Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes? - Page 2
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Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?



  1. #31
    Geb

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?


    ------

    Citation Envoyé par ansset Voir le message
    Citation Envoyé par instantzero Voir le message
    - que la planète est dans son "bon âge" (proper age), ça veut dire qu'on arrive au bon moment. La nôtre n'a pas été habitable pendant 95% de son existence, ce qui n'est pas négligeable.
    j'ai du mal lire !!!!!
    En effet, j'aimerais moi aussi savoir où il a pu trouver une telle information. Les informations dont je dispose indiquent plutôt l'inverse : la Terre a été propice à la vie pendant 95% de son histoire.

    -----
    Dernière modification par Geb ; 06/02/2014 à 13h27.

  2. #32
    instantzero

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Restons calme :

    Tawahi-Kiwi
    - Tu as le droit de ne pas être d'accord mais je trouve que déjà avec 765 planètes (voir http://www.exoplanets.org/) confirmées sont déjà un échantillon sympathique pour faire des statistiques de taille, masse, orbite et habitabilité. Je ne vois pas pourquoi tu cherches à contester cela. Bien sûr qu'il est trop tôt pour bâtir des modèles trop sophistiqués, mais ce n'est qu'une question de temps.

    Ansset
    - Tu as raison la planète a été habitable assez vite (environ 1 md d'années si je ne m'abuse), mais il a fallu pas mal d'évènements et autres concours de circonstance pour que l'homme puisse effectivement y habiter. On peut lister et considérer ces événements séparément et estimer leur probabilité.

  3. #33
    Geb

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Citation Envoyé par instantzero Voir le message
    Tawahi-Kiwi
    - Tu as le droit de ne pas être d'accord mais je trouve que déjà avec 765 planètes (voir http://www.exoplanets.org/) confirmées sont déjà un échantillon sympathique pour faire des statistiques de taille, masse, orbite et habitabilité. Je ne vois pas pourquoi tu cherches à contester cela. Bien sûr qu'il est trop tôt pour bâtir des modèles trop sophistiqués, mais ce n'est qu'une question de temps.
    À mon humble avis, ce n'est pas le propos de T-K. Ce qu'il a dit, et qu'il faut que tu comprennes, c'est que les instruments astronomiques dont nous disposons (télescopes au sol et observatoires orbitaux) ainsi que les méthodes de détection qu'ils sont actuellement capables d'accomplir, limitent drastiquement nos capacités de détection et introduisent ce qu'on appelle un "biais observationnel". Les données sont biaisées, parce que les grosses planètes, et parmi celles-ci, celles très proches de leurs étoiles respectives, sont "sur-représentées" par rapport à la réalité. Autrement dit, et c'est ce que T-K disait, le pourcentage réel de planètes telluriques est sous-évalué parce que nos instruments ne nous permettent pas de les détecter, même si elles existent et ce même pour les étoiles proches. Donc, comme le disait T-K, on ne connaît pas le véritable pourcentage de planètes telluriques (a fortiori celles qui se situeraient dans une éventuelle "zone habitable") et on n'est incapable de le "deviner" à partir des données dont on dispose actuellement.

    Citation Envoyé par instantzero Voir le message
    Ansset
    - Tu as raison la planète a été habitable assez vite (environ 1 md d'années si je ne m'abuse), mais il a fallu pas mal d'évènements et autres concours de circonstance pour que l'homme puisse effectivement y habiter. On peut lister et considérer ces événements séparément et estimer leur probabilité.
    En fait, même si les traces fossiles remontent effectivement à il y a 3,5 milliards d'années (soit environ 1 milliard d'années après la formation de la Terre), certains indices géologiques fournis par l'étude des zircons, indiquent que la Terre aurait pu être habitable dès il y a 4,4 ou 4,3 milliards d'années, soit quelques centaines de millions d'années seulement après la formation de la Terre.
    Dernière modification par Geb ; 06/02/2014 à 13h57.

  4. #34
    Bluedeep

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Citation Envoyé par instantzero Voir le message
    - Ptellurique : la répartition entre planètes gazeuses / planètes telluriques (à la lumière des 730 planètes qu'on a déjà découvert) : on sait que ce chiffre est déjà très faible
    Tu devrais t'interroger sur le concept de "biais de détection" avant d'asséner des
    ""on sait que" sorti de on ne sait où.

    - Pzone habitable : la chance oscille entre 0,95 et 1,14 (en suivant le ratio distance/soleil=1) en respectant la règle de 3 masse/taille. La chance est encore plus infime.
    Tu peux préciser, cette "chance" ? je ne comprends pas ton raisonnement .....

