Je voudrais attirer l'attention des honorables intervenants que mon intention en intervenant à nouveau sur le sujet des spineurs n'était nullement de provoquer une querelle historique, fut-elle amicale.
Ce que je souhaite, c'est :
1/ Attirer l'attention sur "l'algèbre géométrique" qui est une façon toute nouvelle, bien que son origine remonte à 150 ans, de pratiquer l'algèbre de Clifford. L'initiation la plus rapide est obtenue en lisant la "medal Oersted lecture" de Hestenes. (Attention, ne pas confondre avec la géométrie algébrique, qui est un tout autre domaine mathématique).
2/ Soumettre l'idée que du moins en ce qui concerne les spineurs utilisés en mécanique quantique, la GA (geometric algebra) permet de les caractériser et de les expliquer d'une manière incomparablement plus simple qu'avec les méthodes standard, c'est à dire celles qui ont été définies initialement par Pauli et Dirac, puis développées par beaucoup d'autres.
Les opposants à cette idée sont malheureusement nombreux : la plupart des algébristes spécialistes des algèbres de Clifford d'une part, la plupart des physiciens théoriciens d'autre part. Mais l'excursion en algèbre géométrique vaut la peine d'être entreprise.
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