Les deux derniers sont juste l'expression d'un espoir.Envoyé par Les Terres Bleues
Le premier, je demande à voir. (Voir la physique nouvelle, pas une interprétation du formalisme déjà connu.)
(Et au passage je doute qu'on puisse en finir avec le "problème de la mesure" sans avoir en même temps une nouvelle manière de penser l'intrication, parce que les deux points sont totalement intriqués ; mais, bon, ce n'est qu'un a priori, faut regarder sur pièces...)
Un nouveau fil, par exemple ? En physique ?
C'est le dernier point effectivement qui est n'est pas encore complètement achevé. Quant aux deux premiers, je les ai séparés entre "immédiatement" et "demain" davantage pour la forme que pour le fond (et c'est probablement un tort) car l'intrication entre les deux questions est patente, je ne le conteste pas.
Pour ce qui est de voir la nouvelle physique, il y a encore une fois à mon avis la poursuite d'un malentendu, parce qu'il n'y a pas de nouvelle physique à produire, du moins dans une première étape, le formalisme de celle que nous avons est tout à fait adapté.
Il ne s'agit pas non plus d'une "autre" interprétation du formalisme, bien que ça y ressemble, il s'agit d'une compréhension fondée sur l'élaboration épistémologique de ce que nous avons placé (inconsciemment) dans le substrat de ce formalisme. En évacuer ce qui est dû à notre vision pré-quantique du réel pour ne conserver que ce qui est défini d'une manière relative.
Exemple ?
Exemple ?En évacuer ce qui est dû à notre vision pré-quantique du réel pour ne conserver que ce qui est défini d'une manière relative.
Oui mais je ne suis pas sûr que cela réponde vraiment aux exigences d'une discussion de physique mais ce ne suffit pas à arrêter mon intérêt, tout le monde pourra indiquer ces arguments et opinions sur le sujet.
Donc voici la discussion en physique : Le photon est-il un objet ?
Avec plaisir. Mais un seul pour le moment parce que je ne suis pas assez au niveau et que ça me demande beaucoup d'efforts.
Concernant le théorème de localité de Bell, on peut dire de manière schématique mais respectueuse du fond que :En vertu de quoi, et après un raisonnement mathématique implacable (d'après ce qu'on m'a dit), Bell énonce ses fameuses inégalités qui doivent nécessairement conduire à choisir l'un des deux termes de l'alternative, et donc entre incomplétude de la Mécanique quantique et respect de la localité d'une part (perso, je le soupçonne d'avoir penché de ce côté-là) ou d'autre part, dans le cas où la MQ aurait été complète, il nous aurait alors fallu nous résoudre à perdre la localité.
- soit il est possible de modéliser les descriptions quantiques au niveau microphysique, à l'aide de paramètres cachés, et cela en termes de causalité séparable et locale.
- soit cela n'est pas possible.
L'approche épistémologique pourtant est assez différente, puisqu'il "suffit" ("suffit" entre guillemets parce qu'apparemment c'est pas aussi évident que ça pour tout le monde) de constater "l'absolutisation" représentée dans l'énoncé qui unit les concepts de description quantique et de localité (au sens classique) sans que l'on ne se soit rendu compte de cet abus (à coup sûr non-délibéré, l'honnêteté de Bell bien entendu n'est pas en cause) pour effacer le dilemme.
Dès qu'on la réalise, la contradiction s'évapore.
