Bonjour , je reviens d'une conférence/ débat organisée à l'INA sur les biotechnologies. De nombreux thèmes interessants ont été abordés sur les OGM ,mais le but n'est pas de relancer la polèmique sur ce post.

En effet l'intervenante (directrice d'un gros labo d'une université californienne) a entre autre mentionné la possibilité d'insèrer le gène qui nous interesse non pas dans l'ADN nucléaire mais dans l'ADN chloroplastique.

Ainsi cela permettrait:
-d'eviter tout risque de contamination par le pollen (car pas de chloroplastes dans le grain de pollen)
-de "limiter" la production de la protéine qui nous interesse au compartiment chloroplastique , ce qui bien sur serait un avantage pour la production d'OGM médicament (en alternative ou solution complementaire aux "reacteurs" bactériens)

Avez vous des informations sur la faisabilité de ces manipulations? Sur leur interêt réel ,l'avancée des recherches sur le sujet etc?
En particulier est-ce que les chloroplates ont l'équipement enzymatique necessaire à la synthèse de protéines complexes? (j'avais vu un sujet sur la synthèse de la rubisco , qui se fait en partie dans le noyau et en partie dans les chloroplastes. Est-ce que les mitoribosomes permettent theoriquement la formation de n'importe qu'elle protéine ou cela est-il une limitation à cette technique??

Bref , réagissez!!!