L'INSA Lyon, le bon choix: un avis d'ancien élève

[Matii]

J'ai lu quelques commentaires au-dessus. Il existe un point qui mérite de s'y attarder.
- Si certains pensent qu'il existe de "nombreux" élèves qui n'ont pas le département de leur choix à l'INSA de Lyon, c'est faux. Quelles sont les statistiques ? Je ne suis qu'un ancien élève, les services de scolarité des département doivent pouvoir renseigner les personnes désireux d'obtenir ces résultats.
- COmment cela fonctionne ? Il y a des classements en premier cycle INSA, il existe par ailleurs des places ouvertes aux élèves externes au premier cycle INSA pour l'accès au second cycle.
Ces places disponibles pour l'externe sont ajustées en fonction des choix des élèves du premier cycle, alors oui il existe à la marge des élèves qui n'ont pas leur département, mais mon témoignage ne pourra être que confirmé par de très nombreux anciens élèves, nous avons en très large majorité le département de notre choix à l'INSA de Lyon.

C'est pourquoi, je crois que l'INSA de Lyon reste un excellent choix pour ceux qui souhaitent embrasser une carrière d'ingénieur, mon premier post page précédente précise quelques idées entre CPGE et premier cycle INSA.
Bon courage.
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[aro31]

les places disponibles pour les externes sont ajustées, surtout si il y a des demandes des autres INSA. il est hors de question qu'un département ne demande aucun externe (appelés admis directs)

[savoy]

Bonjour,

Je déterre ce topic particulièrement intéressant et j'ai une question complémentaire : Avez vous une idée entre un choix de l'INSA Lyon et l'EPFL à Lausanne ?

Les deux écoles recrutent en post bac globalement les mêmes étudiants : + de 16 de moyenne au bac ( obligatoire à l'EPFL) et la sélection est ensuite plus forte à l'EPFL ( 40% de passage en deuxième année). Ma question concerne le cas d' un jeune bachelier français, de double nationalité française et suisse, résidant en Haute Savoie et surtout qui voudrait travailler en Suisse : C'est le cas de mon fils...

Pensez vous que l'INSA Lyon soit reconnue en Suisse et que la taux d'échec nettement inférieur en fin de première année soit de nature à justifier un renoncement à l'EPFL, évidemment plus connue et probablement plus cotée ne Suisse que l'INSA ?

Merci

[grenadine95]

La première question à se poser est : mon fils sait-il déjà ce qu’il souhaite faire ?

Si oui EPFL, l’école (la fac devrais-je dire) est bonne et réputée. Après il faut gérer le logement, la nourriture et les déplacements. Est-il autonome ? Il n’y aura personne pour lui prendre la main.

La mention TB est exigée certes mais je pense que ce n’est pas suffisant pour y réussir. Il faut vraiment être très autonome sur le plan du travail. Ne pas oublier de rattraper ce qui n’est pas vu en Terminale pendant l’été.

Taux d’échec plus important qu’à l’Insa, diplôme pas garanti en sortie d’école si plusieurs échecs. Il faut bosser à fond chaque année.

L’INSA Lyon est une bonne école (ce n’est pas l’Epfl surtout pour travailler en Suisse). Logement possible sur place. Coûts moindres. Deux ans de tronc commun pour réfléchir.

Et pourquoi pas une prépa ? La formation offre plus de garanties.

Je comprends votre hésitation. Le choix dépend beaucoup du caractère et des aptitudes de votre fils.

Les exemples autour de moi montrent que le parcours EPFL est difficile.

[savoy]

Bonjour Grenadine,

Merci pour votre message. Évidemment le choix est difficile, mais il semble ( j'ai reçu deux messages prives sur ce sujet) que travailler en Suisse avec le diplôme de l'INSA soit très difficile. Le pays est petit, il y a l'EPFL, son équivalent a Zurich, plus les écoles par apprentissages réputées au niveau local. Après, il y a toute la concurrence internationale: allemande, et de plus en plus asiatique.Et l'INSA n'est pas l'X , les entreprises suisses comme les autres ont leurs préjugées...
Je crois que si l' on a visite l'EPFL, été ébloui comme le sont généralement tous les jeunes qui font les journées portes ouvertes, il est difficile de ne pas y aller si les parents peuvent payer tous les frais ( ce qui est notre cas).
Une prépa: mon fils ne le souhaite pas et a demande par sécurité La Martiniere ( Lyon) et Berthollet ( Annecy) , deux petite prépa de province ou la probabilité d'obtenir une école du Top 5 pour éventuellement travailler en Suiise n'est que de 3 a 4 % sur les dernières années, autrement dit dérisoire et quasi inaccessible.
Au final, le choix sera finalement assez simple: plus de 16 au bac, directement l'EPFL et au pire une année de perdue. Que dire par ailleurs a un élève qui envisage médecine?
Moins de 16 au bac : INSA si accepte, MPSI si refuse avec une année pour réfléchir..
Merci de votre échange.

[grenadine95]

Quand on est ambitieux, ce qui semble être le cas de votre fils, on ne met pas des prépas par défaut.

La Martinière est très sélective depuis l’an dernier et bon nombres d’excellents dossiers y ont été refusés.

Pourquoi n’a t-il pas demandé Le Parc ? Ça c’est ambitieux...mais si je lis bien entre les lignes...il a peur de la prépa. C’est une erreur.

L’Epfl devrait lui faire plus peur que la prépa.

Il est bon de rappeler qu’après prépa, l’Insa Lyon reste accessible. Ce qui est moins le cas de l´epfl (sauf grosse école ou redoublement).

Je vous rappelle au passage un détail important votre fils est suisse. Il me semble que c’est plus important que le nom de l’école dont il pourrait sortir.

Bon courage !

[ansset]

......

je ne peux qu'agréer tout ce qui est dit.
déjà cette "peur" de la prépa revient régulièrement dans ce forum, et elle est infondée pour les bons élèves ( mais que je déconseillerais néanmoins pour ceux qui sont bons uniquement parce qu'ils travaillent déjà énormément, car le cght de rythme est réel ).
Les deux gros avantages sont un suivi ( encadrement ) du type Lycée, donc sans le risque de se laisser disperser ( surtout si on est loin de chez soi ) , ainsi que le fait qu'une année de prépa ( même si on s'arrête là ) est loin d'être une année "perdue" et laisse ouverte de très nombreuses portes.
Le reste a été dit.
Cdt