Si ta sortie passe à de 0 à 1, tu ne peux plus dans ce cas dire que l'entrée vaut toujours très exactement 0(peut-on d'ailleurs dire lequel évolue en premier avec l'opérateur de dérivation?). Dans tous les systèmes, tu rencontreras de l'inertie mais cette inertie n'est pas une raison prétendre que l'opérateur de dérivée n'est pas causal et réaliste. Jusqu'à preuve du contraire, beaucoup d'équations en physique utilisent des dérivées(dont celle du principe d'inertie) et l'impossibilité de faire tendre le delta(t) entre deux mesures vers un 0 idéal ne remet pas en cause le principe de causalité puisque l'opération de dérivation travaille dans l’instantané et n'utilise pas à priori les valeurs passées ou futures mais juste la tendance d'évolution actuelle. Bien sûr, cela est une idéalisation et l'opérateur de dérivation reste en lui-même effectivement à la limite de la causalité, ce qui fait qu'il ne peut pas être considéré comme confirmant ou infirmant la causalité. Jusqu'à présent le fait de travailler avec des notions abstraites telles que la position, la vitesse ou l'accélération n'a jamais conduit à de grand drames. Si dans la pratique, on peut rencontrer un problème avec cet opérateur, cela est plus du au fait que cet opérateur reste une idéalisation et que sur des intervalles très court(on ne peut pas dire infiniment), on peut toujours tomber sur une divergence entre calculs et mesure mais cela touche alors plus aux limites d'une théorie qu'au fait que l'opérateur de dérivation remettrait en cause le principe de causalité.
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