Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet. - Page 2
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Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.



  1. #31
    SK69202

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.


    ------

    Bonjour.

    Je réponds à la question posée, avec une installation fuel que l'on veut virer développe une puissance X, si je la mesure, j'ai la puissance que tout système différent devra fournir dans les conditions équivalentes.
    Très peu de maisons passent l'hiver dans la norme de température du lieu et dans l'idéalisation des calculs, d'où les marges, autrefois très grandes aujourd'hui plus restreintes pour faire face au besoin exceptionnel et on est bien d'accord que la régulation fait le travail d'adaptation aux besoins réels.

    Je connais, depuis des décennies, des débitmètres à ultrasons pour arrêter des pompes à m....., c'est très répandu dans l'industrie navale, comme d'autres peaufinent leurs chaudières, d'autres veulent mesurer ce qui en sort réellement d'utile pour le chauffage.
    La curiosité n'est pas un défaut.

    @+

    -----
    Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César

  2. #32
    Did67

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    Dans ce cas, moi, je lirais la plaque sur la chaudière / le bruleur.

    Cela donnera instantanément la puissance nominale, dont on est d'accord que c'est un maxi, avec une marge d'erreur plus ou moins grande selon les "craintes" du chauffagiste à l'époque (qui n'a surement pas fait de gros calculs avec des logiciels qui n'existaient pas encore - enfion, cela dépend de l'âge de l'installation).

    Il est clair qu'on risque alors de "reproduire" l'erreur.

    Pour mesurer avec débitmètre et le delta t, il faudra le faire par le plus grand froid envisagé. Ou alors se livrer à un calcul de proportionalité sur la base de données obtenues en régime stable (température interne constante, température externe stable et régulation qui n'est pas en "oscillation"). C'est possible, mais laborieux. Sans parler d'acquérir et installer les débitmètres et deux sondes thermiques + un système pour intégrer ces dponnées sur un laps de temps suffisant.

    Encore une fois, je ne dis pas que ce n'est pas possible. Ni que cela n'existe pas. Je dis juste : c'est laborieux, et .... différé.

  3. #33
    Tam

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    Bonjour,
    Mais si, il ne me manque (pour le fun) que le débit réel de mon circulateur...

    La régulation? Je la connais parfaitement, c'est une régulation personnelle (M3 de chez Crouzet, inside)
    Les températures? Elles ont toutes été loggées les hivers passés.

    Bref, la méthode par les pertes thermiques ne va bien que pour une construction neuve et encore je crains qu'elle ne tienne pas compte de paramètres importants comme l'exposition aux vents extérieurs, comme les particularités d'exposition (arbres, immeubles, collines...), alors que la méthode par analyses des chiffres enregistrés tient compte de tout...

  4. #34
    SK69202

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    Bonjour.

    La moins cher serait de percer et tarauder les tubes en amont et en aval du circulateur pour y mettre des prises de manomètres (ou carrément un manomètre à graduation fine (vacuomètre à l'aspi)) . Je pense aux valves que l'on trouve sur les purgeurs automatiques.
    Avec le delta P on a une valeur pour entrer sur les courbes.

    @+
    Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César

  5. #35
    Did67

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    Citation Envoyé par Tam Voir le message

    Bref, la méthode par les pertes thermiques ne va bien que pour une construction neuve et encore je crains qu'elle ne tienne pas compte de paramètres importants comme l'exposition aux vents extérieurs, comme les particularités d'exposition (arbres, immeubles, collines...), alors que la méthode par analyses des chiffres enregistrés tient compte de tout...
    Citation Envoyé par Tam Voir le message
    Bonjour,
    Mais si, il ne me manque (pour le fun) que le débit réel de mon circulateur...

    La régulation? Je la connais parfaitement, c'est une régulation personnelle (M3 de chez Crouzet, inside)
    Les températures? Elles ont toutes été loggées les hivers passés.

    Bref, la méthode par les pertes thermiques ne va bien que pour une construction neuve et encore je crains qu'elle ne tienne pas compte de paramètres importants comme l'exposition aux vents extérieurs, comme les particularités d'exposition (arbres, immeubles, collines...), alors que la méthode par analyses des chiffres enregistrés tient compte de tout...
    1) En effet, si tu as enregistré tous les delta t ! (ce qui n'est pas banal, avouons-le !).

    2) Ton débit est-il constant ? Pas de robinets thermostatiques ? Sinon, il te faut juxtapposer delta t et débits et intégrer le tout.

    Si oui, en effet, il te suffit d'intégrer les deux.

    Cependant, entendons- nous bien :

    a) tu auras la déperdition réelle d'énergie pour l'année passée (ou l'année enregistrée). Avec ça, si tu as aussi la consommation précise de "combustible", tu pourras calculer très précisement le rendement réel de ton système.

    b) autre chose est la puissance nominale d'une chaudière, qui n'est qu'une valeur de pic : c'est , au rendement près, la puissance perdue par ta maison par le plus grand froid prévisible (qui, si ça se trouve, ne se réalisera pas pendant la vie de la chaudière).

    c) si sur la même période, tu as aussi la température externe, tu pourras en effet calculer cette puissance nominale : sachant que ta maison a consommé x kWh pour un écart temp interne - temp externe de Y, tu pourras calculer ce qu'elle consommerait pour une temp interne de 20° et un extérieur à - 15 ou à - 20°...

    d) une fois trouvé par ex 12,736 kW, tu feras quoi ? Une 12 kW ? Une 15 par prudence ? Juste pour te montrer que la grande précision n'a, en pratique, aucun intérêt !

    Entendons-nous. Tu fais bien comme tu veux. Surtout si c'est pour le fun.

    Je précise tout cela pour les autres forumeurs, qu'ils ne pensent pas qu'il faille tout un bataclan pour répondre à la question posée en haut du fil. Il doit y avoir une dizaine de millions de chaudières installées avec une puissance estimée au pif ou au ieux, par calcul approximatif des pertes. Les "règles de l'art" préVoient de toute façon de rajouter une marge de 20 % !!! (ce que je déconseille pour les pellets).

    Et cela ne change rien à la consommation. C'est le boulot de la régulation d'ajuster la puissance effective, à chaque instant, aux besoins du moment (qui varient sans cesse). Même s'il est exact que pour les pellets particulièrement, il vaut mieux être près du besoin réel, pour rester dans les limites de la modulation e plus souvent possible.

  6. #36
    Tam

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    Citation Envoyé par Did67 Voir le message
    1) En effet, si tu as enregistré tous les delta t ! (ce qui n'est pas banal, avouons-le !).

    2) Ton débit est-il constant ? Pas de robinets thermostatiques ? Sinon, il te faut juxtapposer delta t et débits et intégrer le tout.

    Si oui, en effet, il te suffit d'intégrer les deux.

    Cependant, entendons- nous bien :

    a) tu auras la déperdition réelle d'énergie pour l'année passée (ou l'année enregistrée). Avec ça, si tu as aussi la consommation précise de "combustible", tu pourras calculer très précisement le rendement réel de ton système.

    b) autre chose est la puissance nominale d'une chaudière, qui n'est qu'une valeur de pic : c'est , au rendement près, la puissance perdue par ta maison par le plus grand froid prévisible (qui, si ça se trouve, ne se réalisera pas pendant la vie de la chaudière).
    ...
    Bonjour,
    De retour de vacances, je me replonge dans mon étude et je lis ton long message.

