Du "principe de précaution".

Affichage des résultats du sondage: Pour ou contre le principe de précaution ?

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  • Pour.

    9 42,86%
  • Contre.

    6 28,57%
  • Indécis.

    6 28,57%
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Du "principe de précaution".



  1. #1
    invite6eb1b431

    Du "principe de précaution".


    ------

    Bonjour,

    Êtes-vous pour ou contre l'idée du principe de précaution ?
    A l'heure où le débat sur les OGM, bat son plein, et où la France,
    doit notamment affirmer son moratoire sur ce sujet.

    Certains affirment qu'il s'agit d'un frein au progrès, d'autre une mesure indispensable si l'on veut éviter certains risques dont la nature est difficilement prévisible.

    Comment selon vous, se situer par rapport à ce principe. En l'absence d'une connaissance exhaustive des risques, faut-il se contenter d'une visée à court terme, pour prendre des décisions ?

    l'accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires conclu dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC)[réf. nécessaire] autorise un État membre à prendre des mesures à titre de précaution s'il considère qu'il n'existe pas de preuves scientifiques suffisantes permettant de prendre une décision définitive au sujet de l'innocuité d'un produit ou de la sécurité d'un procédé. En contrepartie, L'État doit engager des recherches scientifiques afin de lever l'incertitude qui motive ses précautions dans un délai raisonnable :
    :« Dans le cas où les preuves scientifiques pertinentes seront insuffisantes, un membre pourra provisoirement adopter des mesures sanitaires ou phytosanitaires sur la base des renseignements pertinents disponibles, y compris ceux qui émanent des organisations internationales compétentes ainsi que ceux qui découlent des mesures sanitaires ou phytosanitaires appliquées par d'autres membres. Dans de telles circonstances, les membres s'efforceront d'obtenir des renseignements additionnels nécessaires pour procéder à une évaluation plus objective du risque et examineront en conséquence la mesure sanitaire ou phytosanitaire dans un délai raisonnable. »

    -----

  2. #2
    invite765732342432
    Invité

    Re : Du "principe de précaution".

    Bonjour !
    Sondage intéressant pour un premier post...

    J'ai répondu "indécis", en voici l'explication:
    Je suis d'accord qu'il ne faut pas prendre à la légère les OGMs. Il se peut, dans certains cas, qu'un OGM se révèle dangereux pour l'homme ou l'environnement de manière générale.
    Néanmoins, il est impératif de réfléchir au cas par cas est de manière raisonnée: chaque OGM doit faire l'objet d'études pré-commercialisation et post-commercialisation.
    C'est normal et ça doit/devrait être fait pour toute nouvelle variété (ou plus généralement pour toute nouvelle matière)

    Maintenant, je suis contre un principe de précaution refusant systématiquement toute nouveauté sous prétexte que c'est nouveau, et en attendant que d'autres pays aient fait l'expérience avant le notre.

    Il y aura évidemment des loupés, comme dans tous domaines, y compris les médicaments. Mais chacun accepte un certain niveau de risque en prenant sa voiture ou en buvant du vin...

    La difficulté sera de pouvoir fixer un seuil de risque à partir duquel interdire un OGM ou l'accepter (et veiller à ce que ce seuil ne soit pas délirant, exigeant des propriétés qu'on n'exige même pas de nos aliments: muscade, sel, etc...)

  3. #3
    mh34
    Responsable des forums

    Re : Du "principe de précaution".

    Bonjour.
    Répondu "indécis" aussi, +1 pour le message de Faith.
    D'autant que ce sondage porte sur le principe de précaution de façon générale, si j'ai bien compris...
    Je pense que si Jenner l'avait appliqué, on serait encore en train de se battre contre la variole.
    Le plus dur à mon avis est d'en fixer les limites.
    Dernière modification par mh34 ; 17/02/2009 à 09h56.

  4. #4
    f6bes

    Re : Du "principe de précaution".

    Bjr à tous,
    Le plus difficile, comme dit mh34, c'est le "DOSAGE" du principe lui meme !
    QUI va etre chargé de DEFINIR le "bon dosage". ??

    A+

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invite02ff802c

    Re : Du "principe de précaution".

    Bonjour

    J'ai littéralement fait exploser le curseur ! Je l'ai fait passer de 1 à 2 réponses pour.

    Il est clair que le principe de précaution ne doit pas être un prétexte pour refuser toute nouveauté.
    Néanmoins il faut garder à l'esprit que nous payons aujourd'hui les pots cassés de l'absence de précautions des périodes où l'on avait encore une foi aveugle dans le progrès. L'amiante en est un bon exemple.

    ND

  7. #6
    invite0e75c5ca

    Re : Du "principe de précaution".