    EDIT : je n'avais pas vu la réponse de GEB rendant la mienne inutile.
    Dernière modification par Bluedeep ; 06/02/2014 à 14h13.

  5. #35
    instantzero

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Effectivement merci Geb pour cet élément important qu'est ce "biais de détection" et les limites de la technologie d'observation qui fasse que les planètes gazeuses soient aujourd'hui l'écrasante majorité des planètes découvertes, alors que dans notre système solaire, le ratio quand même de est de 50% de telluriques ( Mercure, Vénus, la Terre et Mars).

    On est bien au tout début de "l'expoplanetologie" !

  6. #36
    Bluedeep

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Citation Envoyé par instantzero Voir le message
    Effectivement merci Geb pour cet élément important qu'est ce "biais de détection" et les limites de la technologie d'observation qui fasse que les planètes gazeuses soient aujourd'hui l'écrasante majorité des planètes découvertes, alors que dans notre système solaire, le ratio quand même de est de 50% de telluriques ( Mercure, Vénus, la Terre et Mars)." !
    Plus de 50% si on considère les planètes naines; et c'est un bon exemple de détection tardive, pourtant en proche banlieue.

  7. #37
    Tawahi-Kiwi
    Modérateur

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Citation Envoyé par Geb Voir le message
    À mon humble avis, ce n'est pas le propos de T-K.
    Indeed.

    Citation Envoyé par instantzero Voir le message
    - Ptellurique : la répartition entre planètes gazeuses / planètes telluriques (à la lumière des 730 planètes qu'on a déjà découvert) : on sait que ce chiffre est déjà très faible
    Une illustration du biais observationel peut etre constate dans le nombre de planetes candidates fournies par Kepler, une augmentation de 78% du nombre de candidats potentiels telluriques, a compare aux autres categories.

    Credit: NASA

    T-K
    Dernière modification par Tawahi-Kiwi ; 06/02/2014 à 15h12.
    If you open your mind too much, your brain will fall out (T.Minchin)

  8. #38
    cancerman

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Geb justement si j'avais voulu faire le copieur j'aurais changé toute ta phrase , mais la c'est pas le cas j'ai rien changé et en plus je sais que tu lis le forum, je trouvais ta réflexion intéressante à citer c'est tout.

    Pour répondre à l'intervenant sur l'équation de Drake j'avais parlé d'une chose sur un forum similaire :

    Arrhenius est un visionnaire du 19ieme siècle en 1896 il publie un article "De l'influence de l'acide carbonique dans l'air… sur la température de la terre » Arrhenius s’attendait à ce que le taux de CO2 double, mais au rythme de son temps, c’est-à-dire en environ 3000 ans d’après ses calculs. Au rythme actuel, cela prendra un siècle seulement.



    Arrhenius a proposé une formule à son époque -> une relation approximative entre la taille d'une aire biogéographique et le nombre d'espèces qu'elle abrite.

    Sa formule d'abord à été très critiquée à son époque car trop simplificatrice, notamment parce qu'elle ne tennait pas compte de la longueur ou de la nature de l'écotone, ou du facteur d'altitude ou d'autres facteurs liés aux milieux extrêmes supposés très impactants pour la diversité biologique ; mais testée sur des espèces végétales, elle s'est montrée prédictives - dans certaines limites.

    D'une certaine manière à mons sens l'équation de drake est un peu comme la formule d'Arrhenius, simpliste ... son équation est utilisé encore de nos jours (qui a par exemple servi à faire un calcul estimant que pour être efficace, une réserve naturelle devrait en Nouvelle-Zélande couvrir une surface minimale de 10 km x 10 km).

    En l'absence de données on ne peut pas calculer les inconnus de l'équation de drake, cette équation à l'heure actuelle est faite pour les réveurs ( comme drake ) qu'on se le dise.


    Bon je tiens à dire que c'est pas un copyright mais hésitez pas à me citer (je m'en fou totalement).

    a+ les gens
    Dernière modification par cancerman ; 10/02/2014 à 12h57.

  9. #39
    Geb

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Salut cancerman,

    Citation Envoyé par cancerman Voir le message
    Geb justement si j'avais voulu faire le copieur j'aurais changé toute ta phrase , mais la c'est pas le cas j'ai rien changé et en plus je sais que tu lis le forum, je trouvais ta réflexion intéressante à citer c'est tout.
    Pas de soucis, je n'ai vraiment rien contre les citations de mes propres propos sur le forum, loin de là. Je tenais juste à ce que les écrits de Ernst Mayr ne soient pas dénaturés par le rapportage quelque peu grossier de ses propos que j'avais fait sur le forum (il y a un petit temps déjà) dans la discussion que j'ai mentionnée précédemment.