    1) Très simple dans mon cas car
    - j'ai fait une saison de chauffe avec une consigne manuelle pour connaitre le "point froid" de ma loi d'eau.
    - mes dalles (1994) sont à forte inertie, donc pas d'abaissement de t° la nuit et consigne inchangée pendant 24H au moins.
    - les t° extérieures sont mémorisées sur les sites météo de ma région.

    2) Mon débit est évidement constant, j'ai un seul circuit de 2 planchers chauffants dont tous les robinets sont grand ouvert

    a) Cette méthode ne me sert pas à connaitre le total des kwh perdus sur la saison puisque je les ai par ma facture de combustible...

    b) ... mais elle me permettrait justement à connaître la pointe de kwh donc la puissance nécessaire pour satisfaire le besoin de chauffage au plus froid de la saison passée

    Donc aucun rapport avec une recherche absurde de chiffres après la virgule.
    Il s'agit juste d'une méthode la plus adaptée à mon cas mais peu pratique car le plombier qui a fait mon installation n'a pas prévu de mesures de pression différentielle au niveau de la pompe

    Par contre, comme le plombier qui va faire la rénovation va sans doute être bibi, je vais monter ces prises pour pouvoir faire cette mesure...
    Dernière modification par Tam ; 28/08/2012 à 21h01.

  7. #37
    herve78500

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    Bonjour,
    Dans ton cas, où les débits sont fixes et où le dela T entre départ et retour chauffage est stable pendant 24 h ou plus, la mesure de la HMT peut te donner accès au débit et ainsi calculer précisément la puissance thermique dissipée.
    Je suppose que tu n'envisages pas du tout d'enregistrer ces données sur toute une saison mais de faire un relevé sur 1 ou 2 jours.
    Ceci ne permettra pas directement de déterminer la puissance max. nécessaire mais fournira les éléments pour la calculer.
    En effet, à ta puissance thermique sera associée une température extérieure moyenne et une température intérieure moyenne. Comme les déperditions thermiques sont proportionnelles à l'écart de température entre l'intérieur et l'extérieur, tu pourra calculer les déparditions de ta maison par degré d'écart.
    Puis, avec la carte de France qui figure sur le site http://www.bricolagemaisons.com/cart...en-france.html tu pourras déterminer la température de base pour l'endroit où tu te trouves. Tu pourrais aussi consulter les historiques de la station méteo la plus proche (sur 20 ou 30 ans, bon courage) pour déterminer cette température de base.
    Avec l'écart entre la température de base et la température intérieure que tu souhaites, tu en déduira les déperditions pour le jour, le plus froid, et donc la puissance max. pour ta chaudière. Bon, suivant l'inertie thermique de ta maison, il faudrait éventuellement abaisser la température de base d'une partie de l'intervalle de variation journalière de la température extérieure.

    Si tu veux éviter le sur dimensionnement de ta chaudière à granulés, ce qui arrive malheureusement chez la majorité des installations, il vaut mieux passer du temps pour apprécier au mieux tes déperditions et la puissance juste nécessaire, car la conséquence d'un sur dimensionnement ce sont des cycles courts de démarrage-arrêt, avec perte de rendement et emission de polluants bien accrue.
    Cordialement,
    Herve

  8. #38
    Tam

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    Bonsoir Hervé et merci pour ta réponse.
    Comme dit plus haut, mon choix de puissance est maintenant surtout lié au mode d'alimentation de la chaudière (je souhaite une aspiration) ET au bon vouloir de l'installateur (liens avec une marque) afin de ne pas passer à côté du crédit d'impôts...

    Pour une puissance "mécanique" minimale donnée, ma chaudière risque à mi-saison de limiter sa puissance par "modulation" càd cycles courts si je simplifie. Quelqu'un aurait une courbe donnant le rendement en fonction de la modulation de puissance ? Je trouve que les constructeurs sont très discrets à ce sujet... ou j'ai mal cherché.

  9. #39
    herve78500

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    Bonjour,
    Je crois que tu confonds plusieurs choses:
    Supposons que la chaudière à granulés que tu as retenue ait une puissance maX (nominale) de 10 kW et une puissance min. de 3 kW.
    Quand les besoins de chauffage varient entre 3 kW, c'est à dire la puissance min. de la chaudière, et 10 kW, c'est à dire la puissance max., la chaudière module et ajuste sa puissance aux besoins.
    Par contre dès que les besoins de chauffage descendent au dessous de 3 kW, par exemple 2,5 kW, la chaudière ne peut plus s'ajuster. Elle démarre, se met à puissance min. soit 3 kW, mais la régulation du chauffage, elle, limite la distribution à 2,5 kW. Conséquence, la température de l'eau dans la chaudière monte au dessus de la consigne, puis atteint un point où la chaudière est arrêtée par la régulation, pour raison de sécurité. Pendant l'arrêt, la régulation continue à puiser l'eau de la chaudière pour l'envoyer dans le circuit de distribution, ce qui refroidit la chaudière. Lorsque l'eau de la chaudière atteint la température de consigne pour le départ chauffage, la chaudière se remet en marche.
    Et ainsi de suite.
    On a alors un fonctionnement intermittent (typiquement 1/2 heure à 1 heure) qui a tendance à encrasser, à diminuer le rendement, et à augmenter l'émission de polluants. C'est pourquoi il faut éviter autant que faire se peut ce fonctionnement haché. Pour une installation donnée plus la puissance nominale est faible, plus le pourcentage de temps de marche en continu dans une saison de chauffe sera important. Mais il ne faut pas pour autant être incapable de chauffer la maison, dès que l'on rencontre un hiver un peu plus froid que la moyenne.
    Les installateurs sont responsables du dimensionnement de la chaudière. Comme ils ne veulent pas prendre de risques, ils surdimensionnent ...
    Ceci est accentué par des décennies de surdimensionnement sans conséquence pour les chaudières à gaz ou à fioul et une méconnaissance quasi systématique des déperditions thermiques de la maison avant l'installation de la chaudière à granulés.
    C'est pourquoi ta démarche de mesure de HMT, donc de débit, donc de déperditions, a beaucoup d'intérêt.

    Une alternative est de partir de ta consommation annuelle actuelle (gaz ou fioul, je ne sais plus). A partir de cette consommation et du PCI associé , on calcule l'énergie brute de chauffage, puis avec le rendement de chaudière (documentation ou estimation) on en déduit l'énergie nette de chauffage en kW h par an.
    On rapproche alors cette énergie des DJU/an pour la station météo la plus proche. La division de l'un par l'autre donne des kWh/DJU. En considérant un chauffage de 24 h/jour, on divise par 24 et on a des kW/°C d'écart entre l'extérieur et l'intérieur, c'est à dire la déperdition thermique de ta maison.

    Exemple tiré de mon cas personnel:

    Consommation antérieure de fioul*: 2300 l/an en moyenne sur 4 années, soit 2300 x 9,96 = 22 910 kWh/an de chaleur brute
    Rendement de chaudière supposé de 75%, 22910x0,75 = 17182 kWh utiles.
    Pour le même niveau de chauffage, une chaudière à granulés de rendement moyen 90% nécessitera 17182/0,9 = 19091 kWh de combustible à 4.8 kWh/kg soit 3977 kg de granulés. Par sécurité et compte tenu de la variabilité, on table sur 20% en plus soit 4500 kg.

