Bonjour,
Les photos sont vraiment révelatrices des fuites d'énergie thermique dans les constructions, j'ai demandé une offre de prix de caméra infrarouge mais c'est réellement tres cher.
J'utilise pour ma part un thermometre à infrarouge à 80 euros et avec de la patience je remarque de suite les différences de température en balayant les murs et les planchers.
on voit sur les murs extérieurs la position de murs de refends ( delta t 1 à 2°), les chapes, les entourages de fenetre et les coffres de volet.
à l'intérieur, la position d'un radiateur derrière un mur de parpaing, une gouttière intérieure...
Pour le toit je profite de sortir le matin lors d'une gelée blanche et je distingue nettement les pertes aux entourages de vélux, les murs de refends et ce que viens de découvrir la pose d'isolation de laine de verre non jointive et donc non étanche. J'ai pris des photos numériques qui donnent un peu les memes résultats que les celles aux infrarouges.
La conclusion, c'est que les architectes et les constructeurs ne sont pas motivés pour cet aspect de la perte d'énergie et que les poseurs d'isolation ne sont pas encore formés à ces détails.
Il faut espérer qu'un jour dans le contrat de construction, il soit fourni comme controle qualité d'isolation une photo infrarouge relevée à 0° extérieur et 20° intérieur; qui donne un classement thermique officiel de la construction.
J'ai lu que la RT 2000 devait comporter ce label, mais il y a des gens qui trainent des pieds pour l'appliquer.
Pour la durée de vie de l'isolant, suite à des transformations de la maison, j'ai pu constater: les 7 cm de polystyrene entre béton et brique n'ont pas bougé depuis 25 ans .
Sur le toit la laine de verre ne s'est pas désagrégée, et curieusement, les 150mm d'isolation posées il y a 25 ans donnent de meilleurs résultats que les 200mm d'isolation posé il y a 5 ans.
Conclusion: il y a encore une éducation à faire sur les écomomies d'énergies, mais l'augmentation des prix nous y contraindra certainement plus vite qu'on ne le pense.
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