Bonjour à tous,
Après lecture de bien des fils dans ce forum et d'autres documentations, ainsi que du livre d'Oliva et Courgey sur la conception bioclimatique, je me lance dans la description de mon projet, avec pour objectifs, des remarques de votre part, pour savoir là où ça peut coincer, mais aussi approfondir ce qui n'a pas été assez réfléchi. Merci de votre collaboration...
Ce projet se situe au sud-ouest de la Corrèze, donc climat avec des saisons marquées mais pas très accentuées, influence océanique et continentale, s’y j’ose dire…
La construction n’est pas du neuf, mais s’appuiera sur une structure existante, en l’occurrence un hangar en bois avec un appentis en blocs béton de 20 (parpaings). Les images jointes permettent de se faire une idée de l’existant : l’orientation est plutôt bonne, sans masques solaires, la façade nord sera aveugle, pour éviter les déperditions et puis de toutes façons, on n’a pas le choix, on est en limite de propriété.
Sur la structure bois, nous fixerons une ossature en poutres I permettant d’insuffler à peu près 15 cm de ouate avec un surplus d’isolation de 6 cm de laine de bois. On cherche une solution pour avoir une continuité d’isolation sur la partie maçonnée, soit ossature identique soit panneaux de laine de bois. Objectif pour les murs : 6 < R < 7.
Pour le toit, insufflation de ouate sur 30 cm + panneaux de bois pare-pluie pare-vent. Objectif toiture : 8 < R < 9.
Pour le sol, nous envisageons une dalle de 15 cm sur hérisson, avec isolation périphérique à voir, et quelques options : trottoirs drainants et isolants en pouzzolane, réseau aéraulique (tunnels à galets, tuyaux en grès, alimentés non pas par des capteurs à air mais par la véranda).
Le contreventement de l’ossature bois sera assuré selon les pièces, soit par du livingboard (OSB sans COV) en intérieur ou extérieur, soit par du fermacell.
Les menuiseries seront en bois, double vitrage avec argon ou similaire, posées au nu extérieur des murs (je crois que c’est mieux).
Il y aura une VMC double flux, couplée ou non au réseau aéraulique. Un poële à bois (à buches)devrait suffire à chauffer l’ensemble, nous nous orientons vers un compromis entre convection et rayonnement, c'est-à-dire un modèle de chez Handöl ( par exemple), qui fait dans les 600 kgs, et pui possède un four (c’est peut-être un détail pour vous pais pour moi ça veut dire beaucoup…).
Ensuite en vrac, la récupération d’eau de pluie sera au rendez-vous grâce à une cuve de 15000 litres déjà présente à côté du bâtiment.
Côté production d’eau chaude, nous allons probablement nous orienter vers un CESI, et tant qu’on parle de panneaux, je suis très hésitant sur le photovoltaïque....
En bref, nous allons vers une maison bioclimatique, et dont la construction et l’utilisation se veulent respectueuses de l’environnement. Nous voulons aussi qu’elle soit saine et pas compliquée à gérer.
-----