    Déperditions thermiques:
    Pour le 78, du 01/10 au 20/05 (232 j) en moyenne 2659 DJU base 18 soit 2891 DJU base 19°C intérieur.
    Par ailleurs météo France indique à Versailles 2659 DJU 18 (un peu inférieur au détail mois/mois).
    On veut 19°C à l'intérieur, donc on retiendra 2659+232= 2891 DJU à 19°C, soit 2891/232= 12,46°C d'écart moyen/j (Text=6,54°C).
    Le besoin annuel de chauffage, estimé ci-dessus à 17182 kWh utiles à rapprocher de 2891 DJU, soit 5,943 kWh/°C d'écart moyen/j, si l'on chauffe 24h/j, 0,248 kW/°C d'écart à 19°C, c'est la valeur de déperdition thermique de la maison.

    Puissance max. de la chaudière à granulés:
    Puissance de l'ancienne chaudière fioul
    Elle était équipée avec un brûleur 2 kg/h soit 11,88 x2 = 23,76 kW, mais avec un rendement de 75% environ, cela équivaut à 17,82 kW utiles. Cette puissance de chauffe a toujours été surabondante, de combien? Disons 20%, la puissance utile nécessaire serait de l'ordre de 17,82x 0,80 = 14,25 kW soit une chaudière à granulés de 15 kW. C'est une première base.
    Température extérieure de base
    Le site http://www.bricolagemaisons.com/cart...en-france.html fournit la carte de France des températures de base, lesquelles varient de -2°C à -15°C.
    Pour l'Ile de France, la température de base (-7°C) est à rapprocher du minimum observé à Montsouris de 2000 à 2011, soit Text=-5,5°C en moyenne le 08 janvier 2003, ou encore de Text moyen = -6°C observée par l'utilisateur le 03 février 2012. A Verneuil (78) le 07/02/2012 Text moyen =-7,45°C et à Toussus le Noble le 07/02/2012 Text moyen = -7,55°C. On peut donc retenir température de base = -7°C

    Avec une déperdition de 0,248 kW/°C, une température intérieure de 19°C et une température de base de -7°C, le delta T est 26°C et la puissance de chauffe nécessaire est 26x0,2448=6,448 kW, basé sur une moyenne de 24 h. Mais, à cause de la variation de température extérieure pendant la journée, on veut prendre une petite marge de sécurité de 10%. Par ailleurs on souhaite chauffer 16 h/jour seulement, la puissance devient 6,448x1,1*24/16=10,6 kW.
    Une chaudière à granulés de 10 kW suffira donc dans ce cas, surtout si l'on dispose d'un chauffage annexe, au cas où...
    Cordialement,
    Herve

    P.S.: n'ayant pas fait ce calcul avant et ayant acheté une chaudière d'occasion de 20 kW elle est donc 2 fois trop puissante! Heureusement avec un réservoir d'accumulation, ceci n'a pratiquement pas de conséquence.

  10. #40
    Did67

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    Tout à fait d'accord avec hervé78500.

    @ tam

    Je rajoute : je ne sais pas ce qui te fait dire que "le choix de la puissance dépend du mode d'alimentation...". Tu veux dire l'offre ???

    Sauf cas particulier, les marques sérieuses présentent l'ensemble de leurs modèles avec différents types d'alimentation possibles. Donc on peut avoir une 12 kW en "alimentation directe par vis" ou "en aspiration". Ou une 15 ou une 20...

    Le type d'alimentation résulte en général de la configuration des locaux (emplacement de la chaudière par rapport à l'emplacement du silo).

    La puissance, comme hervé vient de le réexpliquer, dépend de la maison (surfaces, isolation) - ce qu'il appelle les déperditions, qui sont liées à ces deux éléments - et du climat (le "froid maximum"). Et de l'éventuelle présence d'un appoint (si on a un appoint, on peut viser légèrement en-dessous du besoin maximum qui ne se produit statistiquement qu'une fois de temps en temps pendant quelques jours ; si on n'a aucun appoint, il vaut mieux être un plus large par pure précaution).

    Entre les deux, aucun lien !

  11. #41
    Tam

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    Bonjour,
    Merci pour ton calcul détaillé, Hervé, j'ai bien noté l'utilisation de la "température de base" fournie par http://www.bricolagemaisons.com/calc...chaudiere.html; ce site propose d'ailleurs un calcul simplifié qui conforte mon choix, choix qui repose sur une moyenne basse des puissances à installer proposées par les installateurs consultés (pompe à chaleur pour la plupart car j'étais parti sur cette techno).

    Encore une fois je regrette de ne pas pouvoir mesurer la pression différentielle de mon circulateur pour un dimensionnement au plus près de ma puissance nécessaire.

    Très concrètement, je me suis rapproché des représentants des marques réputées, pour être conseillé à la source. L'accueil a été des meilleurs même pour le particulier que je suis. Au final il m'a fallu faire un compromis car leurs offres ne sont pas exactement identiques. Le choix est fait: ce sera OkoFEN, en passant par l'un de leurs installateurs.

    Le choix de ma puissance reste inchangée par rapport au début de ma recherche: ce sera une 12-4 kw (sans doute encore un peu par excès)

    Did, bien sûr que le "calcul" de puissance ne dépend pas du mode d'alimentation ... mais après cette valeur "calculée" il m'a fallu faire un choix pratique.
    Et c'est là qu'interviennent les gammes proposées, la politique du constructeur, les prix, la documentation, les installateurs agréés

    Chez Öko, la mini 8-2kw ou la smart 7,8kw auraient pu limite convenir mais la première n'a pas l'aspiration que je souhaite, quant à la SMART, elle est hors budget. A noter que ces deux modèles n'étaient pas proposés par leur guide de choix en ligne alors que pour lui , leurs puissances pouvaient convenir !?

    Pour les autres marques, la Fröling 10kw m'a semblé parfaite mais hors budget, quant à Hargassner, je n'ai pas eu le courage de fouiller autant que pour les précédentes.

    Je reviens sur la modulation de puissance: donc de 12 à 4 kw pour celle choisie.
    Elle va bien sûr fonctionner par marche/arrêt dès que la puissance demandée passera en dessous de 4 kw

    Avant de pouvoir observer son afficheur, j'essaie d'imaginer son fonctionnement notamment l'évolution de sa t° d'eau durant ses phases de chauffe. Hervé a évoqué ses seuils d'allumage et extinction.

    Je pars de ce que je connais pour l'avoir programmée: la régulation de ma chaudière fioul.
    - Sa température d'allumage est égale à la t°de départ de mon plancher + 10°, sans passer en dessous de 30° pour ne pas condenser.
    - Sa température d'extinction est quant à elle, une poignée de degrés au dessus de la t° d'allumage, sachant que par inertie cette t° est largement dépassée après l'arrêt.

    Comment va évoluer la t° de ma chaudière selon la puissance ??
    Dernière modification par Tam ; 08/09/2012 à 17h46.

  12. #42
    Did67

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    1) OK.

    Je comprends maintenant pourquoi tu disais que ton système dépendrait de la puissance.

    Et en effet, la "mini", pour rester petite, n'est pas proposée en aspiration !

    Tu avais donc parfaitement raison. C'est "le cas particulier" qui confirme la règle ! Mes excuses de ne pas avoir perçu cela comme ça !

