l'état de la science nous permet de dire...") je vais suivre les recommandantions de JPL.
    L'appendice se comporte comme un sac de même composition que le reste du colon du même niveau. Avec ce raisonnement, vous trouverez également une fonction aux bulles d'emphysème ou aux hernies et même aux diverticules.
    Toute structure physique aura une action physique mais ce n'est pas pour ça qu'elle sera utile. On pourra trouver des contextes ou ce comportement est utile (comme un unijambiste peut se cacher plus facilement dans une fissure si un prédateur veut l'attraper) et parfois ou il est délétère (comme une appendicite peut tuer son porteur).
    Les auteurs examinent les possibilités éventuelles et conditionnelles de cet action physique comme je le fait pour un unijambiste sans en démontrer la réalité.
    Le fait est qu'il n'est pas remarqué de différence (de quelque sorte sauf le risque de péritonite) entre ceux qui l'ont ou ceux qui ne l'ont plus, d'une part, et d'autre part, le reste de la muqueuse colique a les mêmes fonctions immunitaires et physiologiques et les différences de flores peuvent être imputable au simple fait qu'il s'agisse d'un sac, tout comme un ou plusieurs diverticules qui rempliront parfaitement cette fonction suivant leur taille (prévalence ?).
    Bref, rien de nouveau en l'état actuel de la science depuis 2007 mais je vais suivre les recommandations de JPL au lu du procès d'intention et de l'attaque personnelle que vous me faites.
    Dernière modification par myoper ; 22/12/2011 à 20h22. Motif: phôthe

  24. #324
    N1C0LAS

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Citation Envoyé par Myoper
    du procès d'intention et de l'attaque personnelle que vous me faites.
    Alors je me dois d'essayer d'expliquer ce qui me gêne dans votre réponse :
    Citation Envoyé par Myoper
    L'appendice se comporte comme un sac de même composition que le reste du colon du même niveau
    puis dans le même message vous dites que les compositions ne sont pas pareils...
    Citation Envoyé par Myoper
    les différences de flores peuvent être imputable au simple fait qu'il s'agisse d'un sac
    Vous comprenez que je puisse avoir du mal à faire confiance en la noblesse de vos intentions maintenant ?

    Citation Envoyé par Myoper
    le reste de la muqueuse colique a les mêmes fonctions immunitaires et physiologiques
    Dans ce cas, que doit on comprendre de la news lorsqu'il y est écrit
    Citation Envoyé par news FS
    « Nos études ont montré que le système immunitaire protège et nourrit les micro-organismes présents dans le biofilm » explique William Parker. Or, ajoute-t-il, « nous avons observé que ce biofilm est plus dense [pronounced dans la citation de l’auteur, NDLR] dans l’appendice et que sa présence s'affaiblit à mesure que l’on s’en éloigne. »
    Ces deux scientifiques en déduisent un rôle clé pour ce diverticule. Il abriterait une flore bactérienne pour la tenir en réserve au cas où une grave indigestion et la diarrhée qu’elle provoque évacueraient le biofilm.
    "On ne sait jamais de quoi hier sera fait."

  25. #325
    Xoxopixo

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Citation Envoyé par Ouroboros
    Je le dis et le redis, l'approche thermodynamique n'analyse pas le vivant, en considérant l'espèce, ou l'individu, mais traite de la vie d'un point de vue global, statistique. les objections que vous émettez frappe donc à côté du but...
    L'apport de cette théorie n'est pas de remettre en cause les apports formels de la théorie synthétique de l'évolution, mais de montrer que certains de ses aspects les plus généraux peuvent être déduits de contraintes énergétiques : Les équilibres ponctués de Gould, les stases, etc sont des facteurs dépendants des contraintes énergétiques.
    L'apport de cette approche est de montrer que la vie, n'est pas un miracle improbable, mais au contraire l'expression, d'une longue évolution fondée sur la dissipation d'énergie. la vie, et l'ordre qu'elle véhicule ne sont pas une exception au second principe mais elle en est la pure expression.
    Le problème, si vous procédez de cette manière, c'est que vous ne faites plus des sciences.

    Un scientifique, à qui vous proposez une théorie "globale" dira peut-être: C'est interressant.
    Mais pour que ce soit vrai, en plus d'être interressant, il vous faut partir du cas d'étude, puis des cas d'étude.
    Ensuite, si et seulement ensuite, les cas étudiés, ou du moins les cas étudiés pour les differentes groupes vont dans le sens de la théorie, alors on peut en faire un cas général.

    Quelle étude, c'est à dire précisément; sur quelle espèce particulière comparée à une autre, et sur quel type de structure une seule étude sérieuse a-t-elle été entreprise pour corroborer l'hypothèse annoncée ?

    A-t-on à minima un cas précis à se mettre sous la dent ?
    Pour le moment, je ne vois rien ici. C'est vide.
    Donc jusqu'à preuve du contraire, c'est interressant, mais sans plus.

