Je crois que nous sommes plus ou moins d’accord sur un point : peu importe les chiffres exacts : ce qui compte c’est l’expérience (et c’est le sujet de ce fil, d’ailleurs). Du moment que le poêle répond aux objectifs que l’on s’est fixés, on peut être content. Certains ont souvent dit que les poêles Hiemstra n’étaient pas de vrais poêles de masse (trop légers par rapport aux tulinunna et autres autoconstruits). Personnellement je garde la définition intuitive d’un PdM (peut-être est-elle mauvaise): un poêle ayant une capacité d’accumulation de chaleur suffisante pour permettre une double combustion propre, avec un très bon rendement, sans transformer son salon en sauna pendant le temps de la flambée, et capable de restituer cette chaleur sur un temps suffisament long, et procurer un confort à peu près constant. Après, certains critères restent subjectifs, et sont propres aux objectifs que l’on se fixe :
- quel écart de température est on disposé à supporter (quelle est notre définition d’un sauna)
- quelle durée souhaite-t-on pour la restitution de chaleur ? (combien de feux par jour)
- quelle est notre définition du confort ?
- qu’appelle-t-on « bon rendement » ?
Seule l’expérience (pour l’instant) permet de donner des points de comparaison des différents poêles par rapport à ces critères. Les tests et essais, s’ils étaient faits selon un protocole normalisé, et proche d’une utilisation domestique (comme souligné par ririmason), permettraient une comparaison objective des performances des différents poêles, mais pour l’instant ce n’est pas possible.
Au départ, j’avais juste publié les chiffres pour connaître votre avis sur les performances annoncées : il apparaît clair, au vu de la discussion, que l’on ne peut pas se fier à ces chiffres pour faire une comparaison avec un autre mode de chauffage (en raison du manque de normalisation du protocole). Mais tout de même, cela donne une bonne indication de la performance de la bête…
PS : je veux bien la recette de la soupe Marocaine !
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