    2) Grosso modo, la chaudière va marcher comme suit :

    a) s'il fait suffisamment froid et que la modulation arrive à "aligner" offre de calories et demande par le circuit de chauffage (par ex : pertes de la maison = 5 Kwh par heure), la chaudière va moduler à 5/12ème et fonctionner en continue, avec cependant de petites "oscillations" autour de cet objectif, oscillations introduites par la régulation - chaque fois que la temp externe bouge, la régulation réagit et envoie l'eau un peu plus chaude ou un plus froide ; cela induit un retour plus ou moins important d'eau refroidie vers la chaudière, qui devra "réagir" et adapter sa modulation°.

    On a donc deux sytèmes de "feed-back" oscillants qui doivent cohabiter...

    b) Il ne fait pas suffisamment froid ; le système sera "oscillant" (fonctionnement "marches/arrêts")

    - la chaudière démarre
    - la platine de pilotage de la combustion (intégrée dans la chaudière - ne pas confondre avec la régulation du chauffage) va à la fois piloter l'allumage en sécurité, puis "accélérer" la combustion, constatant que la chaudière est en-dessous de la temp de redémarrage paramétrée ; elle accélère étape par étape (car il faut aussi optimiser la combustion, donc ne pas trop balancer de pellets en une seule fois, ce qui "étoufferait" le feu e provoquerait une combustion polluante)
    - vers 70 ° = temp nominale = celle que la chaudière "vise", la modulation, constatant que la temp monte, va diminuer la puissance (donc la quantité de pellets et d'air amenés) pour éviter à la chauidère de devoir s'arrêter
    - mais les besoins sont, dans ce cas b), trop faibles on l'a dit, donc même en ralentissant, la temp de la chaudière monte
    - elle modulera de plus en plus à la baisse, au fur et à mesure qu'elle s'éloigne de la temp nominale
    - elle finit par atteindre la température maxi (d'origine, elle est de 75°, mais cela se paramètre)
    - l'amenée de pellets est arrêtée, mais la combustion est accélérée ; les pellets amenés sont brulés à la plus haute température possible - le plus proprement possible donc !
    - la temp peut monter à 80° ou même un peu plus...
    - puis tout s'arrête, la chaudière se met en "stand-by"
    - le chauffage continue lui et la régulation du chauffage continue d'envoyer l'eau à la bonne température, prélevant petit à petit l'eau chaude contenue dans la chaudière, "vidant" la réserve
    - quand la température atteint la temp mini (d'origine, 63° je crois, mais cela se paramètre), la chaudière redémarre
    - retour case départ ci-dessus ! Comme elle est loin de sa temp nominale, elle essaye d'accélerer à fond... avant de ralentir...

    Voilà pour le principe.

    La réalité est un peu plus complexe, car la régulation du chauffage va interférer avec le pilotage de la chaudière :

    - s'il n'y a pas de besoin de calories, la chaudière ne reste pas en stand-by pour rien ; elle passe "en arrêt"
    - la régulation va aussi relever la temp mini si cela n'est pas suffisant, pour qu'il y ait toujours une réserve suffisante : si la régul calcule qu'il faut envoyer l'eau à 66°, la chaudière redémarre à cette "temp + un delta" programmable (10° en général)...
    - idem pour préparer l'ECs sans arrêter le chauffage ; il y a une rehausse, une sorte de "boost"...

  13. #43
    Did67

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    Si je me souviens bien, tu as des planchers chauffants : saute sur l'occasion, Okofen t'offre la condensation "pour le même prix" (très exactement, cela te coutera un ballon-tampon en plus). Mais du coup, fini aussi les marches/arrêts !!!! Et plus de 100 % de rendement (imbattable en pellets - enfin quisiment, Fröling revendique un ou deux dixièmes de plus avec la condensation optionnelle sur sa P4 ; mais je n'ai pas de résultats d'un organisme indépendant comme le BLT ou le TüV le confirmant ; je le précise quand même pour ne pas me faire tomber dessus par les fanas de cette marque)

    PS 1 : Veinard ! (j'ai payé la condensation 2 250 euros il y a 5 ans !)
    PS 2 : Je me sentirai moins seul !

  14. #44
    herve78500

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    Bonjour Tam,
    A défaut de pouvoir mesurer la pression différentielle sur le circulateur pour déterminer la puissance absorbée par le circuit de distribution du chauffage, il existe d'autres moyens.
    Par exemple, si tu connais ta consommation annuelle de fioul, tu peux partir de là. En estimant un rendement de chaudière fioul tu auras tes besoins nets de chauffage. Puis en utilisant les DJU de la station la plus proche tu pourras en déduire les déperditions ...

    Tu dis:
    Comment va évoluer la t° de ma chaudière selon la puissance ??
    La gestion d'une chaudière à granulés n'a rien à voir avec celle d'une chaudière fioul.
    Sur les chaudières à granulés que tu as consulté, la régulation du chauffage s'effectue via une sonde de température externe et une loi d'eau. A une température externe donnée et pour une température intérieure souhaitée, il correspond un niveau de déperdition et une puissance de chauffe nécessaire et comme la puissance de chauffe à débit constant ne dépend que de la température de départ, on en déduit que pour une température extérieure donnée il correspond une température départ chauffage. Cette courbe qui est une droite est appellée la loi d'eau. Elle est propre à chaque installation.
    Pour reprendre l'image donnée par Did, la maison est comme un seau percé de nombreux petits trous sur toute la hauteur (les déperditions thermiques).
    Lorsqu'on verse de l'eau dans le seau (ce qui représente la chaleur qu'on injecte dans la maison), celle-ci s'échappe petit à petit par les trous. Plus on met d'eau, plus le nombre de trous qui fuient augmente (plus on chauffe, plus les pertes thermiques augmentent). On peut trouver un débit d'eau à verser dans le seau, tel que le niveau soit constant, il y a alors égalité entre le débit d'eau qu'on introduit dans le seau et celui qui s'échappe par les trous. Le niveau représente la température intérieure. Pour un niveau dans le seau donnée, il correspond un débit d'eau à verser dans le seau, tel que le niveau reste constant.

    La température de départ chauffage, déterminée par la loi d'eau varie constamment. Dans le cas qui est le tien (plancher chauffant), la chaudière ne peut descendre aussi bas pour la température de sortie (30 à 35°C), par conséquent on mettra une vanne mélangeuse 3 voies qui va mélanger l'eau très chaude de sortie chaudière avec l'eau assez froide qui est l'eau de retour chauffage.
    On donnera à la chaudière une température de consigne bien supérieure au maximum de la température de départ chauffage, par exemple 50°C. Ainsi l'eau de sortie chaudière sera toujours assez chaude pour être éventuellement mélangée avec l'eau de retour chauffage afin d'obtenir la température qu'il faut au départ du chauffage. Mais inversement on n'ira pas trop haut pour cette consigne de température, pour ne pas se rapprocher de la température qui provoque l'arrêt de la chaudière (par exemple 85°C).
    La chaudière qui a démarré chauffe progressivement son eau, cette eau va dans le circuit de chauffage mais le débit est faible car la vanne mélangeuse dilue cette eau chaude avec une eau moins chaude qui vient du retour chauffage. Comme le débit de sortie chaudière est trop faible , même en réduisant sa puissance au min., la chaudière produit trop de chaleur. Elle ne peut rester sur la consigne de température sortie (50°C), elle la dépasse et finit par atteindre 85°C. A cette température qui commence à s'approcher des 95°C (déclenchement des sécurités) la chaudière s'arrête, il lui faut un certain temps.
    Lorsqu'elle est arrêtée, le chauffage lui continue. La température de l'eau en sortie chaudière diminue progressivement jusqu'à atteindre la consigne de température départ chauffage (30°C) ou éventuellement quelques degrés au dessus. La chaudière redémarre alors pour un nouveau cycle.
    A+
    Herve

  15. #45
    Did67

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    Oui et non. Une précision plutôt.

