Je vois une contradiction dans la description du paradoxe EPR. Rappelons qu'il consiste dans le constat, prévu par la MQ et validé par l'expérience, que des photons intriqués, (par exemple), restent corrélés même s'ils ne peuvent pas avoir d'influence l'un sur l'autre. On fait donc porter le paradoxe EPR sur les états des particules, mais, ceux-ci étant connus par les dispositifs de mesure, (par exemple des polariseurs), la corrélation entre les états des particules devrait entraîner celle entre dispositifs de mesure. Or, ces dispositifs sont macroscopiques, il ne peut pas y avoir de corrélation à leur niveau. Donc, si l'on considère que l'état des particules "transite", sous forme d'information, des particules elles-mêmes vers les dispositifs de mesure, alors il y a contradiction, car cette information "passe" de l'état corrélé pour les particules, à l'état non corrélé des dispositifs de mesure.
Si la contradiction est avérée, je présume qu'elle se résout en disant que les mesures ne se font pas à proprement parler au niveau des polariseurs, mais dans les capteurs qui sont en bout de course.
J'aimerais avoir l'avis d'un plus connaisseur que moi. Merci d'avance.
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