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Réduire sa consommation, solution a la crise ?



  1. #61
    invite7892fb66

    Re : Réduire sa consommation, solution a la crise ?


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    Pour résumer mon intervention, je dirais avoir expérimenté une réduction de la vitesse dans ces deux niveaux, celui de mon métabolisme et celui de mon rapport à l’environnement.
    Pour le premier en éliminant le sucre rapide (raffiné ou concentré) de mon alimentation et de l’autre l’adoption d’une utilisation partagée du pétrole raffiné (diésel et essence) dans mon rapport environnemental. Ce partage est la mise en commun de véhicules ou d’outils motorisés, ce qui dans un contexte communautaire réduit l’usage a l’essentiel, a ce qui sert l’ensemble de la communauté.

    En réduisant ma consommation de sucre aux sucres présents dans les fruits et légumes sous la forme rapide ou lente, mon organisme s’est transformé et a cessé de m’avertir de mes dépassements passés par la disparition de symptômes qui me harcelaient depuis des dizaines d’années.
    J’ai réalisé que plusieurs de ces symptômes en apparence non apparentés à l’ingestion de sucre l’étaient .J’ai aussi cessé toute consommation d’alcool, une forme de sucre, ce qui ne fut pas très difficile vu que je n’étais pas un habitué. Plusieurs “maladies mentales” seraient en fait les conséquences de cette surconsommation de sucre., de même que l’acidification de l.’organisme qui amène des problèmes variés comme l’arthrite, l’usure prématurée des articulations, les ulcères, les désordres intestinaux, le cancer et j’en passe.

    Pour ceux qui sont intéressés par les statistiques, la surconsommation de sucre raffiné ou concentré est une conséquences du boom industriel issu de l’usage des énergies fossiles, une forme de sucre minéral dont la forme brute est le charbon et la raffinée l’essence. Nous avons donc assisté en parallèle à l’augmentation de la consommation de ces deux sucres, l’un pour l’usage des machines et l’autre pour l’alimentation humaine et animale.

    Si j’ai parlé des mathématiques fractales et de leur parenté avec la manière de relier ensemble plusieurs échelles qu’utilisait les anciens, dont les chinois, c’est pour expliquer que, selon moi, la relation entre rapport au corps et rapport à l’environnement ne sont que deux aspects d’un même problème de surconsommation et qu pour régler l’un il faut aussi travailler sur l’autre.

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  2. #62
    Cendres
    Modérateur

    Re : Réduire sa consommation, solution a la crise ?

    Citation Envoyé par Frido Voir le message
    Pour résumer mon intervention, je dirais avoir expérimenté une réduction de la vitesse dans ces deux niveaux, celui de mon métabolisme et celui de mon rapport à l’environnement.
    Pour le premier en éliminant le sucre rapide (raffiné ou concentré) de mon alimentation et de l’autre l’adoption d’une utilisation partagée du pétrole raffiné (diésel et essence) dans mon rapport environnemental. Ce partage est la mise en commun de véhicules ou d’outils motorisés, ce qui dans un contexte communautaire réduit l’usage a l’essentiel, a ce qui sert l’ensemble de la communauté.

    En réduisant ma consommation de sucre aux sucres présents dans les fruits et légumes sous la forme rapide ou lente, mon organisme s’est transformé et a cessé de m’avertir de mes dépassements passés par la disparition de symptômes qui me harcelaient depuis des dizaines d’années.
    J’ai réalisé que plusieurs de ces symptômes en apparence non apparentés à l’ingestion de sucre l’étaient .J’ai aussi cessé toute consommation d’alcool, une forme de sucre, ce qui ne fut pas très difficile vu que je n’étais pas un habitué. Plusieurs “maladies mentales” seraient en fait les conséquences de cette surconsommation de sucre., de même que l’acidification de l.’organisme qui amène des problèmes variés comme l’arthrite, l’usure prématurée des articulations, les ulcères, les désordres intestinaux, le cancer et j’en passe.
    Ces affirmations nécessiteraient, pour le moins, un passage dans la rubrique "Santé et médecine générale", avec quelques publications médicales à la clé concernant ton cas, entre autres.

    Le reste est encore dans le sujet, mais mérite quelques sources et références.
    N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)

  3. #63
    moijdikssékool

    Re : Réduire sa consommation, solution a la crise ?

    Pour le premier en éliminant le sucre rapide (raffiné ou concentré) de mon alimentation et de l’autre l’adoption d’une utilisation partagée du pétrole raffiné (diésel et essence) dans mon rapport environnemental. Ce partage est la mise en commun de véhicules ou d’outils motorisés, ce qui dans un contexte communautaire réduit l’usage a l’essentiel, a ce qui sert l’ensemble de la communauté.
    perso, je fais mes trajets en vélo (parfois électrique, quand j'ai un coup de fatigue). Et je ne peux me contenter de fruits et légumes. Mais je me passe très bien d'essence. Là où je peux te suivre, c'est qu'en cherchant à supprimer un élément dont on pensait qu'il était indispensable, on s'aperçoit qu'il n'est pas nécessaire d'être au max dans tous les domaines

  4. #64
    wizz

    Re : Réduire sa consommation, solution a la crise ?

    Mais est ce que c'est cela que veulent les gens?