    @hervé

    La température de la chaudière n'a rien à voir avec la temp départ de circuit de chauffage. On est d'accord.

    La chaudière se régule à travers sa platine électronique. Elle ne descend pas aussi bas que tu le dis : en-dessous de 55°, il y a risque de condensations dans les échangeurs, ce qui produirait du bistre (qui "negluerait" les turbulateurs - les particules d'une chaiidère à pellets se déposent sous forme d'un feutrage noir parfaitement sec) et entraînerait de la corrosion.

    Chez Okofen, en général, la chaudière redémarre dès 63° (mais la temp continue dans un premier temps à baisser, car les prélèvements continuent, mais les pellets mettent du temps à s'allumer ; chez moi, je frise régulièrement 60° ou même descend un peu en-dessous).

    Dans ma description d'un cycle moyen ci-dessus, je partais donc de ces deux limites et je parlais bien "température chaudière" = température de la réserve d'eau contenue dans le chauidère" (rien à voir donc avec la temp de dpéart dans le circuit).

    Il existe l'une ou l'autre chaudière à "température glissante" (la HSV chez Hargassner et la P4 chez Fröling), dont la température chaudière peut descendre plus bas (jusque vers 38 / 40°). Je n'ai jamais eu de réponse convaincante à mes interrogations à savoir comment ça marche et surtout, comment cela se fait-il qu'elles ne condensent pas ? Dans ces cas, le cycle décrit n'est pas tout à fait exact.

    Dans le cas d'Okofen, je suis formel : la chaudière navigue entre 63° et 75° d'origine (temp chaudière mini et temp chaudière maxi) en sachant donc qu'avec l'inertie du feu, la temp chaudière va dépasser un peu ces limites, vers le haut (pour bruler proprement les derniers pellets admis) et vers le bas (le temps de relancer le feu)... La temp mini peut être "relevée" par la régulation (un paramètre réglable, en cas de besoin)...

    Autre chose, et là tu le décris fort bien, est la temp de départ (dans le circuit ou les circuits de chauffage), qui ne dépend que des émetteurs, de la temp externe, de l'isolation, de la consigne (tous parfamètres qu'intègre la courbe de chauffe).

    Et là, c'est la régulation du chauffage qui joue et calcule cette température et surtout, règle la vanne 3 voies sur une position qui fait que quelle que soit la temp de la chaudière (entre 60 et 80 donc, on va donc dire), quelle que soit le temp de retour, la température de départ calculée soit bien réalisée par un mélange en quantités adéquates d'eau de retour et d'eau chaude prélevée "juste ce qu'il faut" dans la chaudière.

    D'où la double boucle de réglation que j'ai évoquée, avec des fois, des oscillations qui en résultent...

    La confusion vient du fait que tout cela se paramètre et se règle en général sur le même écran (display) !

    Avec un PC, en général, les départs se situent entre 25 et 35°. Les retours sont voisins de 22° à 28°... Avec ça, à la sortie du condenseur, j'ai des gaz à 30/35° ! Je mets sans aucune difficulté (à peine chaud !) ma main sur le tubage en sortie de chaudière.

    D'où mon encouragement à profiter, lorsqu'on a des PC, de l'offre actuelle et à se "payer" la condensation pour le même prix !

  16. #46
    Tam

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    Bonjour,
    Très intéressant de lire toutes vos explications avant de pouvoir observer le fonctionnement de ma chaudière
    J'en déduis que ma vanne 3 voies va être bien moins ouverte qu'actuellement (chaudière basse t°)

    Did,
    Le choix d'une condensation aurait été plus adaptée à mon plancher, je le sais, mais n'ayant actuellement pas de ballon tampon, j'ai voulu éviter d'en mettre un pour des raison de place et surtout de coût (ballon + installation et aussi maintenance condenseur).

    D'ailleurs comment justifier la nécessité du ballon tampon uniquement avec la condensation ? N'est-ce pas à cause de la stratification des t° qui permet d'avoir un retour suffisamment froid ? Si oui, je n'ai pas compris pourquoi on me l'imposait avec mon plancher vu qu'il retourne de l'eau tjrs en dessous de 35°...

    J'ai bien noté les valeurs nominale des seuils de ta chaudière: 63°et 75°, merci pour tes explications.
    - Sont-ils propres à ta condensation? Vais-je avoir les mêmes ?

    Pour revenir au fonctionnement de la chaudière et en particulier à une recharge ECS en été, actuellement j'ai une seule chauffe ECS par jour. Entre 2 recharges, ma chaudière se refroidit mais reste maintenue autour de 30° pour éviter un démarrage à froid.

    - qu'en sera t-il sur ma chaudière granulé ?
    Dernière modification par SK69202 ; 09/09/2012 à 14h23. Motif: orthographe

  17. #47
    Did67

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    Oula ! Voilà du taf !!!!

    1) Es-tu sûr des températures actuelles de ta chaudière ? Basse température, normalement, s'entend "basse température" de départ des fumées donc "essorage maximum possible", sans toutefois condenser ! J'avais une viessmann fuel basse température, qui, de mémoire, oscillait entre 75 ° et 55°...

    Eventuellement, en effet, ta V3V sera en moyenne moins ouverte. Il faut t'habituer à la voir "bouger" en permanence. Et bien comprendre que cela n'a aucune importance : derrière, ce sont les flux d'énergie qu'il faut voir. Et x kWh, cela peut être très peu d'eau très chaude ou beaucoup d'eau peu chaude. Ce sera toujours x kWh, payés tant et tant !!! La V3V n'est qu'un moyen d'obtenir le bon mélange à la bonne température, donc de réaliser le confort souhaité ! En aucun cas un "flux-mètre" d'énergie !!!

    2) Prix du tampon

    Autant je ne suis pas sûr de jamais récupéré le surcoût de mon condenseur (par provocation, je dis toujours que les pellets ne sont pas assez chers - donc la pêtite économie ne pèse pas assez lourd en euros !!!), autant je pense qu'un tampon aux environs de 1 000 euros moins les aides se récupère.

    3) Nettoyage

    A ma connaissance, le nouveau condenseur en graphite ne se nettoie pas. Voir ça avec Okofen. Je crois que celui de la SMART est même inaccessible....

    Le mien en inox, en effet, est un peu chiant à nettoyer !

    4) Sur la nécessité du tampon, je ne veux pas être formal. D'ailleurs, je n'en ai pas (à l'époque, ce n'était pas même recommandé). Je pense que c'est le retour d'expérience (dont peut-être la mienne !) d'Okofen qui les amené à l'imposer.

    Poiur une raison très particulière, qui n'a rien à voir avec le retour froid, à ma connaissancer : c'est le risque d'entrée en oscillation du système, en raison de la masse d'eau à réchauffer dans un circuit de planchers chauffants...

    Mais je ne suis pas sûr. Donc je reste prudent.