    Bonjour,

    il est vrai que face aux risques engendrés par de nouvelles découvertes, par de nouvelles technologies et en général par le progrès, une certaine prudence ou précaution s'impose. Cependant, comme l'a si bien dit mh34, tout progrès implique des risques, mais ce sont des risques nécessaires. L'inconnu présente toujours des risques et pour ce qui est des OGMs, nous ne pouvons en effet pas prévoir d'éventuelles conséquences catastrophiques provoquées par leur utilisation à grande échelle, mais une chose reste certaine, c'est que pour l'heure ils présentent d'innombrables avantages qui seraient, qui pourraient être bénéfiques à l'humanité toute entière. Ainsi sont les choses, dans sa recherche de toujours plus de maîtrise technologique et en général de progrès, l'être humain prend des risques. Mais il ne faut pas oublier que ce sont ces risques qui nous ont permis d'en arriver à un tel stade technologique et intellectuel. En conséquence, il serait tant absurde qu'irréaliste de tenter de stopper un progrès qui, en dépit des risques qu'il nous fait encourrir, nous apporte tant de choses et est le propre de l'Homme.

    En ce qui concerne l'amiante, c'est, il est nécessaire de le dire, une conséquence catastrophique de notre soif de progrès, et il y en a tant d'autres. Le progrès a toujours deux côtés. L'un destructeur et l'autre bénéfique. Il nous suffit, pour nous en assurer, de considérer notre progrès en ce qui concerne la physique nucléaire. Par ailleurs, je ne sais exactement combien de temps il nous a fallu pour découvrir que l'amiante était dangereuse. Je pense que l'on ne s'en doutait même pas aux prémices de son utilisation. Nous avons tous peur des OGMs, mais il est certain que d'autres produits qui nous semblent sain sont encore plus dangereux que ces organismes transgéniques. Nous ne le savons pas encore, voilà tout. Alors, comment appliquer le principe de précaution vis-à-vis de produits dont nous n'envisageons même pas les éventuels effets néfastes ?
    Il faudrait pour se faire l'appliquer à tout, absolument tout. Cela représenterait une dépense d'énergie technologique et scientifique absolument colossale, qui endiguerait notre progrès nécessaire tant à notre survie qu'à notre confort. Ainsi, ce fameux principe de précaution n'est, à mon humble avis, qu'une énorme aberration, dont l'irrationalité est tout à fait indescriptible.

    Nous ne pouvons donc pas arrêter le progrès, ni même le ralentir pour quelques raison que ce soient, le controler aussi serait absurde et infaisable (il y aura en effet toujours des Hommes pour se laisser emporter par leur curiosité et tenter le coup). Mais il y a une chose que nous pouvons faire. Œuvrer pour le progrès scientifique, technologique et en général intellectuel ; il nous faut progresser toujours plus, puisque la seule et unique chose qui puisse réduire les risques du progrès, c'est le progrès lui-même.

  8. #7
    piwi

    Re : Du "principe de précaution".

    L'amiante n'est réellement pas le bon exemple du mal nécessaire. La France est un cas assez particulier de sa gestion. Je vous renvoie vers la première page de cette discussion ( http://forums.futura-sciences.com/de...orruption.html ) pour relire les développements que nous y avions fait (et la manière dont je massacre un peu l'orthographe à cette occasion . On dira que c'est vieux...)

    Cordialement,
    piwi
    Je sers la science et c'est ma joie.... Il parait.

  9. #8
    invite02ff802c

    Re : Du "principe de précaution".

    Citation Envoyé par B. Le Progressiste Voir le message
    Nous ne pouvons donc pas arrêter le progrès,
    Ça me rappelle le temps de la technocratie triomphante dont le leitmotiv implicite était « on n’arrête pas le progrès ».
    Il y a deux réponses à cela :

    1. Il faudrait définir ce qu’est le progrès.
    Est-ce que, du fait que l’amiante était un produit nouveau et performant, il était normal d’en mettre partout et surtout de continuer à en mettre en dépit des dangers connus.
    Même remarque pour les différents pesticides.
    Le progrès d’aujourd’hui consiste à désamianter à grands frais.
    La notion de progrès est donc à géométrie variable.
    Par conséquent l’argument « progrès » est vide de sens.

    2. Les dommages collatéraux des actions humaines n’ont pas forcément pour origine le progrès technique.
    On voit ainsi un déboisement catastrophique dans des zones non développées d’Asie ou d’Afrique par exemple. Les populations coupent le bois pour leurs besoins domestiques comme elles l’ont toujours fait, la seule variable qui entraine le déséquilibre étant leur nombre. Aucun progrès n’est en jeu.
    On a vu même dans le monde animal des espèces de prédateurs exterminer leurs proies et donc disparaitre à leur tour.

