Boujour à tous. Je suis en prépa bio 2e année, et dans mon cours sur la conduction électrique, on a démontré la perte d'energie par effet joule dans un dipôle de cette facon :
Entrée : potentiel V(a)
Sortie : potentiel V(b)
D'où entrée : une charge q a pour energie potentielle Ep(a)=q*V(a)
et sortie : la charge q a pour energie potentielle Ep(b)=q*V(b)
d'où le bilan energétique : Ep(b)-Ep(a)=q*(V(b)-V(a))=I*(V(b)-V(a))*delta(t)=-U*I*delta(t)
d'où la puissance dissipée : P=U*I
ET LA VARIATION D'ENERGIE CINETIQUE DANS TOUT CA ???
Bon d'accord, si on a un dipôle à la con, avec symétrie axiale uniquement, le courant se déplacant selon cet axe : le champ E est uniforme, et donc v=mu*E (v la vitesse d'un electron, mu sa mobilité) est constante. Mais si on se place en symétrie sphérique ou cylindrique, alors ca marche plus ! Parce que E n'est plus uniforme, et donc on a un terme de variation d'energie cinétique qui entrera en ligne de compte dans le bilan énergétique des charges traversant le dipôle. Et alors, on aura pas P=U*I !!!
Alors si ce que je raconte est vrai (si ce n'est pas le cas, empressez vous de me démontrer mon erreur), pourquoi on nous fait croire que partout où il y a du courant, la puissance perdue est donnée par P=U*I ??? On nous ment ! c'est affreux !!!
Non, voilà, c'est pas grave, 'faut pas faire trop attention à mes élucubrations...
voilà, quoi !
A plus !
Josquin
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), la variation de l'énergie cinétique devrait être négligeable en face de la variation d'énergie potentielle dans le vide : or elles sont très exactement opposées ! D'où ma remarque sur la vitesse limitée par les chocs. En plus, comme tu le fais remarquer, c'est *justement* l'explication de l'effet Joule : la disssipation de l'énergie tient à ce que l'énergie potentielle n'est pas transformée en énergie cinétique (enfin elle l'est mais pas longtemps, y a juste à attendre quelques chocs ^^).
avec