La subtilité, alors que l'entrée est nulle avant t=0, est que l'on considère une perturbation sur la sortie du système "quasi-nulle"(tendant même vers 0 à son origine, en t=-infini) mais non nulle quand même. Cette perturbation infinitésimale sur la sortie en t=-infini la fait progressivement diverger depuis t=-infini jusqu'à t=0 où l'impulsion sur l'entrée remet de manière franchement "idéale"(impossible en réalité) le système dans son équilibre parfait: à partir de t=0 et jusqu'en t=+infini, la sortie est parfaitement nulle tandis que l'entrée est aussi idéalement nulle. Tout cela est bien sûr un cas mathématique idéal impossible à retrouver en réalité mais il apparait quand même en étudiant la TF inverse d'une fonction de transfert de type R.C négatif et c'est là justement qu'apparait l'intérêt des pôles. Je donnerai ce calcul de TF inverse demain(le cas du circuit du premier ordre avec constante de temps négative) et l'importance des pôles dedans. En attendant, je vais me coucher pour avoir l'esprit encore plus clair demain.
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