    Citation Envoyé par B. Le Progressiste Voir le message
    l'être humain prend des risques. Mais il ne faut pas oublier que ce sont ces risques qui nous ont permis d'en arriver à un tel stade technologique et intellectuel. En conséquence, il serait tant absurde qu'irréaliste de tenter de stopper un progrès qui, en dépit des risques qu'il nous fait encourrir, nous apporte tant de choses et est le propre de l'Homme.
    Le principe de précaution s’applique à tout, qu’il y ait à la clé un progrès ou non. On peut naturellement avoir à faire un arbitrage entre les bénéfices et les risques. Néanmoins je ne vois pas bien le « progrès » dans le fait d’être obligé de désamianter, etc. Ce type de conséquences est à présent un frein au progrès puisqu’il faut consacrer des ressources importantes à la réparation d’erreurs massives.

    Citation Envoyé par B. Le Progressiste Voir le message
    comment appliquer le principe de précaution vis-à-vis de produits dont nous n'envisageons même pas les éventuels effets néfastes ?
    En combattant ton attitude irresponsable, attitude très courante qui a toujours consisté à refuser de poser la question préalable des éventuels effets indésirables et ensuite à combattre jusqu’à la dernière cartouche les informations quand les effets ont été connus. Ce qui est rassurant c’est que certains industriels vont peut-être devoir payer des réparations tellement colossales que ça fera réfléchir les suivants sur les « bénéfices du progrès ». Les risques ne sont pas seulement payants, ils sont aussi souvent très, ou trop, couteux.

    On pourrait intituler ça : Comment l’esprit de précaution vient aux candides.

    Pour la construction de l’usine marée-motrice de la Rance par exemple il n’y a eu aucune étude d’impact. Ça ne venait à l’esprit de personne à l’époque… c’était le progrès. Aujourd’hui il faut en faire une pour construire le moindre chemin vicinal.
    Tu demandes donc avec candeur : « comment appliquer le principe de précaution ». C’est très simple, il faut faire comme c’est obligatoire aujourd’hui, suite à toutes les erreurs du passé : se poser les bonnes questions et fournir les réponses.

    ND

  10. #9
    piwi

    Re : Du "principe de précaution".

    C'est quand même incroyable! Je viens juste de dire que l'amiante en France était un mauvais exemple de l'utilisation de la science, je renvoie vers une discussion montrant que justement sur ce cas les scientifiques avaient faits leur boulot. Mais non. Message suivant, pas une hésitation, on remet ça sur le tapis! C'est despérant et frustrant. On demande tout aux scientifiques, on leur fait porter tous les chapeaux. Vous avez tellement peur de vous faire avoir par les scientifiques que vous ne vous rendez même pas compte que pendant ce temps d'autre s'occupent de vous bien comme il faut...
    A l'heure ou le mépris des gouvernements français pour les scientifiques et leurs mensonges répétés s'affichent en clair ça ne vous fait pas tilt? Qui prend les décisions?
    Je sers la science et c'est ma joie.... Il parait.

  11. #10
    invite02ff802c

    Re : Du "principe de précaution".

    Bonjour piwi

    Il y a un malentendu… à commencer par le fait que je ne sais pas si je suis concerné.

    Cela va sans dire pour moi mais j’aurais dû le dire : les responsables des catastrophes écologiques diverses ne sont pas les scientifiques (ou pas tous) mais les industriels et les agriculteurs ainsi que les décideurs institutionnels. En fait il est vrai que c’est un peu tout le monde aussi.

    Beaucoup de scientifiques ont toujours été parmi les tireurs de signal d’alarme. Ce n’est donc pas à eux qu’il jeter la pierre. Ce n’est pas parce que la science a servi de fondements au scientisme et à la foi aveugle dans le progrès qu’il faut la tenir pour responsable.

    ND

  12. #11
    invite8ef897e4

    Re : Du "principe de précaution".

    Bonjour,

    j'ai vote "contre" car je trouve que
    il n'existe pas de preuves scientifiques suffisantes permettant de prendre une décision définitive au sujet de l'innocuité d'un produit
    va trop a l'encontre de ma comprehension du processus scientifique. On n'a jamais de decision "definitive" en science. On pretend juste faire de telles decisions en politique, jusqu'a ce qu'on decide politiquement de prendre la decision opposee de facon definitive...

  13. #12
    invité576543
    Invité

    Re : Du "principe de précaution".

    Citation Envoyé par humanino Voir le message
    On pretend juste faire de telles decisions en politique, jusqu'a ce qu'on decide politiquement de prendre la decision opposee de facon definitive...
    Bien d'accord. Le principe de précaution apparaît trop souvent comme un simple argument rhétorique, qui fait bien quand on oppose quelque chose, le plus souvent pour d'autres raisons.