    Cordialement.

  10. #40
    cancerman

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Je crois que tu en avais parlé dans un forum , pour actualiser l'équation de Drake à nos connaissances actuelles il n'est pas forcément nécessaire de se baser sur les observations astronomiques

    Tu disais :

    "Selon le modèle de l'observatoire de Besançon, qui date de 2003, notre Galaxie compte environ 150 milliards d'étoiles.

    Si on prend 2 civilisations pour 2 millions d'étoiles (en comptant la nôtre), ça voudrait dire qu'il y aurait, si on ne prend pas en compte l'hypothèse de la zone galactique habitable, 150.000 civilisations technologiques dans la Voie Lactée !

    Frank Drake estime encore le nombre de civilisations à 10000 civilisations pour 100 milliards d'étoiles dans la Galaxie, c'est pourtant le plus optimiste des astronomes encore en vie à ma connaissance... Il nous faudrait un échantillon 15 fois plus grand que celui permis par le SKA pour détecter les émissions des radars militaires (qui sur Terre sont les plus puissantes) d'au moins 1 civilisation extraterrestre si on est aussi optimiste que Drake.

    Sauf erreur de ma part, Carl Sagan, décédé en 1996, estimait dans son livre Cosmos un nombre de 8 millions de civilisations extraterrestres, pour 400 milliards d'étoiles dans la Voie Lactée. Il était donc 800 fois plus optimiste que Drake sur la question !

    Si Carl Sagan avait raison, dans notre échantillon de 2 millions d'étoiles, on devrait détecter environ 40 civilisations extraterrestres avec le SKA. Notre capacité de détection actuelle s'étend jusqu'à 50 parsecs (~160 a.-l.) avec le tout nouveau Low-Frequency Array (LOFAR). Cela représente un échantillon de 40000 étoiles. Même en reprenant le rapport le plus optimiste jamais formulé, c'est-à-dire celui de Carl Sagan, avec 1 civilisation extraterrestre pour 50000 étoiles, il nous faudrait un échantillon de 50000 étoiles pour avoir une chance d'en détecter.
    "

    On pourrait résoudre le paradoxe de Fermi en augmentant donc les capacités de nos radiotélescopes et en déduire le ratio / civilisation / nombres d'étoiles et je suis d'accord avec toi sur ce point, cela semble logique en effet.

    Mais tu oublie une chose GEB , toutes les étoiles que tu mentionnes ont des types spectrales variées et c'est une grosse erreur de les prendre toutes en considération dans ton calcul.

    Dans la galaxie 22 % des étoiles sont de type solaire? il faut prendre en compte les étoiles tardives de type F , les étoiles solaire de type G et personnellement j'ignorerais dans le calcul toutes les étoiles de type O,B,A,K,M,L,T,R,N,S,C

    C'est facile à calculer "grossièrement" il suffit d'isoler ton échantillon d'étoiles témoin , sur les 2 millions d'étoiles il doit y en avoir peu de classe spectrales G et de type F tardives ...

    a+
    Dernière modification par cancerman ; 13/02/2014 à 10h46.

  11. #41
    instantzero

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Merci pour tous ces commentaires de qualité. Il faudrait donc rajouter le paramètre de probabilité "Ptype spectral" à ma petite formule : à savoir la probabilité pour la planète gravite autour d'un astre du bon type spectral qui puisse permettre l'éclosion d'une zone habitable dans sa banlieue. Ou alors on peut fusionner ce paramètre avec "Pzone habitable" qui est la probabilité que la planète se trouve en zone habitable...

    Quoi qu'il en soit, plus on rajoute de paramètres à cette équation, plus la probabilité de civilisation extraterrestres tend vers vers 0....

  12. #42
    Bluedeep

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Citation Envoyé par instantzero Voir le message
    Quoi qu'il en soit, plus on rajoute de paramètres à cette équation, plus la probabilité de civilisation extraterrestres tend vers vers 0....
    Non, ça ne tend vers rien car, comme déjà dit ,on a une idée assez précise de la valeur des deux premiers paramètres seulement. Les autres sont à ce jour totalement indéterminés (nous pouvons néanmoins affirmer qu'on a une borne basse pour le dernier - durée de vie d'une civillisation technologique).
    De plus, l'équation de Drake ne prétend pas quantifier le nombre de civilisations extra-terrestres mais le nombre susceptibles de communiquer avec nous (ce qui est sensiblement différent).