    Par exemple la....télé, non pas pour supprimer la télé mais seulement sur la question de sa taille
    Du temps de nos parents, ils avaient une télé 55cm et ils vivaient très bien avec
    De nos jours, soit à peine une génération plus tard, soit à peine 1/4 de siècle, une télé 55cm est tout juste bon à mettre dans la cuisine. Dans le salon, en tant que télé principale, c'est souvent supérieure à 100cm
    Or, en l'espace de 1/4 siècle, biologiquement, nous n'avons pas changé, nous n'avons pas évolué, et il arrive que certains ont repris l'appartement de leur parents (donc regarder la télé dans le même salon). Donc techniquement, biologiquement, une télé moderne, mais seulement 55cm aurait pu remplir parfaitement cette fonction. Or, qui de nos jours achètent une seulé télé pour leur foyer, et une télé de 55cm....

  5. #65
    moijdikssékool

    Re : Réduire sa consommation, solution a la crise ?

    ça c'est la question que je pose depuis quelques temps: la télé de nos parents demande, si elle a coûté le même prix, l'équivalent des ressources nécessaire pour une télé actuelle de 1m. Pareil pour les ordis, leur puissance est sans commune mesure avec la capacité de calculs de l'époque. On préfère continuer à travailler et s'offrir ce que nous propose le progrès technique pour le même prix. Je pense cependant que l'on atteint une limite: le poids, l'encombrement d'une télé commence a être similaire à celui d'une ancienne télé et son transport, son stockage, sa fabrication vont finir par revenir au même prix, à la même quantité de ressources mobilisées et son évolution va finir par se tasser. La télé est un produit particulier car elle a bénéficié d'une rupture technologique. D'autres produits cherchent la rupture technologique (l'automobile par exemple)

  6. #66
    moijdikssékool

    Re : Réduire sa consommation, solution a la crise ?

    son évolution va finir par se tasser
    à dire vrai, je n'y crois pas car elle va bénéficier d'une autre rupture: l'OLED. A termes, on achètera sa télé dans un rouleau que l'on déroulera sur un mur, pour le même prix qu'un ancien écran cathodique

  7. #67
    wizz

    Re : Réduire sa consommation, solution a la crise ?

    Oui mais...
    Ceci serait valable si les gens n'étaient pas surendettés, ou mal nourris, etc.... Alors on pourrait dire qu'à ressource financière équivalente, ils s'offrent le maximum possible
    Combien de personnes se disent ne pas pouvoir boucler les 2 bouts, à dire qu'ils ne peuvent pas s'en sortir aussi bien que leur parents, à dire qu'ils n'ont pas les moyens de payer la cantine de leur gosse. Or, ces personnes ont elles une télé de 55cm ou une de 100cm? Une voiture de 60ch ou supérieure à 100ch? 2 forfaits portables à 5h. Etc...

  8. #68
    invite7892fb66

    Re : Réduire sa consommation, solution a la crise ?

    Bonjour

    Pour moi la disparition des symptômes que certains associent à la maladie, est un moyen de se passer des médecins et des médicaments de devenir plus autonomes et moins dépendants de réduire la surconsommation

    Je ne suis pas le seul pour qui l’abandon de certains aliments aura fait de gros changements du point de vue santé, plusieurs de mes proches qui l’ont fait ont vu disparaître des symptômes qui les harcelaient depuis longtemps. Je pense au sucre, mais aussi à la caféine et l’alcool qui sont aussi des poisons pour l’organisme. Le thé vert n’a pas les mêmes effets.
    (Mort lente par le sucre) livre sur la question de la diabétogénie des populations occidentales

    Bien que pour certains ces aliments n’ont pas d’effets aussi sérieux, ils restent toutefois nocifs par l’accélération qu’ils induisent, vitesse qui provoque le gaspillage.

    Selon moi le problème concernant la dimension des télés ne règle pas le point fondamental qui concerne l’ineptie de ce qu’elles véhiculent, dont l’incitation à surconsommer des produits non seulement inutiles mais surtout nocifs.

  9. #69
    moijdikssékool

    Re : Réduire sa consommation, solution a la crise ?

    Selon moi le problème concernant la dimension des télés ne règle pas le point fondamental qui concerne l’ineptie de ce qu’elles véhiculent, dont l’incitation à surconsommer des produits non seulement inutiles mais surtout nocifs
    On doit quand même pouvoir tolérer une dose de sucre tant qu'elle est intégrée à un mode de vie équilibré. Il y a d'autres produits qui sont à bannir de notre alimentation (graisse hydrogénée, aluminium, pesticides). Mais ce n'est pas le sujet du fil. Dans un premier temps, je crois qu'il serait plus intelligent de diminuer sa conso en essence plutôt qu'en sucre

  10. #70
    Cendres
    Modérateur

    Re : Réduire sa consommation, solution a la crise ?

    Citation Envoyé par Frido Voir le message
    Bonjour

    Pour moi la disparition des symptômes que certains associent à la maladie, est un moyen de se passer des médecins et des médicaments de devenir plus autonomes et moins dépendants de réduire la surconsommation
    La phrase n'est pour moi pas très claire. S'il s'agit de dire que l'on peut éviter de sauter sur les médicaments aux moindres symptômes bénins, OK.

