Sur

http://vdrp.chez-alice.fr/Universite.html

Code de déontologie des psychologues, article 28 : « L’enseignement présente les différents champs d’étude de la psychologie, ainsi que la pluralité des cadres théoriques, des méthodes et des pratiques, dans un souci de mise en perspective et confrontation critique. Il bannit nécessairement l’endoctrinement et le sectarisme ».
Pourtant dans la réalité,

Plusieurs grands courants théoriques suscitent des méthodes et pratiques pour soulager et soigner la souffrance psychique, dont l’Université française ne tient pas compte dans les enseignements qu’elle dispense actuellement.
Puisque, en effet seule la psychanalyse est enseignée dans la plupart des universités françaises sensées former des psychologues cliniciens.

La théorie analytique n’est pas la seule démarche possible, les psychothérapies analytiques et psychanalyses ne sont pas les seuls moyens psychothérapeutiques possibles. D’autres approches existent pour ceux et celles qui souffrent parfois lourdement au quotidien.
Complètement d'accord, je dirais même que les TCC ont démontré une certaine efficacité, contrairement à la psychanalyse. Mais même si lors des débats mes collègues pro-psychanalystes restent systématiquement à cours d'idées, ils restent inexorablement ancrés sur leurs positions à chaque fois que nous reprenons un débat pour ou contre la psychanalyse.
Débat qui se fut de plus en plus régulier avec le rapport de l'INSERM très vite censuré et l'apparition du livre noir de la psychanalyse. Ils sont d'ailleurs charmants car ils critiquent avec véhémence le livre noir sans jamais en avoir lu une ligne. C'est consternant. Autant se battre contre des moulins à vent.

Nul ne détient « LA » vérité
Pourtant, je peux vous dire que les mandarins psychanalytiques sont persuadés de détenir LA vérité du psychisme humain, vérité qui serait délivrée par les "théories" psychanalytiques bien évidemment.

Les commissions de recrutement des enseignants-chercheurs ont une responsabilité importante pour l’avenir des soins en France. L’enseignement à l’Université se doit d’être suffisamment ouvert et éclairé pour que les étudiants psychologues cliniciens puissent appréhender et connaître toutes les pratiques, méthodes et théories, de façon responsable et critique, sans être aiguillés ou influencés par omission ou dénigrement, voire par désinformation.
Pourtant là encore, je peux vous dire que la plupart des psychologues cliniciens que je connais et j'en connais un certain nombre puisque je suis moi-même psychologue clinicien sont tels de petits singes savants parfaitement endoctrinés par une mouvance psychanalytique qui est la psychanalyse lacanienne, beaucoup sont d'ailleurs inscrits à l'école de la cause freudienne et vous tiennent des propos tellement abscons que je me demande s'ils en comprennent eux même le sens.

Nous espérons que l’ensemble des membres des départements de psychologie reçoivent avec bienveillance et ouverture notre appel et l’approuvent rapidement dans les faits.
Nous pouvons en effet espérer mais c'est sans compter le levier de boucliers qui s'amorce en ce moment,

http://pourlapsychotherapie.bb-fr.co...otherapies.htm

http://www.psyapsy.org/petition/?petition=2

Le texte de l'avant projet de décret concernant les psychothérapies est inacceptable, en particulier l’article 8.
Il porte atteinte aux professions de psychologues cliniciens, psychanalystes et psychothérapeutes et para médicalise les cliniciens.
On continue,

Il impose aux universités le contenu des enseignements sur des critères prétendument scientifiques.
J'aime bien le prétendument scientifique,
Oui, en effet si on rajoute l'approche des TCC dans les enseignements de psychologie, l'enseignement aura sûrement un coté plus scientifique ne leur en déplaise.

Ce texte, s'il aboutit, est la mort annoncée des psychologues cliniciens pour une catégorie de psychothérapeutes sous formés aux quatre méthodes décrétées nécessaires pour pratiquer les psychothérapies.
Nous aurons alors au lieu de professionnels véritablement formés, de façon approfondie et sérieuse, des sortes de chimères de psychothérapeutes, chimères dans le sens où ils seront les produits d'un assemblage de différentes théories dont les enseignements seront encore une fois réduits et forcément partiels.
N'importe quoi, je croyais du reste qu'être psychanalyste ne s'enseignait pas à l'université. Pour cela, il y a tout plein d'écoles.

Les patients n'auront d'autre choix que de s'adresser à ces « sous psychothérapeutes administrativement modifiés" (S.P.A.M.), puisque tous ceux qui ne seront pas passés par les fourches caudines de cette formation parcellaire ne pourront plus pratiquer de psychothérapies.
Ils ont même inventé un sigle "S.P.A.M."
Malheureusement, des sous-psychothérapeutes, il en existe déjà plein puisque avec la pénurie de psychiatres, les infirmiers sont de plus en plus mis en position de psychothérapeutes or les infirmiers psychiatriques n'existant plus, ce sont des infirmiers DE qui deviennent psychothérapeutes après des formations plus que partielles (pnl, analyse transactionnelle, systémique).

Je me sens bien seul,

Jacques Benesteau, Jacques Van Rillaer, venez à mon secours !!
Mais vous êtes si inaccessibles pour un "psy de campagne comme moi.

Encore si cela n'importunait que moi, mais combien d'autistes ne sont encore pas pris à temps, combien d'addictés, combien de troubles anxieux ne sont pas correctement traités en France ????