Bonjour à tous,
J'aurais besoin de tous vos bons conseils pour me guider dans l'achat de matériels destinés à une observation du ciel semi-profond ainsi qu'à la réalisation d'astrophotographie de très bonne qualité.
Le premier critère est qu'il faut que ce matériel puisse travailler dans un environnement particulièrement froid, -50°C en moyenne et ce jusqu'à -80°C environ.
Le deuxième, qu'une partie non négligeable des réglages puisse être réalisée à distance car je me vois difficilement rester 2 heures l'oeil collé à l'oculaire par ces températures.
Le troisième critère est que si ce matériel ne sera pas déplacé pendant une année, il n'en reste pas moins que son acheminement est compliqué et coûteux donc il serait souhaitable que je ne dépasse pas 60 à 70 kilos.
Euhh si dernier critère et pas le moindre, je crois qu'il me sera beaucoup plus facile de diminuer la profondeur du ciel que je veux observer que d'augmenter la somme que je peux allouer.
Enfin je suis à votre écoute pour tout conseil car si cela fait 15 ans que je regarde le ciel au travers de jumelles, cela l'a tout d'abord été pour me positionner en mer avant que la technologie moderne n'envoie les sextants rejoindrent les lochs à hélice aux fonds des placards des passerelles de navire. J'ai ensuite continuer pour mon plaisir et la rêverie à observer le ciel aux jumelles car sur un pont qui bouge on n'a pas trouvé mieux. Puis l'ennui des virés dans les cloaques pouilleux avec mes compagnons marins philippins m'a amené, lors d'un arrêt technique mémorable en asie, à acquérir un petit téléscope Newtonien de 150mm pour mes escales. Je ne sais si c'est la pollution lumineuse des ports, l'incapacité de me libérer du temps pour observer correctement ou la piêtre qualité de l'équipement mais j'ai assez rapidement eut l'envie de remplacer le miroir du fond par une lentille en verre pour au moins voir quelque chose; les poissons au travers de la surface dans les bancs de coraux aux Antilles. Je suis donc assez rapidement revenu aux jumelles.
Toutefois, je parts début décembre 2007 pendant un an dans une station en Antarctique. Située à 3200 mètres d'altitude dans une région aux turbulences atmosphériques très faibles, quasi dépourvue de couverture nuageuse, enveloppée dans 4 mois de nuit totale, cette base se prête indéniablement à regarder le ciel autrement qu'avec des jumelles. Reste que mon expérience se limite aux jumelles et une assez bonne connaissance du ciel visible à l'oeil nu.
Merci à tous pour votre aide
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