bonjour ;
ayant eu un problème pratique à résoudre ( lestage par du béton d'une cuve enterrée en présence d'une nappe phréatique ) j'ai dû me documenter un minimum et si je comprends bien , enfin je l'espère , l'utilisation de Archimède dans le calcul par contre dans le cas des sables mouvants ( j'en suis venu là par curiosité ) les explications de la poussée subie que j'ai pu lire me semblent bizarres . J'aimerais bien un avis sur mes raisonnements ( j'espère qu'ils ne sont pas trop en dehors des clous ) .
1) terre saturée d'eau et cuve enterrée : les particules de terre en phase solide n'échangent aucune quantité de mouvement avec la cuve et donc ne contribuent en rien à une éventuelle poussée verticale par contre les molécules d'eau qui s'agitent sont responsables de la fameuse résultante dite poussée d'Archimède
2) sables mouvants : laissons de côté les types n°1 qualifiés de "secs" observés dans le désert où Archimède ne sévit pas et prenons le cas n°2 des deux autres types (2 et 3) en milieu aqueux ( eau salée et eau salée ou douce en courants ascendants ) .
Comment justifier que tous les raisonnements que j'ai pu consulter font intervenir une poussée verticale calculée avec à la base une densité de 2 ( environ ) et non pas de 1 ( celle de l'eau uniquement ) comme dans le cas du mélange "terre,eau" ? Cela suppose donc que le milieu ( sable + argile +eau ) se comporte exactement comme un liquide de densité 2 et que donc les particules solides participent à un échange de quantité de mouvement dont la résultante verticale vers le haut s'ajoute à la vraie poussée d'Archimède due à l'eau , résultante que les " calculateurs " qualifient de poussée d'Archimède . Que se passe-t-il donc dans ce type de sable qui puisse justifier cette action verticale ? Quid des particules d'argile , "poussent"-elles elles aussi vers le haut ?
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