    Citation Envoyé par Frido Voir le message
    Je ne suis pas le seul pour qui l’abandon de certains aliments aura fait de gros changements du point de vue santé, plusieurs de mes proches qui l’ont fait ont vu disparaître des symptômes qui les harcelaient depuis longtemps. Je pense au sucre, mais aussi à la caféine et l’alcool qui sont aussi des poisons pour l’organisme. Le thé vert n’a pas les mêmes effets.
    (Mort lente par le sucre) livre sur la question de la diabétogénie des populations occidentales

    Bien que pour certains ces aliments n’ont pas d’effets aussi sérieux, ils restent toutefois nocifs par l’accélération qu’ils induisent, vitesse qui provoque le gaspillage.
    Cela reste trop vague, par manque de références et de précisions.


    Citation Envoyé par Frido Voir le message
    Selon moi le problème concernant la dimension des télés ne règle pas le point fondamental qui concerne l’ineptie de ce qu’elles véhiculent, dont l’incitation à surconsommer des produits non seulement inutiles mais surtout nocifs.
    Il serait bon, aussi, par souci de clarté, de ne pas mélanger plusieurs exemples à la fois.
    N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)

  11. #71
    invite85b45ef5

    Re : Réduire sa consommation, solution a la crise ?

    Je pense qu'il ne faudrait pas perdre de vue que la population humaine croit de façon exponentielle, alors que les ressources sont loin de suivre.
    Par exemple un pays comme les Indes voit chaque année sa population croître d'un nombre d"habitants égal à celui de la France!, La Chine presque autant, mais l'Afrique est en train de détrôner ces champions.
    Ce n'est pas en ne mettant qu'un sucre de moins dans son café du matin qu'on économisera suffisamment pour les nourrir comme chez nous.
    Seul l'accroissement des rendements agricoles pourra éviter des famines génératrices de guerres et de misères,
    mais sûrement pas la culture bio qui se traduirait par une réduction invraisemblable des ressources.
    Ce que j'écris ne plaira pas à tout le monde, mais il suffit d'ouvrir les yeux et ne pas confondre désirs et réalités.

  12. #72
    moijdikssékool

    Re : Réduire sa consommation, solution a la crise ?

    mais sûrement pas la culture bio qui se traduirait par une réduction invraisemblable des ressources
    si on ne peut pas généraliser la culture bio, j'aimerais bien qu'une partie, au moins, de mon alimentation soit bio. Ne serait-ce que pour donner une meilleure orientation aux cultures en général, pour rappeler au monde agricole qu'il y a des limites que l'on souhaîte ne pas franchir. Et si la croissance démographique nous freine dans cette démarche, il serait bon que l'on se dise que faire des enfants relève aussi d'un choix, ou plutôt de décider à quel âge l'on peut en faire (parceque faire des enfants à 20ans, c'est pas la même chose, démographiquement parlant, qu'en faire à 40, surtout si l'on constate la perte de fertilité à cet âge-là). C'est ça ou faire éternellement confiance en les sacro-saints progrès et croissance, ou accepter que les générations futures se battent pour se partager les ressources (et ma foi, dans un monde très peuplé, le partage des richesses est inéluctable, les inégalités d'autant plus intolérables qu'elles dont fortes). Là aussi il y a un choix à prendre
    Ceci dit, la solution par la démographie n'est pas la réponse à la question posée car on peut très bien être plus nombreux et réduire la consommation, ou être moins nombreux et augmenter la consommation (il suffit pour cela d'être d'avantage aidée par les machine). La crise prend ses origines dans un renchérissement des ressources et nous demande d'être plus efficace si nous voulions maintenir notre mode de vie. A priori, si étions réellement dans la courbe descendante de la production pétrolière (perte de production de plusieurs % par an), cette amélioration de l'efficacité va vite devenir intolérable et la réduction de la consommation (parcequ'il sera devenu impossible de produire, au moins certains produits) ne sera plus le résultat d'un choix, une solution, mais une obligation, on ne pourra pas faire autrement
    En somme, le meilleur moyen d'arriver jusqu'à la sortie d'une crise de ressources est l'efficacité (on lève le pied de l'accélérateur), puis l'austérité (lever le pied ne suffit pas, il faut prendre le bus) puis euh... ben franchement, je ne vois pas. La question que l'on devrait se poser serait plutôt: si l'efficacité et même l'austérité échouent à une crise de ressources, quelles sont les options qui nous restent pour une sortie de crise sachant que la démographie et l'espace vital empêchent mécaniquement l'homme de revenir à un précédent mode de vie nécessitant peu de ressources?

  13. #73
    f6bes

    Re : Réduire sa consommation, solution a la crise ?

    [QUOTE=Frido;3848529]

    Je ne suis pas le seul pour qui l’abandon de certains aliments aura fait de gros changements du point de vue santé, plusieurs de mes proches qui l’ont fait ont vu disparaître des symptômes qui les harcelaient depuis longtemps. Je pense au sucre, mais aussi à la caféine et l’alcool qui sont aussi des poisons pour l’organisme.


    Bjr à toi,
    Hum c'estpas a sucre , l'alccol..etc..qui est en cause..MAIS l'ABUS... de cela !!
    L'abus de tout...............est un DEFAUT. Faut pas sortir de St Cyr !!
    Reste à vouloir ne PAS...abuser (autre débat!)

    Bonne journée

  14. #74
    invite7892fb66

    Re : Réduire sa consommation, solution a la crise ?