    A ma connaissence, le retour froid se fait diretcement au bas du condenseur, le retour du tampon se faisant en haut, diretcement dans la chaidère. C'est un circuit très particulier avec des paramétrages particuliers...

    5) Températures

    Non non, ce que j'ai décrit, c'est le fonctionnement d'une Okofen.

    Le condenseur est rapporté, à l'arrière de la chauidère. Il "préchauffe" l'eau de retour, avec qu'elle ne rentre dans la xchauidère à proprement parler. Il ne modifie en rien la platine de la chaudière.

    6) Mode "été"

    J'ai là aussi un doute (j'ai un CESI, je m'en sers très peu, du mode "été"). Je crois qu'entre deux préparations, la chaudière laisser "filer" sa température et ne maintient pas de minimum. Elle se réchauffe avant d'enclencher la préparation de l'ECS, lorsque la température dépasse 65°...

    Question à poser à Okofen.

    Ces températures sont paramétrables...

  18. #48
    herve78500

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    Bonjour,
    Did a dit:
    Dans le cas d'Okofen, je suis formel : la chaudière navigue entre 63° et 75° d'origine (temp chaudière mini et temp chaudière maxi) en sachant donc qu'avec l'inertie du feu, la temp chaudière va dépasser un peu ces limites, vers le haut (pour bruler proprement les derniers pellets admis) et vers le bas (le temps de relancer le feu)... La temp mini peut être "relevée" par la régulation (un paramètre réglable, en cas de besoin)...
    OK, mes exemples de température n'étaient pas corrects, au moins pour une Okofen, car sur une P4 Froling il faudrait voir ce qu'il en est. En ce qui concerne la température max., comme tu le dis, c'est paramétrable, on peut donc monter plus haut, sachant qu'il faut rester éloigné de la température à laquelle le thermostat de sécurité (appelé sécurité thermique de base chez Froling) se déclenche.
    Pour la température de redémarrage, je trouve que 63°C est très haut. Je comprends l'intérêt de rester au dessus de la température de condensation dans toute la chambre de combustion et dans l'échangeur, mais cela réduit beaucoup l'intervalle de variation de température de l'eau chaudière et donc cela augmente la fréquence des cycles de démarrage-arrêt. Qu'en est-il pendant l'abaissement de nuit, même s'il n'y a aucune demande de chauffage pendant 6 ou 8 h, la chaudière se maintient-elle à 63°C min.?

    Pour ce qui est de la combustion, à mon avis, 63°C ou 20°C pour l'enceinte d'eau de la chaudière, cela ne change pratiquement rien. La condensation des goudrons et les dépôts sur les parois ne peuvent être évités qu'avec des températures bien plus élevées, car il s'agit de molécules à grand poids moléculaire, dont la fusion s'opère dans un intervalle approximatif de 100 à 400°C.
    A+
    Herve

  19. #49
    Did67

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    1) Fröling est avare de détails sur sa "température glissante" et ne donne pas, sur son site ou dans sa brochure, de température minimale. Hargassner, pour la HSV, précise bien 38 ° comme minimum. S'agissant, si j'ai bien compris, du retour (pas de la température de la chaudière, plus élevée).

    2) Tu fais erreur en ce qui concerne les échangeurs et la condensation.

    Sur une coupe de chaudière (n'importe quel site d'un fabricant), tu verras qu'au niveau des échangeurs, d'un coté des échangeurs en acier, tu as l'eau de la chaudière. De l'autre, les gaz de combustion.

    Donc l'acier est à la température de l'eau de la chaudière.

    D'un autre coté, du fait de la combustion, les gaz de combustion, juste avant leur évacuation, sont presque saturés en vapeur d'eau (on brule des molécules composées essentiellement d'atomes de carbone C et d'atomes d'hydrogène H ; en se combinant à l'O², ces atomes forment d'un coté du CO² - dioxyde de carbone - et de l'autre H²O - de la vapeur d'eau).

    Sur une chaudière correctement pilotée, on régule le tirage de sorte à ne pas jeter de calories par la cheminée : donc juste le minimum, avec une petite marge, d'air qu'il faut pour que la combustion soit parfaite ; mais pas plus, car l'air, il faut le chauffer et puis il est "jeté").

    De ce fait, les fumées d'une chaudière correctement réglée commencent à condenser à 55° environ.

    Très exactement, elles commencent à condenser dès qu'elles touchent une paroie qui est à 55° (comme la vapeur de ta douche condense sur un velux froid, même si par ailleurs l'air à 20° suffit pour qu'il n'y ait pas de condensation).

    Donc si la température de la paroie des échangeurs atteint ou descent sous 55°, il y a risque de condensation dans les échangeurs coté fumées. Et formation de bistre (qui ne part pas en secouant les ressorts des turbulateurs car le bistre est collant alors que le dépot de particules sèches lui tombe en secouant). Et risque de corrosion car ces condensats sont acides.

    Donc les constructeurs (sauf Hargassner dont je n'ai jamais percé le "truc") restent au-dessus de 55° en mode chauffage.

    On parle bien là du corps de la chaudière, où se situe l'eau, et des échangeurs, qui traversent la réserve d'eau.

    Et donc avec les inerties, on redémarre vers 63 ° (qu'on peut ajuster de deux ou trois degrés si on est sûr de rester au-dessus de 55°).

    Là, je suis formel.

    3) Pour Okofen, s'il y a demande ("besoin de chauffage"), que ce soit en mode "confort" ou "abaissé", la chaudière reste dans les limites paramétrées.

    Le mode "abaissé" dépend de la seule régulation du chauffage. Qui va fermer un peu plus la V3V. Mais il y a toujours chauffage ! Ne pas raisonner "régulation tout ou rien", mais toujours "glissant". Si pour maintenir la maison à 20° il faut par exemple de l'eau à 28° dans tes PC, la régul sait, selon la courbe, que pour maintenir 17°, il suffira par ex d'envoyer à 25°. Tous ces chiffres fictifs, juste pour illustrer.

    Pour la chaudière rien ne change. Elle prépare de l'eau chaude en restant entre 63 et 75°. Elle est complètement autiste et ne se préoccupe pas de réguler le chauffage. Elle, son boulot, c'est de préparer de l'eau chaude avec le meilleur rendement et en polluant le moins possible ! Et en sécurité.

    En revanche, il existe un paramètre différent, réglable, qui s'appelle "limite de chauffe" :

    - si la temp externe dépasse la "limite de chauffe", c'est qu'on n'a plus besoin de chauffage ; et là, la chaudière s emet en arrêt, les circulateurs aussi et la température baisse en dehors des limites. Là, si tu veux, c'est repos complet. Pas "ralenti".

    - il y a une limite de chauffe en mode confort/jour (généralement 19°) : s'il fait + chaud que 19° le jour, la chaudière s'arrête et tout le chauffage avec...

    - il y a une limite de chauffe en mode abaissé/nuit (par ex 5°) : s'il fait plus de 5° la nuit, la chaudière se coupe et on vit sur l'inertie de la maison...

    Ces paramètres sont, hélas, peu connus (même par certains professionnels qui ne les ajustent pas).

    4) Donc je te corrige sur condensation / bistre.

    Les particules, c'est une poudre de carbone, pas des grosses molécules. Dans une chaudière bien pilotée, cela se dépose sous forme d'un feutrage noir sec. Qui tombe.

