Enseigner les S.V.T Fac ou Prépa ?

[celesta11]

Bonjour,

Je suis actuellement en Terminale S et je souhaiterais plus tard enseigner les S.V.T en collège/lycée.

Je me suis renseignée sur le parcours menant à cette formation et on m'a dit qu'il fallait dans un premier temps aller en Faculté pour faire une licence puis s'orienter vers un master puis passer le concours du CAPES. Sauf qu'étant donné mes bons résultats on me conseille fortement de faire une classe Prépa.

Est-il possible de commencer par une prépa et de s'orienter vers l'enseignement ensuite ? Si oui quelle(s) prépa(s) ? et comment poursuivre le parcours après la prépa ?

Merci d'avance
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[Nickname-Winner]

Bonjour,

Je suis actuellement en Terminale S et je souhaiterais plus tard enseigner les S.V.T en collège/lycée.

Je me suis renseignée sur le parcours menant à cette formation et on m'a dit qu'il fallait dans un premier temps aller en Faculté pour faire une licence puis s'orienter vers un master puis passer le concours du CAPES. Sauf qu'étant donné mes bons résultats on me conseille fortement de faire une classe Prépa.

Est-il possible de commencer par une prépa et de s'orienter vers l'enseignement ensuite ? Si oui quelle(s) prépa(s) ? et comment poursuivre le parcours après la prépa ?

Merci d'avance

Hors mis si les ENS t’intéressent fortement et que tu veux être agréger et enseigner en prépa (plus qu'au collège/lycée), il n'y a aucun intérêt à faire de prépa.

C'est pas par ce que tu as de bons résultats qu'il faut aller en prépa (d'ailleurs je ne sais pas d'ou ca sort...).
Si tu veux enseigner au collège/lycée fonce en licence et éclate toi.

[Shadowshark65]

Salut !

Je suis bien d'accord avec l'avis formulé au-dessus. La grande différence entre la prépa (BCPST en l'occurrence) et la fac' ça repose davantage sur les méthodes de travail. En prépa tu es toujours très encadré, en fac' tu dois fournir un travail beaucoup plus autonome.
Mais passer par une prépa pour retourner en fac' (souvent en L2 ou en "L3 réorientation" si dispo) ça me semble absurde. Parce-qu'il ne faut pas croire non plus que faire une année en BCPST t'ouvrira les portes d'une L2... Et deux ans en BCPST celles d'une L3...
En outre les ENS sont très dures à avoir et il va te falloir une belle motivation et un beau dossier pour les intégrer en auditeur libre si tu échoues au concours

Pour moi, n'hésite pas à partir en faculté, ça me semble être une bien meilleure option pour toi.

[celesta11]

Merci beaucoup pour vos conseils !

Est-ce que vous savez vers quelles facultés on peut se diriger pour faire cette licence ? Fac de biologie ? Fac des sciences et de la vie ? D'autres facultés ?

Merci d'avance

[A voir en vidéo sur Futura]

[Nickname-Winner]

Peu importe la fac tant qu'elle propose une licence sciences de la vie et de la terre (ou au moins jusque fin L2).

[celesta11]

Merci beaucoup !

[furanohana]

Désolé, mais non... (et pourtant j'aime bien vos avis à tous les deux, souvent très bons et bien renseignés, mais là c'est raté...)

1- passer par une prépa avant l'université : cela n'a rien d'absurde dans l'absolu, car une prépa BCPST donnera une formation plus générale et plus poussée qu'une L1-L2. Après une BCPST1, il est n'est en effet pas du tout automatique de pouvoir continuer directement en L2. Par contre, après une BCPST2, l'extrême majorité des étudiants souhaitant aller à l'université vont directement en L3. La réorientation à ce niveau (2 ans de prépas) n'est donc absolument pas problématique, et les étudiants issus de BCPST s'adaptent en général très rapidement aux modes de travail à la fac et réussissent en général très bien.

2 passer par une prépa dans une optique enseignement SVT : il y a une réelle cohérence à suivre un tel parcours ! En effet, les deux années de prépa fournissent une formation poussée en biologie ET en géologie, ce qui n'est pas le cas de la majorité des formations universitaires (même les licences "SVT" sont largement moins poussées dans les deux domaines). Or pour réussir le CAPES ou l'Agrégation, il faut assurer dans les deux domaines. Ensuite, les khôlles (interrogations orales) en BCPST sont une excellente préparation en vue des concours d'enseignement, car elles permettent un apprentissage de techniques de communication orale (et aussi écrites : utilisation du tableau), indispensables aux concours. Les TP réalisés pendant l'année sont de même totalement cohérent par rapport aux concours d'enseignement, sans parler du format de l'épreuve au concours agro-véto, qui tend à se rapprocher (d'un point de vue méthodologique) des TP de l'agrégation. Enfin, pour enfoncer le clou, les khôlles de synthèse et surtout les écrits permettent un réel apprentissage des techniques de rédaction d'une synthèse (conception d'un plan, capacité à dégager les notions clés, etc.), ou des techniques d'étude de documents (épreuve bio-géole sur document) : au moment de passer à la réelle préparation des concours d'enseignement, les étudiants qui sont passés par une classe prépa BCPST possèdent ainsi déjà des compétences indispensables (que les étudiants avec un parcours purement universitaire n'ont pas
Dernier point, le fait d'avoir fait des maths, mais surtout de la physique et de la chimie à plus haut niveau qu'en licence de SVT, permet d'avoir une compréhension et une analyse de nombreux phénomènes biologique ou géologiques meilleure, ce qui ne peut qu'être positif pour les concours d'enseignement.