    Bonjour et bonne année

    Je souhaite à tous une réduction harmonieuse de votre consommation.

    Une analyse des outils moderne doit, selon moi, inclure l'a pertinence des usages qu'ils permettent. Le gaspillage est il un aspect pertinent? Nous proposons ici une réduction de la surconsommation, pour justement régler le gaspillage qu’elle entraîne.

    J'ai beaucoup de difficulté avec l'argument qui revient sans cesse pour expliquer que l'usage exagéré est une question d'éducation. IL me semble évident que c'est plutôt une question de disponibilité. S'il n'y a pas de place pour le gaspillage il n'y aura pas de gaspillage.

    J''entendais à la radio d’état des statistiques quant à la hausse des accident de motoneiges, où le représentant des motoneigistes disait que cette hausse n'en était pas une car le nombre de motoneiges étaient passées de cent à cent soixante milles et que de ce fait les mortalités étaient à la baisse. La pratique de la motoneige quant à elle n'était pas remise en question, un simple loisir loin d'être nécessaire et qui en analysant la question objectivement n'est pas une amélioration par rapport au mode de déplacement traditionnels comme la raquette et le ski de fond qui eux ont le mérite de permettre au corps de s’activer.

    Cette manière de calculer est généralisée dans tous les domaines et elle sert très bien l’industrie qui justifie ses produits inutiles en ne présentant qu’un aspect des statistiques, celui qui la sert, et qui insiste sur la liberté de choisir de nos démocraties.

    Ce n.’est pas parce que tout le monde le fait que c’est bon pour le peuple. Les sondages, tout comme les statistiques, ne tiennent pas compte du fait que les gens ne pensent pas librement , qu’ils sont conditionnés par le milieu artificiel dans lequel ils vivent à penser comme ils le font. Les besoins innés de socialiser présents chez l’animal grégaire qu’est l`Homme sont ainsi récupérés pour fabriquer de toutes pièces des modes qui demandent des produits de l’Industrie. Plusieurs vont alors vendre les téléphones cellulaires “intelligents” en soulignant qu’il auront permis à des peuples de se “libérer” en omettant de dire que la grande majorité des communications qu’ils permettent sont du pur bavardage, une perte de ressources et de temps.
    Dans les faits, cette supposée liberté est un ticket pour la prison, celle d’un système axé sur la surconsommation de produits et de mode inutiles et surtout toxiques.

    Pour moi le sucre, sous la forme et la quantité produite et proposée par l'industrie est un poison. J'ai réalisé cela en L'éliminant de mon alimentation et malgré que la modération aurait été possible elle n'a rien réglé, car cette modération, celle que l'on présente commee telle est un abus. Le citoyen ordinaire croit être modéré tout en abusant.

  15. #75
    Cendres
    Modérateur

    Re : Réduire sa consommation, solution a la crise ?

    Citation Envoyé par Frido Voir le message
    J''entendais à la radio d’état des statistiques quant à la hausse des accident de motoneiges, où le représentant des motoneigistes disait que cette hausse n'en était pas une car le nombre de motoneiges étaient passées de cent à cent soixante milles et que de ce fait les mortalités étaient à la baisse. La pratique de la motoneige quant à elle n'était pas remise en question, un simple loisir loin d'être nécessaire et qui en analysant la question objectivement n'est pas une amélioration par rapport au mode de déplacement traditionnels comme la raquette et le ski de fond qui eux ont le mérite de permettre au corps de s’activer.

    Cette manière de calculer est généralisée dans tous les domaines et elle sert très bien l’industrie qui justifie ses produits inutiles en ne présentant qu’un aspect des statistiques, celui qui la sert, et qui insiste sur la liberté de choisir de nos démocraties.
    Ca, on peut le dire de toutes les statistiques quand elles servent à défendre une cause. Ce qui compte ici, c'est le taux.

    Si le nombre d'accidents augmente, mais que le nombre de motoneiges augmente encore plus (avec donc un taux d'accidents plus faible), deux choses:

    Ne sera retenue que l'augmentation du nombre d'accidents, si l'on veut à tout prix faire peur.

    Si l'on veut rassurer, on avancera alors que le taux d'accidents a baissé (pour X raisons à déterminer).

    Quelle conclusion serait la plus objective?

    Citation Envoyé par Frido Voir le message
    Pour moi le sucre, sous la forme et la quantité produite et proposée par l'industrie est un poison. J'ai réalisé cela en L'éliminant de mon alimentation et malgré que la modération aurait été possible elle n'a rien réglé, car cette modération, celle que l'on présente commee telle est un abus. Le citoyen ordinaire croit être modéré tout en abusant.
    Pour toi, peut-être, mais pour les autres?
    N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)

  16. #76
    Vince44

    Re : Réduire sa consommation, solution a la crise ?

    Bonjour et bonne année à tous,

    Je reviens après un peu de modération de ma consommation..... de Futura

    En lisant tout cela, je me demande si en fait, la notion clé n'est pas l'espace temps.

    Quand on parle de nourrir la planète, par exemple, on peut s'écharper entre le bio - qu'on veut bien durable mais insuffisant pour soutenir l'expansion démographique - et le conventionnel, qui est l'inverse.
    Je schématise et on est pas obligé d'être d'accord avec ce que j'ai écris là, mais c'est souvent ce paradoxe qu'on retrouve dans les discussions: choisir entre insulter l'avenir et transformer le présent. Et plus on insulte l'avenir, plus il faudrait transformer le présent pour corriger le tir à temps.