    Je pense qu vous confondez la physique atomique et la biologie.
    En physique, la perfection atomique est un fait, donc étudier un atome ou un autre, ça revient au même, on peut généraliser.
    Mais ce n'est plus vrai pour le vivant, qui se situe à une echelle au dessus.

    Les exceptions dans le règne du vivant, c'est la règle si j'ose dire.
    En bon vivant, rien ne vaut un bonne logique ternaire.

  26. #326
    myoper
    Modérateur

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Citation Envoyé par N1C0LAS Voir le message
    Alors je me dois d'essayer d'expliquer ce qui me gêne dans votre réponse :

    puis dans le même message vous dites que les compositions ne sont pas pareils...
    L'appendice se comporte comme un sac de même composition que le reste du colon du même niveau (et pas de même contenu - ce qui est vérifiable par le fait que le reste du colon à ce niveau ne contient pas forcément la même chose)
    les différences de flores peuvent être imputable au simple fait qu'il s'agisse d'un sac (c'est a dire le contenu du dit sac qui peut varier et être multiple)
    J'ai fait attention de ne pas employer les mêmes mots pour différencier de quoi est fait le "sac" (sa composition) de ce qu'il pourrait contenir (flore).
    En rouge, les rajouts lors de ce message qui me paraissaient implicites.

    Citation Envoyé par N1C0LAS Voir le message
    Vous comprenez que je puisse avoir du mal à faire confiance en la noblesse de vos intentions maintenant ?
    Toujours pas. Désolé si je n'ai pas été assez clair mais il me semble que les termes sont assez précis (vous ne suspectez pas toutes vos voisines d'avoir la même chose dans leur sac parce qu'il est en cuir ? - Par contre, il peut être déformé différemment par ce qui est mis dedans grâce à sa capacité).
    Je ne vous retourne donc pas la suspicion puisqu'il s'agit d'une incompréhension toujours possible de part et d'autre et ne vous suspecte donc pas de mauvaise foi.


    Citation Envoyé par N1C0LAS Voir le message
    Citation Envoyé par Myoper
    le reste de la muqueuse colique a les mêmes fonctions immunitaires et physiologiques
    Dans ce cas, que doit on comprendre de la news lorsqu'il y est écrit
    Citation Envoyé par news FS
    « Nos études ont montré que le système immunitaire protège et nourrit les micro-organismes présents dans le biofilm » explique William Parker. Or, ajoute-t-il, « nous avons observé que ce biofilm est plus dense [pronounced dans la citation de l’auteur, NDLR] dans l’appendice et que sa présence s'affaiblit à mesure que l’on s’en éloigne. » Jusqu’où est ce que ça a été mesuré et est ce que ce n'est pas une coïncidence du à la position au niveau du cæcum ? Qu'en est-il du diverticule de Meckel qui jouerait le même rôle - des diverticules ?
    Ces deux scientifiques en déduisent un rôle clé pour ce diverticule. Il abriterait une flore bactérienne pour la tenir en réserve au cas où une grave indigestion et la diarrhée qu’elle provoque évacueraient le biofilm.
    Il est décrit ici l'action physique de la structure physique qui serait ici le reflet de son contenu (un diverticule est susceptible de fournir les mêmes observations relativement à sa taille et ça pourrait aussi être le rôle des villosités présentes à l'état normal (plus petites mais plus nombreuses)).
    Ensuite, on peut en déduire tout un tas d'utilité (comme pour l'unijambiste ou même une bulle d'emphysème), ce qui ne signifie pas que ce soit la réalité ou seulement même mis en évidence. On ne remarque d'ailleurs pas de différence dans les suites de graves indigestions chez les gens qui ont ou pas cet appendice.
    Au passage, il faut comprendre que si la densité du biofilm est supérieure a un endroit, ça ne signifie pas que c'est "mieux" à cet endroit ou que cette densité est "meilleure".

    Ensuite, seule la densité (quantité) de micro-organismes a été mesurée mais la qualité de cette flore n'a pas été appréciée et cette étude n'a donc aucune idée des impacts respectifs et peut donc tirer ici aucune conclusion de cette sorte.
    On connait par contre maintenant aussi les variations interindividuelle de cette flore a tel point qu'une carte d'identité a été évoquée pour l'individu et leur impact immunitaire a aussi été mis en évidence - sur tout le tube digestif, ce qui diminue très fortement la possibilité de l'hypothèse puisqu'il est d'autant plus difficile d'affirmer cette théorie vraie que les cas de figure sont nombreux (d'une part parce que le contenu du sac dépend du contenu du reste du TD (équilibre) variant d'un individu a l'autre et d'autre part l'incidence des troubles digestifs dans la population n'indique pas que cette flore soit si "bonne" qu'il faille préserver celle-la dans ce sac la, si tant est que ce serait possible).