    La copbustion dans le foyer est une autre histoire, avec, en effet, de groses molécules (les composants du bois, résine, etc...), brulés à haute température (700 ou 800 degrés au-dessus du foyer d'une Okofen, jsute au-dessus des flammes).

    Il faut bien situer le débat sur la condensation au niveau des échangeurs !

    [et comme dit, dans mon condenseur, derrière la chaudière, on descend à des 30°, et là, cela dégouline : plusieurs litres de condensat par jour ; mais là, on est en inox et le nettoyage se fait par lavage autmatique tous les jorus ; maintenant, c'est même du graphite chez Okofen]
    Dernière modification par Did67 ; 09/09/2012 à 15h15.

  20. #50
    Tam

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    Bonsoir,
    Did, tu connais vraiment bien ta chaudière, félicitations !

    Maintenant c’est clair pour moi, ma öko va se maintenir au dessus de 55° grâce à son seuil bas de 63°C et je crains qu’elle le fasse même en été car elle devra produire quotidiennement l’ECS, faute d’une relève solaire.

    Sur ma régulation actuelle, le seuil de passage en été ne sert qu’à couper le circulateur donc à économiser cette conso électrique. Pour la chaudière, cela ne change rien, elle ne consomme que l’énergie nécessaire à la maintenir vers 30°, la vanne 3 voie étant fermée en permanence.

    J’apprends donc aujourd’hui que ma nouvelle chaudière sera globalement beaucoup plus chaude que ma fioul actuelle notamment en été. D’où une nouvelle question (encore!) :
    - est-elle "bien" isolée ? Car il s’agit ici de consommer plus pour polluer moins (!!) et en tout cas pour moins l'encrasser.
    Dernière modification par Tam ; 09/09/2012 à 22h30.

  21. #51
    jo68

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    Non Did, sur la Hargassner HSV la température chaudière et non départ descend jusqu'à 38 degrés. C'est la température de ma chaudière quand il fait doux.

  22. #52
    Did67

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    @tam

    Oui, je te rassure. Pour atteindre des 92 à 94 % de rendement, après avoir "gratté" la moindre calorie aux niveaux des fumées grâce aux turbulateurs et à l'auto-nettoyage, les constructeurs isolent leur chaudière.

    Lors des tests de la PEK16 par le BLT, les pertes de la chaudière ont été mesurées : elles représentent 0,13 kW (soit 0,8 % de la puissance dégagée en mode "à fond").

    @jo68

    Merci. J'avais un doute entre température de retour et temp chaudière. La temp de départ dans le circuit, c'est évidemment autre chose. Elle s'obtient par re-dilution. Donc aucun problème. On peut avoir du 22 ° départ avec une chaudière à 55° ou 65° ou à 75°...

    Ceci dit, cela reste un mystère pour moi : je ne sais comment on peut avoir des 38° au niveau des échangeurs - si c'est le cas - sans condensation, donc sans formation de bistre. Donc si la température chaudière, c'est bien la température de l'eau dans laquelle baignent les échangeurs, il y a quelque chose de mystérieux que je ne comprends pas.

    Et si ce n'est pas à ce niveau - les échangeurs - alors cela ne permet pas de gratter beaucoup de calories ("l'essorage" de calories est le fruit de la température au niveau des échangeurs - c'est à ce niveau que la différence de température entre les fumées et l'acier va conduire à une "absorption" des calories par l'eau de la chaudière). Donc je comprends qu'on aurait intérêt à aller au plus bas possible.

    Mais comment on pourrait aller à 38° sans condenser reste mystérieux pour moi.

    D'où mon doute à savoir si ce n'est pas la temp au retour de la chaudière, en sachant qu'avec les "relèves intégrées", on a des couches successives d'eau de plus ne plus en chaude, en allant depuis le point de retour dans la chauidère jusque vers le foyer...

  23. #53
    invitefa14f88d

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    il y a aussi guntamatic qui a un échangeur à T° variable et comme dit jo68 c est bien la temperature de l eau dans la chaudiére , en inter saison la chaudiére descend son eau 38 ° , je ne vois pas de bistres se former sur lapartie visible de l echangeur ou turbulateurs

  24. #54
    invite87302233
    Invité

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    Citation Envoyé par Tam Voir le message
    Maintenant c’est clair pour moi, ma öko va se maintenir au dessus de 55° grâce à son seuil bas de 63°C et je crains qu’elle le fasse même en été car elle devra produire quotidiennement l’ECS, faute d’une relève solaire.
    Non non, en été ta chaudière va s'arrêter entre deux recharges du ballon. Elle se refroidira et ne consommera pas de pellet j'usqu'à la prochaine recharge.

    Par exemple, chez moi la chaudière ne s'allume qu'une fois tout les deux jours (et demi) pour recharger le ballon de 500 litres. Entre temps, elle est complètement à l'arrêt (en fait elle est en veille).

    A+

  25. #55
    Did67

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    Citation Envoyé par miguel88 Voir le message
    .... en inter saison la chaudiére descend son eau 38 ° , je ne vois pas de bistres se former sur lapartie visible de l echangeur ou turbulateurs
    OK. J'avais oublié de citer.

    Et à part que c'est breveté, toujours aucune explication sur comment on peut avoir à la fois des échangeurs à une 40taine de ° et pas de condensation / bistre qui se forme à long terme...

    Attention : je ne remets pas en cause. Quand je dis "mystérieux", je dis, cela reste, pour moi, en l'absence d'explication technique connue et crédible, un mystère...

    Il est clair aussi que toutes les chaudières, lors de leur 1ère montée en température quand on les allume, passent par une rapide phase de condensation, mais très vite, lorsque les échangeurs deviennent chaud, cette condensation se dissipe. Je me souviens avoir ouvert le foyer de la mienne lors du premier allumage, et d'avoir vu des gouttes tomber...

  26. #56
    jo68

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    J'avais auparavant une chaudière fuel de Dietrich dont la température chaudière descendait à 40 degré par temps doux et quand je l'ai vendue, je l'ai fait vérifier et il n'y avait pas de traces de condensation.

  27. #57
    Tam

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    Citation Envoyé par jo68 Voir le message
    J'avais auparavant une chaudière fuel de Dietrich dont la température chaudière descendait à 40 degré par temps doux et quand je l'ai vendue, je l'ai fait vérifier et il n'y avait pas de traces de condensation.
    Sur ma DD (89%) le seuil mini possible est de 30°. En fin d'été, le foyer n'est pas très beau: condensation oblige. Ceci étant elle n'est pas percée après 17 ans.

    Tiens au fait, une chaudière OkoFEN est sensée durer combien d'années ? (pour ma DD on disait 3mm de fonte, à raison d'1/10 par an, ça fait jusqu'à 30 ans)

    roy1360,
    ok que la tienne se refroidit complétement entre 2 recharges ECS. Mon ballon de 200l n'est pas très isolé, pas sûr qu'il tienne la chaleur aussi longtemps ... même sans tirer d'eau.

    Did67,
    Seulement 0,130kWh pour maintenir la chaudière chaude ? Pas mal ! La conversion "kg de pellet" ne m'est pas encore familière... j'essaie:

    ça ferait 3,12 kwh par jour, soit 0,7kg de pellets donc presque un sac de 25kg par mois. C'est juste ?
    Dernière modification par Tam ; 10/09/2012 à 19h57.