    La démographie, le mode de vie ne sont que des comportements plus ou moins contraints et plus ou moins pertinents. La finitude des ressources - y compris les renouvelables qui ne le sont qu'à certaines conditions qui elles ne sont pas nécessairement renouvelables - elle est une réalité physique.

    Donc à mon avis, la question se résume en deux points:
    - est-on prêt à transformer le présent autant que nécessaire ou préfère-t-on continuer à hypothéquer l'avenir (après tout, c'est un choix, on est pas obligé de se soucier de la génération de ses (petits-)enfants) ?
    - si oui, la question est comment on procède pour le faire le mieux possible. Et dans ce cas, on ne doit poser la démographique et de mode de vie comme des variables d'ajustement, pas comme des contraintes. L'ajustement étant souhaité le moins douloureux possible, mais là encore, ça ne doit pas être une contrainte. Je crois d'ailleurs que la démographie est une conséquence du mode de vie (en gros, c'est la mécanisation qui permet cela).

    Si c'est non, ben on continue comme maintenant, puisque c'est la réponse donnée (consciemment ou non) pour le moment...

    Mais bon, je crois qu'il en va de notre mode de vie comme de notre santé. On fait comme si la biologie, la physique et les statistiques étaient pour les autres ou que le courage peut attendre demain. Et oui, à un moment, les statistiques deviennent vraiment préoccupantes, les signes avant coureur aussi .... oui, oui, ok, certes, je le concède.... mais voilà, ça fait des années que le courage a pu attendre le lendemain sans que cela ne soit trop grave alors pourquoi pas un jour de plus??? Et mon voisin ou mon aïeul poivrot qui a enterré ses copains d'enfance tous plus vertueux alors, pourquoi pas moi???

    Le jour où il faudra passer à la caisse, tout le monde sera d'accord pour rendre sa télé 140cm ou ses clopes, mais d'ici à ce qu'ils soit trop tard, il est permit d'espérer que demain ressemble à aujourd'hui!

    A+

    Vincent

  17. #77
    Vince44

    Re : Réduire sa consommation, solution a la crise ?

    Salut,

    Citation Envoyé par moijdikssékool Voir le message
    Une équivalence entre sous et ressources énergétiques (en fait toute ressources) a été discutée sur ce lien
    [...]
    la valorisation est ce qu'elle est. Si demain l'on décide de mettre des filtres plus puissants et de manière plus généralisée (pot d'échappement, cheminée, égoût et même trou du cul des vaches), à ton avis, que faut-il faire? Il faut fabriquer tout un tas de filtres (et les faire financer, par exemple, en faisant monter le prix du baril.
    [...]
    Alors que paradoxalement, ces difficultés nous mettent au chômage et augmentent une dette en consommation de ressources vis à vis des générations futures (si nous voulons garder notre niveau de vie. Alors que physiquement, tout le monde comprend que si les ressources coûtent plus chers, le niveau de vie a tendance à se dégrader). Forcément, à un moment, ça craque. Un pétrole très peu cher nous permettrait (un peu comme avant le premier choc pétrolier) d'extraire n'importe quelle ressource pour 3fois rien et donc de construire des usines pour pas cher, dis-toi bien que tu pourrais emprunter avec un fort taux d'intérêt
    Nous vivons dans un monde concret, la croissance est uniquement corrélée à la consommation/production de ressources physiques. Le reste, c'est de l'enfumage
    Après un peu de lecture, je comprends mieux ton propos... Mais en fait, là où je le trouve tendancieux c'est que tu poses comme constantes des choix de société, sur le même plan que des phénomènes physiques. Certes, dans notre société, toute économie d'énergie est monnaitisée et quelque part, dans le passé le présent ou dans le futur (on peut contracter ou rembourser des dettes de ressources...), cela permettra, permet ou a permit de consommer des ressources. Déjà, je trouve que si économiser des ressources maintenant permet de réduire son endettement financier ou plus globalement la dette en ressource vis à des générations futures, c'est pas rien. Même si, à long terme, il y aura une consommation de ressources, mieux vaut demain qu'aujourd'hui, surtout en matière de ressources fossiles et volatilisables avec pollution à la clé!

    Ensuite, c'est quand même un fait que si on passe arbitrairement le pétrole à 1000€ le baril, la hâche va retrouver grâce aux yeux des exploitants forestiers, donnant des débouchés à une énergie actuellement disponibles (la preuve par le sport et l'obésité); celle de nos bras, et abaissant d'autant la pression sur le pétrole fossile. Bien sûr on devra faire quelque chose de ce delta entre 1000€ et disons 50€ actuellement. Et pourquoi pas simplement détruire la monnaie correspondante pour commencer à payer notre dette aux générations futures? On pourrait aussi en faire un "fond" de solidarité pour permettre des investissement dans la baisse de l'intensité énergétique de nos vies. Mais, in fine, effectivement, il faudra détruire la monnaie produite ex-nihilo pour payer le prélèvement de ressource gratuites mais non renouvelables!

    A+

    Vincent

  18. #78
    moijdikssékool

    Re : Réduire sa consommation, solution a la crise ?