    Enfin, expérimentalement, il faudrait en plus démontrer qu'une diarrhée qui évacuerait le biofilm en totalité du reste de l'intestin en laisserait suffisamment dans l'appendice. On sait simplement qu'il n'est pas observé de différence de recolonisation lors des préparations aux coloscopies (ce qui est un argument fort pour souligner l'absence de différence de ce point de vue), par contre, le nombre de morts par péritonites appendiculaires ou simplement mortelles en l'absence de traitement sont très facilement remarquées par leur nombre (au point que la cause en a été facilement trouvées sans le moyens actuels de la science) et donc si l'inutilité du bazard ne vous saute pas au yeux, sa nocivité est bien mise en évidence (en l'absence de (re)colonisation du TD par une flore, l'individu meurt et ça ne se voit pas souvent si ça s'est déjà vu en l'absence de cause persistante).
    Dernière modification par myoper ; 22/12/2011 à 23h04.

  27. #327
    myoper
    Modérateur

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Citation Envoyé par Xoxopixo Voir le message
    Le problème, si vous procédez de cette manière, c'est que vous ne faites plus des sciences.
    ...

    Quelle étude, c'est à dire précisément; sur quelle espèce particulière comparée à une autre, et sur quel type de structure une seule étude sérieuse a-t-elle été entreprise pour corroborer l'hypothèse annoncée ?

    [...]
    Les exceptions dans le règne du vivant, c'est la règle si j'ose dire.
    Oui et je crois qu'on peut laisser complétement tomber car outre que la théorie ne respecte pas les critères d'une théorie scientifique, celle-ci amalgame et se fonde sur les propriétés de la matière inerte pour induire le "comportement" du vivant en niant justement ses caractéristiques (théorie basée sur des lois physiques en dehors de leur domaine de validité et dont jamais un début d'ébauche valide n'a été esquissé).

    Bref, il a raison parce qu'il le dit et le nounours vert, le confirme , il n'y a donc rien a dire.

  28. #328
    invite10421055

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Citation Envoyé par myoper Voir le message
    Oui et je crois qu'on peut laisser complétement tomber car outre que la théorie ne respecte pas les critères d'une théorie scientifique, celle-ci amalgame et se fonde sur les propriétés de la matière inerte pour induire le "comportement" du vivant en niant justement ses caractéristiques (théorie basée sur des lois physiques en dehors de leur domaine de validité et dont jamais un début d'ébauche valide n'a été esquissé).

    Bref, il a raison parce qu'il le dit et le nounours vert, le confirme , il n'y a donc rien a dire.
    Bonjour,

    Je ne vois aucune raison de séparer le vivant de l'inerte, d'un point de vue thermodynamique. C'est un parti pris. Le postulat de base de cette approche.
    Les transferts de concepts hors de leurs domaine de compétences sont légion en science. En particulier, en ce qui concerne l'entropie :

    Entropie en thermo,
    Entropie en cosmologie,
    Entropie de l'information,
    Entropie des populations,
    optimisation d’algorithmes génétiques par l'entropie.
    Etc, etc..

    Cordialement

  29. #329
    N1C0LAS

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Citation Envoyé par Myoper
    J'ai fait attention de ne pas employer les mêmes mots pour différencier de quoi est fait le "sac" (sa composition) de ce qu'il pourrait contenir (flore).
    En rouge, les rajouts lors de ce message qui me paraissaient implicites.
    Exacte ce ne sont pas les mêmes mots et vous différenciez le contenu du contenant comme vous l'illustrez par "vous ne suspectez pas toutes vos voisines d'avoir la même chose dans leur sac parce qu'il est en cuir ?" . Au temps pour moi.
    L'article lie explicitement l'appendice (le contenant) à son contenu (la flore). Ce qui veut dire qu'il est permis de penser que tous les appendices ont tous la même composition afin d'avancer dans l'étude. Vous comprenez ?

    Je passe sur le reste pour ne pas noyer le dialogue.
    "On ne sait jamais de quoi hier sera fait."

  30. #330
    myoper
    Modérateur

    Re : Y a-t-il une signification "thermodynamique à l'évolution" ?

    Citation Envoyé par Ouroboros Voir le message
    Je ne vois aucune raison de séparer le vivant de l'inerte, d'un point de vue thermodynamique. C'est un parti pris. Le postulat de base de cette approche.
    Ben oui, c'est ce qui est reproché car il vous aura échappé qu'il y a une différence fondamentale entre un caillou et un chien et comme absolument strictement aucune vérification d'aucune sorte n'est faite et que tous les contre-exemples nombreux qui pourraient former l'essentiel du modèle ne sont pas pris en compte, toutes les affirmations sont permises ; il faudrait que la théorie présente au moins les caractères d'une théorie scientifique.

    La thermodynamique est connue et il n'y a rien de nouveau et utiliser une théorie en dehors de son domaine de validité est tout aussi facile : yaka l'énoncer mais tout le reste est a faire sinon ça reste comme la théorie du nounours vert qui se cache quand on le regarde sauf qu'il n'y a aucun contre exemple pour l'infirmer et elle est donc encore plus possible.

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