    D'ailleurs, il n'est pas appliqué dans certains domaines, comme par exemple le montre l'expansion très rapide de l'ICSI.

    Qui plus est, le principe est évoqué presque uniquement pour les innovations de "haute" technologie", ce qui a de quoi rendre soupçonneux (comme si des technologie élémentaire ne méritaient pas de précaution...). Dans la construction (zones à risque, ...) on ne parle pas de "principe de précaution", on choisit les sites avec précaution (pas toujours ), sans avoir besoin de mettre une belle étiquette. Les médicaments sont testés avant d'être mis sur le marché. Les additifs alimentaires sont règlementés. Etc.

    Conclusion : quand je constate l'évocation explicite du "principe de précaution", je pense rhétorique, vrais arguments cachés, refus de décision rationnelle, conservatisme par idéologie, ...

    Cordialement,

  14. #13
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Du "principe de précaution".

    Contre.
    On peut déjà prendre des précautions. Il n'y a pas besoin d'un "principe" en plus.

    Citation Envoyé par Michel (mmy) Voir le message
    ...quand je constate l'évocation explicite du "principe de précaution", je pense rhétorique...
    +1
    ... et politique, autrement dit: non scientifique (ou hors charte).
    Et puis sinon, tout le monde applique le principe sans précautions et la science ne progressera plus avec précautions.

  15. #14
    YBaCuO

    Re : Du "principe de précaution".

    Bonsoir,

    A l’origine, le principe de précaution n’était-il pas invoqué seulement pour gérer une "crise" ?

    Je ne dispose pas de beaucoup de recul, mais les première fois que j’ai entendu cette expression, c’était typiquement pour retirer des produits alimentaires contaminés.

    Par exemple, on découvre qu’un lot est contaminé, les lots contaminé et sains sont parfaitement identifiés. Bien entendu le lot contaminé est retiré des rayons, mais par principe de précaution on retire également sur le moment les lots que l’on sait sains.
    De cette façon on ne pourra pas reprocher à l’exécutif d’avoir mal géré l’affaire si on découvrait qu’un produit contaminé s’est égaré par on ne sait quelle raison improbable et se trouverait toujours dans les rayons.
    Invoqué le principe de précaution permet aussi de délivrer une information claire, laisser des produits sains que le consommateur va considérer comme potentiellement contaminés est sans doute très néfaste pour l’image de marque et la confiance envers le producteur.
    J’insiste sur le fait que le principe de précaution est du ressort de l’exécutif car légalement il n’y a aucune raison de retirer les lots sains des rayons, l’application du principe de précaution ne peut être qu’exceptionnelle.

    Il me semble que le clouage de tous les Concordes après la catastrophe de Gonesse relève aussi du principe de précaution.

    Aujourd’hui, j’ai l’impression que le principe de précaution qui était à l’origine du ressort de l’exécutif, tend à s’étendre au domaine législatif et judiciaire. Cela aboutit à des textes de loi qui ne concordent pas avec l’état des connaissances actuelles ou à des jurisprudences qui condamnent des actes autorisés par la loi. Rien d'étonnant car le principe de précaution n'a pas pour objectif d'être juste et mesuré mais d'être radical et efficace.

  16. #15
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Du "principe de précaution".

    Citation Envoyé par YBaCuO Voir le message
    ... mais par principe de précaution on retire également sur le moment les lots que l’on sait sains.
    Et la précaution qui consisterait a enlever les lots sains et ceux qui sont douteux serait suffisante et aussi efficace...

  17. #16
    invite03c9ac9b

    Re : Du "principe de précaution".

    Trois choses distinctes :

    - La recherche : Ben oui il faut de la recherche
    sinon on risque pas de trouver ...

    - Le controle : Ben oui il faut du controle indépendant
    des 'trouveurs' et notamment
    des sociétés commerciales . Sinon on risque
    encore de servir de terrain
    d'expérimentation 'grandeur nature' .

    Le problème des OGM n'est pas la recherche c'est l'absence
    de controle sérieux quand à leurs effets :Etudes bidons fournies par Monsanto et vérifiées par une administration noyautée par le méme Monsanto (lire 'Le monde selon Monsanto' ) , Quelle confiance accorder à tout cela ?

    Au bout de trois mois de nourriture au MON830 les rats males dépérissent et ont les reins plus petits . Des souris ayant gouté au maïs MON810 ont des difficultés de reproduction
    à la troisieme génération . Ces études , simples et efficaces , ont été effctuées par l'université vétérinaire de Vienne
    à la demande du minsitére de la santé autrichien
    (source : Le canard enchainé du 19/11/2008) .

    Passons à un exemple qui marche : Suite à des essais sérieux et indépendants du constructeur il s'est avéré que la Mercedes classe A ne tenait pas la route correctement .
    Mercedes a donc revu sa copie et présenté un nouveau modéle conforme au cahier des charges européen .
    C'est trés bien pour tout le monde y compris pour Mercedes .