    Déjà, je trouve que si économiser des ressources maintenant permet de réduire son endettement financier ou plus globalement la dette en ressource vis à des générations futures, c'est pas rien. Même si, à long terme, il y aura une consommation de ressources, mieux vaut demain qu'aujourd'hui, surtout en matière de ressources fossiles et volatilisables avec pollution à la clé!
    seulement, quand tu dis 'demain', c'est vraiment demain. On pourrait penser que lorsque l'on fait des économies, on va les dépenser plus tard, que les investisseurs vont réagir à cette dépense avec du retard, le temps de permettre à ces économies d'être revalorisées. Mais non, nos investisseurs avaient déjà tablées sur cette dépense 'décalée', tout simplement parce que celle-ci représente la croissance de nos économies, croissance sur laquelle nos investisseurs misent beaucoup. Aujourd'hui, ils se trouvent face à des entreprises qui avaient misé sur une croissance énergétique et en autres ressources de X%, or notre efficacité, si elle est toujours là, si nous sommes toujours à rechercher à valoriser toujours plus telle ou telle ressource, le renchérissement des ressources s'est visiblement accentuée (au lieu de s'apaiser, ou même de s'inverser selon l'optimisme de certains) et a anéanti toute amélioration d'efficacité (que ce soit les économies d'échelle, les levages de pied d'accélérateur, délocalisation etc etc... )
    L'économie de ressources n'économise aucune émission, elle les accélère même. En fait, c'est très simple:
    1er point: lorsque tu économises ici, tu dépenses ces économies là. Au premier abord, ta conso n'augmente ni ne diminue, tu ne fais que mieux la dépenser, l'organiser (in fine tu valorises mieux les ressources que tu consommes), bref, tu es plus efficace
    2ème point: lorsque tu es plus efficace, tu forces les autres, par exemple ceux qui utilisent des méthodes traditionnelles, à faire comme toi et ils se mettent donc à consommer des ressources comme les énergies fossiles. Finalement: la conso totale augmente: la tienne, qui n'a pas bougé, plus celle des autres
    Ensuite, c'est quand même un fait que si on passe arbitrairement le pétrole à 1000€ le baril, la hâche va retrouver grâce aux yeux des exploitants forestiers, donnant des débouchés à une énergie actuellement disponibles
    pour les pays riches, passer un baril à 1000€ ne change rien pour eux, puisque les bénéfices sont, en général réinvestis dans ces mêmes pays. On aurait de l'inflation (les prix et les salaires augmenteraient), mais ça ne changerait fondamentalement rien au problème
    Bien sûr on devra faire quelque chose de ce delta entre 1000€ et disons 50€ actuellement.
    ah, tu avais vu le coup venir!
    Et pourquoi pas simplement détruire la monnaie correspondante pour commencer à payer notre dette aux générations futures? On pourrait aussi en faire un "fond" de solidarité pour permettre des investissement dans la baisse de l'intensité énergétique de nos vies.
    je ne sais pas, il est à parier qu'investir ce delta autrement que comme on le fait aujourd'hui peut changer notre mode de vie à terme. Mais je n'en suis pas sûr (tellement j'ai l'impression que l'on a affaire à des vases communicants) et je ne sais pas sur quoi cela peut déboucher
    Mais, in fine, effectivement, il faudra détruire la monnaie produite ex-nihilo pour payer le prélèvement de ressource gratuites mais non renouvelables!
    détruire ou produire de la monnaie ne peut qu'avoir un impact social (détruire l'argent des pauvres ou produire de la monnaie pour les riches (ce qui revient au même,) ou inversement, le résultat n'est pas le même). Ce que l'on peut faire, c'est taxer les énergies fossiles pour payer les énergies renouvelables; Economiquement, c'est se tirer une balle dans le pied, mais ça bon, faut savoir ce que l'on veut aussi
    Dernière modification par moijdikssékool ; 04/01/2012 à 01h27.

  19. #79
    Vince44

    Re : Réduire sa consommation, solution a la crise ?

    Et bien on y arrive

    3 points:
    - je ne prétends pas que ce que j'énonce est actuellement à l'oeuvre et même, je veux bien te suivre sur le fait que de toute façon, si la décision de freiner la conso de ressource n'est pas d'ordre mondial, je peux m'agiter à mon échelle, mon pétrole/gaz/uranium sera brûlé par qqun d'autre aussi longtemps qu'il y en aura. Et pas forcément par un pauvre qui attendait qu'un nantis libère un baril ou deux pour accéder à un niveau de vie décent! C'est pour le moment une utopie sociétale mais je prétend juste que c'est largement "faisable" d'un point de vue technique/physique.
    - oui, si on le faisait, notre vie changerait radicalement, mais plus tôt on le décide, plus harmonieusement on peut le faire. Sinon la suite logique (déjà à l'oeuvre diront certains) c'est la guerre pour accaparer ce qui reste, guerre de plus en plus violente et proche de nous. Et même si on est chez les vainqueurs et loin des lignes de front, tôt ou tard, la disponibilité s’achèvera. Ensuite, pour maintenir notre niveau de vie sans énergie facile, il ne nous restera que l'esclavage. L'esclavage, d'une certaine façon, est déjà à l'oeuvre pour nous sous forme de sous traitance à des entreprises où on travaille beaucoup plus pour un niveau de vie bien inférieur. Ce qui veut dire que l'esclavage des "autres" est déjà largement mobilisé et même si on le pousse à fond, il sera probablement insuffisant pour remplacer l'apport de l'énergie facile à notre niveau de vie. Conclusion: il faudra que l'on accepte de baisser notre niveau de vie ou que certains d'entre nous réduisent en esclavage d'autres.
    - bien sûr qu'investir autrement peu changer la société. A n'en point douter le monde n'a pas commencé avec l'énergie facile et ne s’arrêtera pas après elle(quoique, si on se fâche bien...). On peut volontairement décréter une transition vers une société moins consommatrice d'énergie fossile (et donc de ressources qu'elle permet d'obtenir facilement) mais quand je dis "on" c'est l'humanité ou au moins une partie capable d'imposer sa décision à l'ensemble, c'est pas la un individu, la France ou même l'Europe, c'est plutôt le G8 ou le G20.

