Bonsoir,
Did a dit:Non , il ne faut pas penser que la température en tout point de la chaudière est identique à la température de l'eau de la chemise...Oui. Mais dans ce cas, elle "navigue" entre disons 63° et 75°. Donc je n'appelle pas ça un "stress thermique" (n'importe quel radiateur régulé a des oscillations plus importantes et plus nombreuses si les robinets thermostatiques jouent).
Souvent, elles redémarrent sans allumeur, sur les braises...
Si l'on observe l'arrêt d'une chaudière à granulés, comme je l'ai fait sur ma P2 sur le forum consacré à Froling, et malheureusement comme je ne l'ai pas encore vu sur les forums des autres marques de chaudières, on voit que lors de la première phase (maintien de l'aération mais arrêt de l'alimentation en granulés) la température des fumées se maintient quelque temps, puis lorsque tous les granulés ou presque se sont consumés, elle redescend rapidement (de 100-120°C à 75°C qui est la température de l'eau). Je pense que la descente de température est encore beaucoup plus violente dans la chambre de combustion, puisqu'on part de 400°C environ.
Mais je ne suis pas inquiet non plus par ces contraintes thermiques, car elles sont plus violentes dans les chaudières à gaz ou à fioul comme tu l'as indiqué.
Par contre je pense qu'il y a un effet non négligeable sur le rendement au démarrage de chaque cycle et sur la pollution rejetée: particules et gaz de combustion intermédiaires. Sur ce point gaz et fioul ont très rapidement une combustion complète, même avec des parois de chaudière froides, ce n'est pas pareil pour les granulés de bois.
Malheureusement les labos d'essais se sont contentés d'essais à puissance stabilisée et non de cas réels, pour lesquels il reste possible de mesurer et enregistrer la puissance thermique fournie d'un coté et la masse de granulés consommée avec son PCI, de sorte à avoir sur une installation type un rendement de chaudière, mois par mois pour voir notamment l'effet d'un fonctionnement intermittent (mi-saison) par rapport à un fonctionnement continu (plein hiver).
Pour les gaz et les particules rejetées, il existe des analyseurs, donc c'est un type d'essai que l'on peut réaliser en laboratoire.
Tu dis également:
Je ne sais pas de quelles pièces tu parles, mais s'il s'agit de la platine électronique, malheureusement elle n'a rien d'industriel, cela tient plus de l'électroménager (machine à laver, four, frigo ...). Les automatismes industriels et les commandes des actionneurs sont très différents et beaucoup plus modulaires.Mais ces pièces sont de type "automates industriels", qui sont conçus pour encaisser des chocs, et des milliers de "coups"...
Quoi qu'il en soit toute l'électronique numérique actuelle est frappée du même mal, une fin de vie "programmée" de 15 ans environ. Donc aucun espoir de voir cette partie de la chaudière durer 20 ans ou plus. Cela tient principalement aux densités de courant utilisées et à la finesse de gravure des circuits qui ont évolué considérablement ces 20 dernières années et qui limitent désormais la durée de vie.
A+
Herve
-----