    - Le principe de précaution : Trés simple : Tant qu'on a pas
    les résultats de controles dignes de ce nom on ne vend pas
    au public .

  18. #17
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Du "principe de précaution".

    Voila le souci, imposer un principe sur des informations fausses:
    Citation Envoyé par SNARK79 Voir le message
    Au bout de trois mois de nourriture au MON830 les rats males dépérissent et ont les reins plus petits . Des souris ayant gouté au maïs MON810 ont des difficultés de reproduction
    à la troisieme génération . Ces études , simples et efficaces , ont été effctuées par l'université vétérinaire de Vienne
    à la demande du minsitére de la santé autrichien
    (source : Le canard enchainé du 19/11/2008) .
    Prendre des précautions avec des informations correctes serait plus efficace:

    http://forums.futura-sciences.com/co...-france-7.html
    (messages 132 et suivants).
    http://forums.futura-sciences.com/en...le-hommes.html
    http://imposteurs.over-blog.com/article-25237900.html
    etc...

  19. #18
    mh34
    Responsable des forums

    Re : Du "principe de précaution".

    Le principe de précaution : Trés simple : Tant qu'on a pas
    les résultats de controles dignes de ce nom on ne vend pas
    au public .
    Ben tout le problème est là ; c'est quoi, les contrôles dignes de ce nom? Et qui va le décider?
    Est-ce qu'on en a fait avant de commercialiser téléphones portables et micro-ondes ( par exemple...)?
    Vous pensez vraiment qu'on peut éviter" l'expérimentation grandeur nature"?
    Moi pas...à commencer avec les nouveaux médicaments ; les labos sont régulièrement obligés d'en retirer parce qu'ils découvrent à l'usage sur une grande échelle des effets secondaires qui n'étaient pas apparus avant.

    Dites, et si le fil ne dégénérait pas une fois de plus sur les OGM, hein...?
    Qu'est-ce que vous en pensez?

  20. #19
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Du "principe de précaution".

    Citation Envoyé par mh34 Voir le message
    Dites, et si le fil ne dégénérait pas une fois de plus sur les OGM, hein...?
    Qu'est-ce que vous en pensez?
    C'était prévisible.
    Donc on peut surveiller ce fil, par précaution.
    Par principe, il aurait fallu le fermer dès le titre et le premier message posé.

  21. #20
    invité576543
    Invité

    Re : Du "principe de précaution".

    Citation Envoyé par mh34 Voir le message
    Est-ce qu'on en a fait avant de commercialiser téléphones portables
    Oui.

    Une règlementation sur les émissions radio-électriques existait depuis longtemps, les normes ont été écrites en fonction des règlementations, et les portables subissent des tests d'homologation avant de pouvoir être mis sur le marché.

    Cordialement,

  22. #21
    invite0e75c5ca

    Re : Du "principe de précaution".

