Pardon d'avoir tardé à répondre, je passe beaucoup moins de temps que je ne le souhaiterais sur ce forum très actif et très instructif.
Bonsoir carlo992, et bienvenue sur le forum.
J'ai bien compris que la lumière ne va jamais plus ou moins vite, puisque constante par définition, c'est bien la distance qui est plus ou moins longue.
Le but n'est pas de passer au-dessus, ou au travers et de quitter l'Univers (comme dans les spéculations relatives au trous de ver) mais d'emprunter une autre géodésique bien réelle dans l'Univers, une géodésique « privilégiée » au moment opportun.
Bonsoir phys4 et merci pour ta fidélité et la qualité de tes interventions dans la discussion.
Effectivement, l'effet était prévisible dès 1915, et une conséquence de la relativité générale, mais c'est seulement en 1964 que Irwin Shapiro a découvert cet effet, d'après ce que j'ai lu.
Personnellement, je ne l'ai découvert qu'en 2012 grâce à Deedee81, mieux vaut tard que jamais
Effectivement, j'aurais du placer l'observateur «dans» l'ascenseur (RG) pour l'effet Einstein.Pour l’ascenseur, j'aurais appelé le décalage l'effet Einstein plutôt que effet Doppler. Tout dépend si l'on fait de la RR ou si l'on fait le calcul en repère accéléré de RG.
En définitive les deux effets ne peuvent être distingués, il ne faut pas les ajouter, ils donnent le même résultat, c'est une question de point de vue.
J'ai commis l'erreur de le placer à l'extérieur, et effectivement, de ce point de vue c'est l'effet de vitesse qui prévaut (RR), donc l'effet doppler.
Je corrige et j'essaie de poser la question correctement :
En gravitation non artificielle, à cet effet Einstein plus populaire (je ne sais pas si c'est le terme le plus approprié) vient s'ajouter l'effet Shapiro.
Donc dans l'exemple de l'ascenseur, le décalage mesuré ne devrait-il donc pas être aussi légèrement supérieur à celui attendu uniquement par effet Einstein ?
(du point de vue de l'observateur se trouvant dans l'ascenseur cette fois).
Cordialement,
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