  13. #43
    Bluedeep

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Bonjour

    Citation Envoyé par cancerman Voir le message
    Dans la galaxie 22 % des étoiles sont de type solaire? il faut prendre en compte les étoiles tardives de type F , les étoiles solaire de type G et personnellement j'ignorerais dans le calcul toutes les étoiles de type O,B,A,K,M,L,T,R,N,S,C

    C'est facile à calculer "grossièrement" il suffit d'isoler ton échantillon d'étoiles témoin , sur les 2 millions d'étoiles il doit y en avoir peu de classe spectrales G et de type F tardives ...

    a+
    Si je peux très bien concevoir qu'on élimine les types O, B, A, je ne vois pas trop la raison de l'élimination des types K & M ? ok pour les types trop froid L & T, par contre je ne connais pas la raison amenant à l'élimination des types carbonnés ?

  14. #44
    Geb

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Bonsoir,

    Citation Envoyé par cancerman Voir le message
    Mais tu oublie une chose GEB , toutes les étoiles que tu mentionnes ont des types spectrales variées et c'est une grosse erreur de les prendre toutes en considération dans ton calcul.

    Dans la galaxie 22 % des étoiles sont de type solaire? il faut prendre en compte les étoiles tardives de type F , les étoiles solaire de type G et personnellement j'ignorerais dans le calcul toutes les étoiles de type O,B,A,K,M,L,T,R,N,S,C
    La proportion de 22% me paraît franchement exagérée (j'avais plutôt en tête 5-10%), sauf si tu prends en compte les étoiles de type K, G et F (ce qui est la définition usuelle communément admise d'étoile de "type solaire". En ce cas, on pourrait fort bien atteindre 22%. Mais je pourrais fort bien me tromper sur ce point. Cela dit, ça m'étonnerait beaucoup qu'on en arrive à une détermination consensuelle à 1% près, même pour un paramètre aussi trivial que le type spectral.

    À noter que même le nombre d'étoiles dans la Galaxie reste très mal connu. Les chiffres les plus communément cités sont 100, 200 ou 400 milliards d'étoiles. D'autres astronomes parlent en nombre de "systèmes stellaires" et non d'étoiles ce qui ajoute à la confusion du grand public. Je dirais donc que ne serait-ce que le nombre d'étoiles dans notre Galaxie n'est connu qu'à un facteur 4 près (ce qui n'est déjà pas si mal).

    En outre, les fonctions de masse initiale type Salpeter ont beaucoup évoluées ces 20 dernières années avec l'observation des premières étoiles de faible masse (type naine brune).

    Il me paraît logique que pour ces étoiles de faible masse (type L, T, voire même Y et jusqu'à M), les meilleurs données dont nous disposions sont celles concernant les 100 systèmes stellaires les plus proches connus à l'heure actuelle. En effet, pour des étoiles si petites (je ne parle pas ici des types M qui sont en fait des géantes rouges), le rapport du nombre observé d'étoiles sur le nombre réel de ces étoiles décroît extrêmement rapidement avec la distance, étant donné encore une fois nos capacités limitées de détection.

    De ce point de vue, et afin d'exprimer mon sentiment plus clairement, il me paraît tout à fait probable qu'on ne connaisse que 80 à 90% du nombre réel d'étoiles dans la proche banlieue du Soleil (disons jusqu'à 6 parsecs de distance).

    Pour les étoiles O, B et A, il me semble logique que c'est exactement l'inverse qui se produit : plus l'échantillon d'étoiles est important, plus le pourcentage de ces étoiles s'accroît (et est donc surestimé par rapport à la valeur réelle), puisqu'elles sont par ailleurs extrêmement lumineuses (et donc très facilement observables). En définitive, tout cela n'est qu'estimations plus ou moins bien contraintes par les observations et relève souvent de la polémique entre spécialistes.

    J'ajouterai enfin que lorsque Carl Sagan (en 1981) et a fortiori Frank Drake (en 1961) ont fait leurs estimations respectives, il y avait très peu de scientifiques pour oser prétendre qu'une civilisation technologique était possible autour d'étoiles autres que de type solaire (voire même autre que de type G). De nos jours, comme l'a souligné Bluedeep, on spécule également sur la possibilité d'inclure certaines étoiles de type M à ce calcul.

    Cordialement.
    Dernière modification par Geb ; 13/02/2014 à 22h11.