Il ne fait en effet pas se focaliser sur les ENS, très difficiles à avoir, et garder à l'esprit qu'il y a plusieurs possibilités post-prépa BCPST dans une optique enseignement :
- intégrer une ENS (réservé aux plus forts...)
- être admis sur dossier à suivre les cours d'une ENS, ce qui facilité l'accès aux préparations à l'agrégation de ces ENS (pour les forts, mais un peu moins forts...)
- poursuivre directement en L3 en ayant acquis en prépa des compétence indispensables aux concours d'enseignement
- intégrer une école d'ingénieur, obtenir son diplôme d'ingénieur, puis faire une année de préparation à l'agrégation pour réussir un concours d'enseignement (ce cursus n'est pas rare que cela, même si évidement en nombre de personnes cela reste minoritaire)

Bref, mon avis éclairé (tant sur les prépas BCPST que sur la préparations à l'agrégation de SVT) est que la meilleure démarche en vue des concours d'enseignement est de passer par une prépa BCPST, si on s'en sent capable.

[Nickname-Winner]

Désolé, mais non... (et pourtant j'aime bien vos avis à tous les deux, souvent très bons et bien renseignés, mais là c'est raté...)

1- passer par une prépa avant l'université : cela n'a rien d'absurde dans l'absolu, car une prépa BCPST donnera une formation plus générale et plus poussée qu'une L1-L2. Après une BCPST1, il est n'est en effet pas du tout automatique de pouvoir continuer directement en L2. Par contre, après une BCPST2, l'extrême majorité des étudiants souhaitant aller à l'université vont directement en L3. La réorientation à ce niveau (2 ans de prépas) n'est donc absolument pas problématique, et les étudiants issus de BCPST s'adaptent en général très rapidement aux modes de travail à la fac et réussissent en général très bien.

2 passer par une prépa dans une optique enseignement SVT : il y a une réelle cohérence à suivre un tel parcours ! En effet, les deux années de prépa fournissent une formation poussée en biologie ET en géologie, ce qui n'est pas le cas de la majorité des formations universitaires (même les licences "SVT" sont largement moins poussées dans les deux domaines). Or pour réussir le CAPES ou l'Agrégation, il faut assurer dans les deux domaines. Ensuite, les khôlles (interrogations orales) en BCPST sont une excellente préparation en vue des concours d'enseignement, car elles permettent un apprentissage de techniques de communication orale (et aussi écrites : utilisation du tableau), indispensables aux concours. Les TP réalisés pendant l'année sont de même totalement cohérent par rapport aux concours d'enseignement, sans parler du format de l'épreuve au concours agro-véto, qui tend à se rapprocher (d'un point de vue méthodologique) des TP de l'agrégation. Enfin, pour enfoncer le clou, les khôlles de synthèse et surtout les écrits permettent un réel apprentissage des techniques de rédaction d'une synthèse (conception d'un plan, capacité à dégager les notions clés, etc.), ou des techniques d'étude de documents (épreuve bio-géole sur document) : au moment de passer à la réelle préparation des concours d'enseignement, les étudiants qui sont passés par une classe prépa BCPST possèdent ainsi déjà des compétences indispensables (que les étudiants avec un parcours purement universitaire n'ont pas
Dernier point, le fait d'avoir fait des maths, mais surtout de la physique et de la chimie à plus haut niveau qu'en licence de SVT, permet d'avoir une compréhension et une analyse de nombreux phénomènes biologique ou géologiques meilleure, ce qui ne peut qu'être positif pour les concours d'enseignement.

Il ne fait en effet pas se focaliser sur les ENS, très difficiles à avoir, et garder à l'esprit qu'il y a plusieurs possibilités post-prépa BCPST dans une optique enseignement :
- intégrer une ENS (réservé aux plus forts...)
- être admis sur dossier à suivre les cours d'une ENS, ce qui facilité l'accès aux préparations à l'agrégation de ces ENS (pour les forts, mais un peu moins forts...)
- poursuivre directement en L3 en ayant acquis en prépa des compétence indispensables aux concours d'enseignement
- intégrer une école d'ingénieur, obtenir son diplôme d'ingénieur, puis faire une année de préparation à l'agrégation pour réussir un concours d'enseignement (ce cursus n'est pas rare que cela, même si évidement en nombre de personnes cela reste minoritaire)

Bref, mon avis éclairé (tant sur les prépas BCPST que sur la préparations à l'agrégation de SVT) est que la meilleure démarche en vue des concours d'enseignement est de passer par une prépa BCPST, si on s'en sent capable.

Autant pour moi.

[celesta11]

Un grand merci pour votre aide !!!