    Qq part, à l'échelle planétaire, les énergies fossiles c'est comme une cagnotte de 500 000 euros pour une smicard, la différence étant que le stocker, ne génère pas d'intérêt, il faut le dépenser pour en profiter.

    Le smicard peut décider de tout claquer en quelques mois au casino, au bordel, au bar: ça, c'est notre télé, nos séjours à Djerba...

    Le smicard peut décider de claquer ça au bar, mais sur 2 générations: c'est pareil mais juste la télé, pas de séjour à Djerba qui bouffe plusieurs années de télé.

    Le smicard peut aussi décider d'investir la somme dans une maison passive et durable, et là, non seulement il ne perd pas son capital, mais il créé une disponibilité financière renouvelable à long terme: il touche des intérêts. Il ne pourra toujours pas se payer le bordel et le casino, mais il sait qui si c'est bien géré,on boira à sa santé dans 500 ans!

    Pour sortir de cette parabole et revenir au concret, la seule chose qui vaille qu'on dépense de l'énergie fossile, c'est pour développer des infrastructures permettant de capter durablement des énergies renouvelables!
    Ce qui m’amène à la conclusion que je serais bien incapables de m'appliquer malheureusement: on doit décréter un niveau de consommation énergétique faible à son échelle. Par exemple réduire la surface de son habitat, peu manger de viande, .... et essayer de trouver un déboucher acceptable pour ses économies, a défaut de monter une centrale solaire dans son jardin, faire des logements sobres et éventuellement stocker des ressources secondaires (du cuivre par exemple). Et là, d'une main on continue d'accentuer la pression sur les ressources, mais de l'autre, à son échelle insuffisante mais utile, on prépare la société et son mode de vie à la pénurie.

  20. #80
    moijdikssékool

    Re : Réduire sa consommation, solution a la crise ?

    on doit décréter un niveau de consommation énergétique faible à son échelle
    Le comportement de l'homme, c'est comme une courbe de Gauss: tu peux trouver quelqu'un qui va avoir un comportement adéquat avec son environnement (pour faire simple, il économise), tout comme tu peux trouver qqn qui a le comportement inverse (pour faire simple il gaspille), ce qui, au final, revient à considérer la moyenne des deux comportements (un équilibre entre consommation et production). Et la moyenne, on sait ce qu'elle vaut, c'est le monde dans lequel on vit
    Et là, d'une main on continue d'accentuer la pression sur les ressources, mais de l'autre, à son échelle insuffisante mais utile, on prépare la société et son mode de vie à la pénurie
    sauf que c'est la pénurie qui va nous préparer à un mode de vie adapté aux pénuries. Le seul frein que l'homme a pour diminuer sa conso d'énergie fossile est son coût, c'est le seul 'choix' qu'il s'est offert

  21. #81
    invite7892fb66

    Re : Réduire sa consommation, solution a la crise ?

    Salut

    Je note que quelques un d’entre vous parlent du fait que la culture biologique ne pourrait nourrir la population mondiale. Je ne crois pas que les défenseurs de cette méthode culturale aient prétendus qu’ils étaient en mesure de le faire, bien au contraire. Ceux qui fournissent la ville le font par la culture biologique industrielle, ce sont des affairistes déguisés en paysans.
    Imaginons une infection bactérienne qui affecte l’organisme, la souffrance est issue de cette surpopulation et il faut au contraire de la nourrir, l’affamer pour que ces bactéries ne causent plus de problèmes. D’autres vont l’empoisonner en utilisant des antibiotiques, je n’utilise , quant à moi, que la première méthode en jeûnant. Pour le problème de la surpopulation humaine nous observons déjà l’application, que certains disent conjecturale, de ces deux méthodes. D’un côté les conditions économiques affame le tiers monde et de l’autre la surconsommation empoisonne les pays occidentalisés. J’ai souligné le fait que pour moi le jeûne est la méthode que j’utilise et ce jeûne je l.’applique aussi au niveau médiatique, j’ai bannie la télé et les feuilles de choux que sont la majorité des journaux et magazines. Pour moi, la santé du corps passe par celle du mental et pour les deux il faut les désintoxiquer. Le mental intoxiqué est conditionné et programmé par un fast food intellectuel qui fausse sa perception de la réalité. Le symptôme qui l’affecte fait qu’il prend des vessies pour des lanternes, la croyance q’un monde artificiel et synthétique est supérieur au naturel.

