Est-ce que ça ne reviendrait pas alors comme un retour de balancier à simplement attribuer la priorité à la géométrie sur les objets et oublier la nécessité de définir l'une par les autres et réciproquement ? Peut-être un peu lourd à digérer pour mon estomac peu habitué.Envoyé par ù100fil
Quoi qu'il en soit, je ne suis malgré tout pas convaincu que cette approche énumérative permette d'entrevoir une conciliation entre discret et continu.
Cordiales salutations.
Je le conçois plutôt comme la recherche des structures topologique, pas forcement que géométrique qui n'est un cas particulier, des faits de la nature. Interdépendance entre la structure et les phénomènes.
Une géométrie est fondée essentiellement sur des notions de distance, de métrique. La topologie ne s’embarrasse pas de mesures. La topologie englobe la géométrie, et fournit une qualification de l’espace qui se situe à un niveau beaucoup plus profond et général.
Maintenant pour comprendre les notions de topologie il peut être intéressant d'étudier le cas particulier des espaces métriques
Patrick
Je pense à peu près saisir effectivement la différence entre ces deux notions (géométrie et topologie).
Même si dans mon message j'ai employé le terme de géométrie, mon idée était surtout d'essayer de rappeler la nécessité de ne pas définir séparément les concepts et les objets auxquels on les applique.
À mon avis, ce qu'exige la Mécanique quantique va bien au-delà du remplacement d'une primauté par une autre. Ça se rapprocherait davantage de ça :Sur la remarque, "la physique et les mathématiques sont duales", je dirai : forment peut-être un ensemble ternaire.
C'est-à-dire que selon moi le fait qu'elle s'interpénètrent et interagissent permettrait de les distinguer, quand cette distinction justement n'existerait pas en elle-même mais "émergerait" en quelque sorte de l'application de l'une à l'autre et vive-versa.
Ma tentative de reparler des états superposés du chat est située dans cette optique-là, en gros, quel statut de réalité physique attribuer à la fonction d'onde qui permette d'échapper au dilemme Mécanique classique-Mécanique quantique.
Cordiales salutations.
Concevoir la fonction d'onde comme la réalité physico-mathématique autour de laquelle s'articulent, de part et d'autre, des grandeurs observables non-commutatives serait une approche sensiblement différente de la conception classique.
Mais à un moment ou à un autre ne faut-il pas franchir le pas ?
D'un côté par exemple un chat vivant dans une boîte contenant un chat vivant, de l'autre un chat mort dans une boîte contenant un chat mort ou un chat vivant un peu plus vieux dans une boîte contenant un chat vivant un peu plus vieux, entre les deux la fonction d'onde exprimant réellement les deux états.
De fait, une telle représentation est celle d'une onde qui se propage.
Ainsi, le chat, la boîte et même l'Univers ne seraient plus modélisables que comme une fluctuation (du vide ?) en économisant l'hypothèse des mondes multiples, et en n'ayant même plus à rechercher une cause à une éventuelle décohérence puisque toute interaction entre fonctions d'onde ou paquets d'ondes modifierait le système.
Cordiales salutations.