  28. #58
    herve78500

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    @Did,
    Pour la température glissante, tu as déjà eu la confirmation que l'eau de sortie de chaudière descend bien au dessous de 55°C

    Tu dis:
    2) Tu fais erreur en ce qui concerne les échangeurs et la condensation.
    J'ai bien compris ton développement sur la condensation de l'eau des fumées et je ne le conteste pas, mais si tu relis mon message , je ne parlais que de la condensation des goudrons, pas de celle de l'eau.
    Au démarrage de la chaudière, la température des fumées est basse (250 à 300 °C à l'allumage des granulés), on se trouve dans des conditions où seule la fraction de molécules légères dont H2 sont oxydées, le reste va traverser la chaudière et sortir ou se déposer sur les parois froides. Plus la température s'élève dans la chambre de combustion, plus les molécules plus lourdes dont les goudrons et les suies vont commencer à se dissocier et à brûler à leur tour.

    Je te livre cet extrait de différents cours sur la combustion du bois:
    Le bois se compose de Cellulose (30 à 60 %), Lignine (15 à 30 %), Hémicellulose (20 à 35 %) et Eléments minéraux (1 à 1,5%). Contrairement aux combustibles liquides ou gazeux, le bois ne brûle pas directement.Lors de la combustion il dégage 85% de sa masse en matières volatiles et 14% en charbon de bois.
    Chauffé, il commence d'abord par sécher, puis à partir de 200°C, il commence à libérer en quantité des gaz qui s'enflamment dès 275 à 300°C et constituent la flamme visible. Cette combustion est appelée combustion homogène ou vive. Cette phase d'émission de gaz, ou pyrolyse, se poursuit jusque vers 600°C et laisse un résidu charbonneux (10 à 30% de la masse de départ). Celui-ci est brûlé lentement par attaque de l’oxygène directement vers le charbon résiduel : ces réactions plus lentes sont appelées combustion hétérogène et se font dans le lit de braises qui rougit grâce à l'élévation de température provoquée par l’énergie libérée lors des réactions d’oxydation.
    Dans la chambre de combustion, il convient de maintenir un niveau de température de 800°C min. car la présence de zones froides à ce niveau conduit à la production de polluants de type imbrûlés : CO, COV, particules, …

    D'après Kifani-Sahban et al, ainsi que A Khelfa et al la pyrolyse de la biomasse s'effectue en 3 temps:
    - La dégradation des hémicelluloses (xylan) entre 250 et 300°C,
    - La dégradation de la cellulose entre 300 et 350°C ;
    - La fin de la dégradation des lignines entre 450 et 550°C (cinétique plus lente).

    Lors de la pyrolyse du bois de feuillus pour la fabrication de charbon de bois (température de 300 à 500°C environ), les émissions correspondent pour 1 tonne de bois sec à de la vapeur d'eau, du H2 du CO et du CO2 ainsi que les produits condensables suivants*:
    Acide acétique (50 kg), Méthanol (18 kg), Acétone et méthylacétone (8 kg), Goudrons solubles (190 kg) et Goudrons insolubles (50 kg)

    Par rapport aux températures mentionnées ci dessus, en début de combustion les parois de la chaudière et les échangeurs constituent des surgaces froides, qu'elles soient à 20 ou à 65°C. Donc même avec un excès d'air, la combustion reste incomplète, avec des rejets de CO, COV, particules et goudrons. C'est parce que la combustion s'accélère, que la température des gaz augmente pour arriver aux 700 ou 800°C à partir desquels se met en place la combustion secondaire, qui aboutira à une combustion complète si les conditions le permettent.

    Tu dis*:
    3) Pour Okofen, s'il y a demande ("besoin de chauffage"), que ce soit en mode "confort" ou "abaissé", la chaudière reste dans les limites paramétrées.
    Je me suis mal exprimé, j'avais en tête des conditions dans lesquelles on a atteint la température d'arrêt pendant l'abaissement nocturne, car c'est ce que j'utilise la plupart du temps. En effet, l'inertie thermique de ma maison est telle que même avec un arrêt du chauffage pendant les 8 h de nuit, l'abaissement de température intérieur reste limité. Par contre je comprends bien que si l'on maintient un chauffage, même réduit, il faaut conserver de l'eau chaude dans la chaudière.
    Cordialement,
    Herve

  29. #59
    invitefa14f88d

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    Citation Envoyé par herve78500 Voir le message
    @Did,
    Pour la température glissante, tu as déjà eu la confirmation que l'eau de sortie de chaudière descend bien au dessous de 55°C

    Herve
    biensur la chaudiére ajuste sa temprature d eau interne 10° au dessus de la temperature depart du circuit de chauffage , elle descent à 40° si ton besoin depart est à 30°

  30. #60
    Did67

    Re : Calculer la puissance de ma future chaudière à pellet.

    1) Donc cela reste un mystère pour moi. Qui s'épaissit encore un peu plus. Mais j'admets ce que vous dites dans vos témoignages, sans comprendre !

    Normalement, en contact avec des échangeurs à moins de 55° (approximativement), les fumées commencent à condenser. C'est prévu dans les modèles à condensation, avec des échangeurs en inox, etc... Le phénomène est alors recherché.

    Quand j'ai acheté ma maison, la chaudière à fuel BT était encrassée au point que le chauffagiste a dû l'attaquer au burin ! Donc visiblement, particules + humidité avait fait un dépôt costaud !

    2) De même j'admets que vos chaudières descendent à des 40°. Sans apparemment condenser.

    3) @hervé78500

    Je pense qu'il y aurait quelques nuances à apporter entre la "théorie de la combsution du bois" et la combustion des pellets : plus fins que les buches, beaucoup plus secs... Au point qu'ils s'autoenflamment avec un "allumeur". Ce qui ne se produit pas facilement avec des buches !

    Je pense donc que la montée en température, au niveau d'un petit bruleur, d'une poignée de pellets, diffère d'un poêle ou d'une chaidère à buches.

    Il y a d'office recirculation des gaz de combustion et/ou post- combustion.

    Il y a bien sûr des goudrons (la preuve : la chaudière finit bien par être "noircie"). Mais après quelques saisons, cette couche de "noir" est toujours "millimétrique" sur la mienne (enfin, bien moins). Autour du foyer central, les températures sont suffisamment élevées pour que les "cendres" collées sur le métal soient grises !

    En fin de saison, j'ai surtout un feutrage, qui part à la balayette ou au pinceau, constitué de particules qui se sont agrégées...

    Autre chose est le dépot de bistre dans mon condenseur, où particules + condensat crée une "colle". Il faut insister avec une pince pour sortir les "turbulateurs" des tubes (qui sont en inox pour ne pas se corroder).

    Donc, en effet, je ne parlais pas de ça.

    Je parlais du "risque" qu'avec des échangeurs froids (on ne se situe pas autour du foyer, mais dans les tubes au coeur de la réserve d'eau), les fumées produisent des condensations. Ces condensations + les particules de carbone forment un produit goudronneux et collant appelé bistre.

    C'est ce qu'il faut éviter. Car sinon, les "turbulateurs" et le nettoyage automatique deviennent inéfficaces. Les rendements chuteraient...

    Et la corrosion risquerait de prendre place.

    Et c'est pour ça que la majorité des chaudières sont "programmées" pour que la température au niveau des échangeurs ne descende pas sous 55° pour éviter ce phénomène.

    Et donc, les autres, j'admets ne pas comprendre le mystère !

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