    Je fais la promotion de l’autoproduction locale pas d’entreprises qui se chargent de le faire pour les villes et les fonctionnaires qui s’y trouvent. Ce sont les intermédiaires dont je parlais qu’il fallait éviter d’utiliser, les services sociaux ne sont pas nécessaires selon moi. Pour les fonctionnaires qui me lisent, changez maintenant avant qu’il ne soit trop tard. Ce sera bientôt votre emploi qui vous quittera.

    Selon moi, je l’ai dit précédemment, les populations occidentalisées de la planète vont bientôt frapper un mur que personne d’autre qu’eux n’aura érigé. IL n’y a rien à faire, cela va se produire tout seul. Leur surconsommation va les rattraper par-derrière là où ils auront négligé leurs fortifications (système immunitaire et résilience) L’arbre qui a plus de feuillage que de racines, est renversé par grand vents.

    Certains ont une solution technologique, d’autres naturelles. Qui a raison ou qui a tort n’a pas d’importance en ce qui me concerne, je ne fais que transmettre l’information d’une méthode parmi d’autres.
    Ce qui la distingue, selon moi, cela n’engage personne, est qu’elle est accessible et simple à appliquer. Libre a`quiconque de se compliquer la vie, je crois sincèrement que pour des situations difficiles, vaut mieux adopter la simplicité. Une chose est pourtant claire, l`abus des uns devient les contraintes des autres et la spéculation de l’urbain déborde du cadre des villes pour imposer la surproduction et son gaspillage aux communautés rurales.

    Mais pour que la méthode naturelle fonctionne il faut abandonner l’autre. IL n.’est pas possible d’utiliser à la fois un remède et un médicament.

    Pour cet abandon je prend pour exemple mon expérience personnelle, cette fois en ce qui concerne le café et les symptômes que d’en boire provoquait en moi. J’ai souffert durant des années de mal de dos incapacitant qui lorsque des épisodes se déclaraient me rendaient incapable de bouger me causaient des douleurs intolérables. Je souffrais aussi d’hémorroïdes qui teintaient mes selles de sang. Depuis quinze ans que j’ai cessé le café et d’autres aliments acidifiantsje n’ai plus ni l’un ni l’autre de ces symptômes. Six mois après voir cessé j’en ai bu un seul et le mal de dos est réapparut. C’est ce qui m’a convaincu de cesser totalement. Ce n’est pas tout, une employée de la quincaillerie du village me disait que son médecin lui avait conseillé l’opération pour un problème récurent d’hémorroïde. Je lui conseille alors de cesser le café, ce qu’elle fit et l’enflure n’est pas revenue, sauf quelques mois plus tard alors qu’elle avait bue une tasse de café. Comme moi cette récidive l`aura convaincue de la cause de ses problèmes.

    J’ai remarqué que le café n’était pas le seul facteur en cause concernant les symptômes décrit ci-haut, que la nourriture acidifiante que j’ai aussi réduit considérablement est un facteur aggravant de l’acidité de mon métabolisme qui exprime plusieurs symptômes lorsque déséquilibré.
    Puisque je connais désormais mon corps et les aliments qui lui conviennent, j’ai désormais un métabolisme neutre et une bonne santé.


    En réalisant ce lien direct entre alimentation et santé, j’ai alors redécouvert la médecine orientale et la pertinence des méthodes de prévention qu’elle met de l’avant. Comme bien d’autres Occidentaux, il me fallait souffrir pour comprendre alors que cette connaissance était disponible depuis toujours mais ne répondant pas à mes attentes en terme de résultats que je voulais rapides
    et spectaculaires.

    J’ai compris que ce besoin de tout vouloir tout de suite sans attentes était lié à la fébrilité issue de mon alimentation inadéquate, trop riche en excitants et protéines et mon mode de vie trop rapide et performant. J’allais trop vite et trop loin autant au sein de mon organisme qu’au niveau mental, le déséquilibre était total.

    Revenir au centre n’est pas synonyme d’ennui et de misère, c’est de retrouver les saveurs et la richesse présente dans une nature que l’on redécouvre après des années d’éloignement.
    IL faut le vivre pour le comprendre

  22. #82
    moijdikssékool

    Re : Réduire sa consommation, solution a la crise ?

    je me souviens avoir vu des photos d'une expérience sur les drogues: étaient testés sur des araignées la caféine, la cocaïne, l'héroïne, la nicotine. La toile la plus mal faite était celle fabriquée par l'araignée sous caféine

  23. #83
    Cendres
    Modérateur

    Re : Réduire sa consommation, solution a la crise ?

    Bon.

    Cette discussion, ou plutôt "tchat", a assez duré. Nous savons que nous consommons trop, mal, etc...

    J'avais demandé de centrer la discussion sur des problématiques plus précises...au lieu de ça, je n'ai qu'un ensemble hétéroclite et vague d'enfonçages de portes ouvertes, et d'exemples strictement personnels, parfois noyés dans un pavé.

    En conséquence, ce fil est fermé. Si des thèmes plus scientifiques qu'économiques, et moins "yaka caseraitbienkon" vous inspirent, à partir de sources et faits précis, vous pouvez tenter d'ouvrir d'autres fils.

    Cordialement, pour la modération,

    Cendres
    N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)

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