    Bonjour,

    1. Il faudrait définir ce qu’est le progrès.
    Est-ce que, du fait que l’amiante était un produit nouveau et performant, il était normal d’en mettre partout et surtout de continuer à en mettre en dépit des dangers connus.
    Même remarque pour les différents pesticides.
    Le progrès d’aujourd’hui consiste à désamianter à grands frais.
    La notion de progrès est donc à géométrie variable.
    Par conséquent l’argument « progrès » est vide de sens.
    Un produit dangereux dont on ne connait pas encore les effets néfastes mais qui présentent des caractéristiques commodes ou intéressantes, par exemple, constitue, à son invention, un progrès ou du moins une évolution. Par la suite et pour nous rendre compte qu'il s'agit d'un produit dangereux, il faut bien progresser. De même, pour connaître les éventuels effets néfastes des OGMs, il faut progresser. Cependant, il y a certain produits, comme les pesticides, dont nous connaissons d’ores et déjà les dangers et les risques qu’ils engendrent, mais qui sont encore utilisés par nécessité ou quoi que ce soit d’autre. Mais là ce n’est plus véritablement du ressort de la science mais des entreprises et autres sociétés désireuses de faire des bénéfices. Quand je parle de progrès, je parle des découvertes majeures faites en laboratoire et non de leurs applications, qui ne dépendent plus de l’unique volonté des chercheurs. La recherche scientifique, quelle que soit sa voie, est toujours un progrès. Après, c’est l’utilisation de ce progrès par les industriels, états et autres qui posent problème. Tant que le progrès reste confiné en laboratoire, il n’y a quasiment aucun risque. Ainsi, il ne doit s’exercer aucun principe de précaution sur les chercheurs, dans la mesure où un tel principe les ralentirait et inhiberait en quelque sorte leur curiosité. Malgré cela, cela n’empêche en rien d’appliquer ce fameux principe aux découvertes, non en laboratoire, mais dans leur utilisation.
    Qu’est-ce que le progrès ? Tout d’abord, le progrès est un développement, l’évolution de l’humanité, d’une civilisation en science et dans quelques domaines que ce soient. En outre, il est nécessaire de bien faire la distinction entre progrès et évolution. L’évolution se fait naturellement et est le propre de toute forme de vie. Notre évolution technologique et scientifique aussi se fait naturellement du fait de la nature humaine, mais elle peut acquérir deux connotations, l’une négative et l’autre positive, alors que le progrès, quant à lui, ne peut qu’avoir une connotation positive. Le progrès est donc un développement vers ce qui semble être bien, ou comme le disait si bien Sartre, « la notion classique de progrès […] suppose une ascension qui rapproche indéfiniment d’un terme idéal ». Ainsi, la science, tant qu’elle se cantonne aux laboratoires et aux lieux qui lui sont propres, constitue toujours un progrès, dans la mesure où elle vise à rapprocher notre civilisation d’un idéal technologiquement et scientifiquement meilleure. Et de ce fait aussi, le progrès ne peut ou plutôt ne doit être arrêté, pour quelques raisons que ce soient, puisqu’il est nécessaire à notre avenir. Ce qui peut être ralentie, c’est l’utilisation de ce progrès considéré alors, pour une plus grande efficacité dans la prise en compte et dans la gestion des risques, au cas par cas.
    Il est vrai que la notion de progrès est toute relative, comme dans le cas de la substance néfaste dont les effets sont ignorés pour un temps du moins. Mais à long terme, quelques progrès que ce soient, sont destinés à améliorer notre civilisation, ainsi, dire que cela est un progrès et que cela ne l’est pas est, je te l’accorde, vide de sens, le progrès ne doit pas être défini vis-à-vis de l’instant présent, mais par rapport à son but.
    2. Les dommages collatéraux des actions humaines n’ont pas forcément pour origine le progrès technique.
    On voit ainsi un déboisement catastrophique dans des zones non développées d’Asie ou d’Afrique par exemple. Les populations coupent le bois pour leurs besoins domestiques comme elles l’ont toujours fait, la seule variable qui entraine le déséquilibre étant leur nombre. Aucun progrès n’est en jeu.
    On a vu même dans le monde animal des espèces de prédateurs exterminer leurs proies et donc disparaitre à leur tour.
    Si l’on considère qu’il n’y a aucun progrès invoqué dans ce genre de situation (et l’on aurait raison de le faire), il est tout de même possible de dire qu’avec un certain progrès technique notamment, de telles populations pourraient cesser leurs exactions environnementales sans nuire pour autant à leur survie et à leur développement.
    Pour ce qui est des prédateurs qui exterminent leurs proies, je ne comprends pas très bien le lien avec le progrès scientifique.
    En combattant ton attitude irresponsable, attitude très courante qui a toujours consisté à refuser de poser la question préalable des éventuels effets indésirables et ensuite à combattre jusqu’à la dernière cartouche les informations quand les effets ont été connus
    C’était une question rhétorique… L’on peut en effet se poser ou non la question des éventuels effets néfastes, mais pour y répondre, un progrès, au sens d’une évolution dans nos connaissances qu’apporterait une recherche, est nécessaire. Et lorsque les risques sont connus, la réaction n’est plus du ressort des scientifique, ou pas entièrement, mais de celui des entreprises et en général des populations. Je suis désolé de t’avoir donné l’impression « d’abattre les informations jusqu’à la dernière cartouche », c’est le travail des multinationales cela…
    Pour résumer, le progrès n’est jamais absolu, surtout lorsque l’on change d’époque, mais possède tout de même une constante, son but. Et tant qu’il utilisé non en dehors des laboratoires mais pour permettre un autre progrès, il serait aberrant de vouloir le stopper ou lui appliquer un quelconque principe qui le ralentirait.
    - La recherche : Ben oui il faut de la recherche
    sinon on risque pas de trouver ...

    - Le controle : Ben oui il faut du controle indépendant
    des 'trouveurs' et notamment
    des sociétés commerciales . Sinon on risque
    encore de servir de terrain
    d'expérimentation 'grandeur nature' .
    Appliquer un contrôle à la recherche scientifique ? Cela ne me semble pas être une sage mesure. Laissons les scientifiques faire de nouvelles découvertes sans les ralentir ou les inhiber, et contrôlons uniquement l’utilisation de ces découvertes ?

  23. #22
    invité576543
    Invité

    Re : Du "principe de précaution".

    Pour rephraser :

    La notion de "progrès" n'a aucun sens pris dans l'absolu. On ne peut parler que du progrès de quelque chose.

    Clairement dans ce genre de discussion, il y a différents "quelques choses".

    1) Le progrès des connaissances scientifiques et techniques

    C'est un progrès au sens de l'augmentation de la quantité de connaissances scientifiques et techniques. C'est un progrès cumulatif, chaque année, chaque génération ajoute à l'édifice.

    2) Le progrès des possibilités techniques

    C'est une conséquence du précédent. C'est l'augmentation de la palette de choix de l'humanité.

    3) L'évolution du système technique de l'humanité

    Les choix que font les humains, en particulier suite au progrès des possibilités techniques, modifient le système technique.

    On peut appeler cela un progrès ou non, c'est totalement subjectif. Que ce soit une évolution est indéniable, que ce soit en partie la conséquence des progrès des connaissances est tout aussi indéniable.

    Mais cette évolution est d'abord le résultat de choix des humains.

    4) Le progrès vers un idéal

    Comme l'idéal n'est pas explicité, qu'il n'est pas unique, loin de là, on retombe en plein subjectivisme. Ce qui sera vu comme un progrès par l'un (vers son idéal) sera vu comme une régression par l'autre (son idéal est différent).

    ---

    Selon mon idéal, le progrès à faire le plus important serait que l'humanité devienne capable de laisser libre le progrès des connaissances et de gérer l'évolution du système technique afin de progresser vers un idéal consensuel.

    La partie idéaliste là-dedans est bien évidemment le consensus

    Cordialement,

  24. #23
    invite03c9ac9b

    Re : Du "principe de précaution".

    Sur le point du controle des biotechnologies :

    Les tests de non toxicité d'un produit sont simples
    et fiables : On nourrit deux populations de rats jeunes
    l'une avec du mais non transgénique et l'autre avec
    du mais transgénique et on compare l'état de santé
    des rats aprés trois générations : TOUS les laboratoires
    de biologie savent le faire .

    Ces essais consistent à euthanasier les rats et à comparer
    minutieusement - mais simplement - leurs organes tels
    que foie , reins , organes reproducteurs etc .

    Peut on nous présenter des études sérieuses
    et indépendantes qui PROU-VENT que les OGM
    ne sont pas nocifs ?

    Et qu'on ne vienne surtout pas nous chanter que ce n'est pas possible ! On le fait couramment avec des médicaments
    ou de simples colorants .

    On a des ceintures , des airbags , des gilets jaunes
    et des controles tous les 100 métres (pourquoi pas d'ailleurs)
    en matiere automobile et de l'esbrouffe en matiere
    de nourriture : Cherchez l'erreur .

  25. #24
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Du "principe de précaution".

    Citation Envoyé par SNARK79 Voir le message
    Sur le point du controle des biotechnologies :

    Les tests de non toxicité d'un produit sont simples
    et fiables : On nourrit deux populations de rats jeunes
    l'une avec du mais non transgénique et l'autre avec
    du mais transgénique et on compare l'état de santé
    des rats aprés trois générations : TOUS les laboratoires
    de biologie savent le faire .

    Ces essais consistent à euthanasier les rats et à comparer
    minutieusement - mais simplement - leurs organes tels
    que foie , reins , organes reproducteurs etc .

    Peut on nous présenter des études sérieuses
    et indépendantes qui PROU-VENT que les OGM
    ne sont pas nocifs ?
    On prend justement des précautions car c'est impossible a prouver. Le risque zéro n'existe pas.
    D'ailleurs en comparant ces maïs, on s'aperçoit que c'est le maïs "classique" pour lequel on ne demande aucune précaution qui double la mortalité chez les rats.
    Donc ...

  26. #25
    invite8ef897e4

    Re : Du "principe de précaution".

    Citation Envoyé par SNARK79 Voir le message
    Peut on nous présenter des études sérieuses et indépendantes qui PROU-VENT que les OGM ne sont pas nocifs ?
    Vous vous discreditez completement en ecrivant cette phrase. Aucune etude scientifique ne peut apporter de telle preuve. Selon ce critere, il faudrait arreter de TOUT faire, TOUT, absolument tout. Je devrais immediatement arreter de respirer et immediatement arreter de taper sur la moindre touche de mon clavier. Votre proposition suggere que vous ne comprenez pas les principes fondamentaux et generaux de toutes les sciences.

    Cela dit, s'il vous plait arreter de mettre les OGMs sur le tapis, ne serait-ce que parce que justement, les OGMs subissent des batteries de tests en moyenne bien plus nombreux que n'importe quel autre produit que vous pouvez acheter en CROYANT qu'il est innoffensif sur le simple critere qu'il est "naturel" (ou tout autre qualificatif que vous utilisez contre des produits dont vous etes persuade, par principe, qu'ils sont l'oeuvre du demon).

  27. #26
    invite6c250b59

    Re : Du "principe de précaution".

    Indécis. Le principe de base est intéressant: mieux vaut prévenir que guérir. Par contre dans le détail ça part en couille. Non seulement (comme cela a été dit) parce que le risque 0 n'existe pas, mais surtout parce que cela introduit un manque d'équilibre entre les bénéfices escomptés et le risque prévisible.

    Exemple: si les médicaments devaient suivre le principe de précaution... on aurait pas de médicament. Même maintenant, il n'y a strictement aucune pillule dont on peut dire qu'on connaît parfaitement les risques à long terme chez toutes les sous-populations cliniques -et c'est encore pire quand on pense aux interactions médicamenteuses. Doit-on alors par principe de précaution interdire tous les médicaments? Certainement pas, tout simplement parce qu'ils fournissent des bénéfices connus, à défaut qu'on ai cerné tous les effets secondaires potentiels.

    Par extension, le principe de précaution souffre d'une absence de prise en compte des bénéfices potentiels (ou connu) dans l'évaluation des risques. Ce n'est pas le risque qu'il faut évaluer. C'est le rapport risque/bénéfice.

  28. #27
    mh34
    Responsable des forums

    Re : Du "principe de précaution".

    Cela dit, s'il vous plait arreter de mettre les OGMs sur le tapis,
    Oui, arrêtons.
    On a suffisamment de liens à leur sujet sur le forum.
    En plus de ça, ils finissent presque tous par partir en sucette, alors si on pouvait discuter du principe de précaution sans parler des OGM, ça serait chouette...

    On le fait couramment avec des médicaments
    Ca n'empêche pas qu'on découvre de temps en temps des effets nocifs qui obligent à interrompre la commercialisation de certains d'entre eux...on l'a déjà dit à plusieurs reprises ici.

  29. #28
    invitedc70cadc

    Re : Du "principe de précaution".

    Bonjour,
    Juste je poste rapidement (sans avoir lu les messages ^_^) un lien vers une émission récente à ce sujet :
    http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/...deos-emissions
    emission du mercredi 11 mars 2009 : "Débat : Le principe de précaution avecDominique Voynet, Jean Didier Vincent, Guy Vallancien, Rufus, François Ewald et Matthieu Jung."

    ça y est, je peux retourner à votre première page maintenant.
    Au plaisir!

  30. #29
    invitedc70cadc

    Re : Du "principe de précaution".

    .... et du coup voter aussi : "pour", dans la cas ou ce principe est là pour ne rapeller simplement que tout choix "politique" doit se faire de manière raisonnée, et que mon choix de réponse ne concerne en rien les modalités d'applications ou de fonctionnements de sa mise en place en société.
    Au plaisir!

  31. #30
    invite1dd11c0a

    Re : Du "principe de précaution".

    Le principe de précaution est souvent confondue avec l'idée de non action, alors que précisément il consiste à faire plus de recherche en se posant la question supplémentaire des risques.
    Si le principe de précaution ammène a interdire telle application, il ne s'agit pas d'un assault contre la science ou le progrès car la science et le progrès ne se fond pas dans une seule direction premièrement, et deuxièmement parcequ'il existe déjà dans l'organisation de la recherche, par le budget qu'on lui donne, des recherchers qui sont "interdite" car on ne leur attribue aucun budget.

    Le principe de précaution n'est pas à confondre avec l'idée de gestion des risques, pratique qui à lieu avec les applications déjà accepté et qui ne pose pas un problème suffisant pour qu'elles aient été retiré. A noter que le fait de ne pas poser un problème suffisant, ne signifie pas 1. qu'elle ne pose pas de problème 2. qu'on ne finisse pas par démontrer et retirer telle application parcequ'elle est vraiment néfaste.

    Pour être complet je dirai que la question du principe de précaution ou d'éthique des sciences ne doit pas être réduite au question de santé et d'écologie, mais prendre en compte les conséquences psychique et morale qu'elle laissent courir.

    Pour le fameux cas des OGM, l'appellation permet de faire oublier qu'il s'agit la d'un procédé qui relève de l'ingénieurie et qui n'a rien avoir avec les techniques de sélection paysanne, car l'ingénieurie n'est manipulable que par des experts, une oligarchie peu nombreuse, tandis que les techniques de sélection et d'hybridation paysanne sont faisable par une plus grande population (car plus accéssible).
    On le vois le problème de la santé ou du danger médical des OGM n'est pas nécessaire à la critique des dit OGM, il suffit de rappeller que cette technique accompagné de son brevetage rend dépendante une plus large partie de la population de nécessité économique aux quelles elle ne pourra pas répondre, ce qui n'est pas le cas des techniques paysanne qu'elle peut librement reproduire...

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