  15. #45
    cancerman

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    geb:

    Prevalence of Earth-size planets orbiting Sun-like stars
    http://www.pnas.org/content/early/2013/10/31/1319909110

    "We find that 22% of Sun-like stars harbor Earth-size planets orbiting in their habitable zones"

    De plus je pense que tu généralises un peu , concernant la vie cellulaire, microbes, bactéries OUI c'est tout à fait possible que l'on puisse retrouver ces organismes autour de soleils de spectres divers, pour la vie complexe menant vers l'intelligence je préfère me concentrer le seul modèle que l'on connaisse bien ( notre étoile ).


    Cordialement.
    cancerman
    Dernière modification par cancerman ; 14/02/2014 à 15h03.

  16. #46
    Geb

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Bonsoir cancerman,

    Plus haut tu as écrit :

    Citation Envoyé par cancerman Voir le message
    Dans la galaxie 22 % des étoiles sont de type solaire? il faut prendre en compte les étoiles tardives de type F , les étoiles solaire de type G et personnellement j'ignorerais dans le calcul toutes les étoiles de type O,B,A,K,M,L,T,R,N,S,C
    Et comme justification écrite tu me donnes ce passage :

    Citation Envoyé par cancerman Voir le message
    "We find that 22% of Sun-like stars harbor Earth-size planets orbiting in their habitable zones"
    Il n'y a pas comme une contradiction entre les deux phrases ?

    Citation Envoyé par cancerman Voir le message
    De plus je pense que tu généralises un peu , concernant la vie cellulaire, microbes, bactéries OUI c'est tout à fait possible que l'on puisse retrouver ces organismes autour de soleils de spectres divers, pour la vie complexe menant vers l'intelligence je préfère me concentrer le seul modèle que l'on connaisse bien ( notre étoile ).
    Je n'ai jamais dit que personnellement, je limiterais la possibilité de vie au sens strict (c'est-à-dire des organismes unicellulaires et pluricellulaires) aux étoiles de type G. J'ai simplement dit que lorsque Frank Drake et Carl Sagan ont déterminé les termes de l'équation de Drake, ils se sont limités aux étoiles de type G.

    Quoi qu'il en soit, en ce qui concerne la question de savoir si on doit s'arrêter aux bactéries ou aux civilisations technologiques, j'estime qu'il appartient à instantzero, en tant qu'initiateur de ce fil de discussion, d'en juger.

    Cordialement.

  17. #47
    Svenn

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Citation Envoyé par Bluedeep Voir le message
    Bonjour



    Si je peux très bien concevoir qu'on élimine les types O, B, A, je ne vois pas trop la raison de l'élimination des types K & M ? ok pour les types trop froid L & T, par contre je ne connais pas la raison amenant à l'élimination des types carbonnés ?
    Les étoiles de ce type K et M, à l'exception des Kn avec n pas trop grand, sont à une écrasante majorité des naines rouges plus quelques géantes rouges. Les géantes rouges sont à éliminer pour tout un tas de raisons. Les naines rouges sont peu massives et donc la zone habitable en tempérture est proche de l'étoile. Malheureusement ces étoiles sont sujettes à des éuptions violentes et si on rajoute la faible distance étoile-planète, il est probable qu'une telle planète ne puisse pas conserver son atmosphère et donc d'éventuels océans. A priori, ces étoiles seraient donc de mauvaises candidates pour chercher de la vie.

  18. #48
    Svenn

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Citation Envoyé par Geb Voir le message
    Bonsoir,



    De ce point de vue, et afin d'exprimer mon sentiment plus clairement, il me paraît tout à fait probable qu'on ne connaisse que 80 à 90% du nombre réel d'étoiles dans la proche banlieue du Soleil (disons jusqu'à 6 parsecs de distance).
    Je pense que toutes les étoiles hors naines brunes à cete distance sont connues. Si on prend le cas de LP 944-020, une étoile de type M9 à 16 années lumière donc quasiment le cas le plus défavorable en distance et en type elle a une magnitude de 18,5, ce qui laisse une marge importante par rapport aux capacités des téléscopes (il faut une ouverture d'environ 1 mètre pour voir des étoiles de cette magnitude)



    Pour les étoiles O, B et A, il me semble logique que c'est exactement l'inverse qui se produit : plus l'échantillon d'étoiles est important, plus le pourcentage de ces étoiles s'accroît (et est donc surestimé par rapport à la valeur réelle), puisqu'elles sont par ailleurs extrêmement lumineuses (et donc très facilement observables). En définitive, tout cela n'est qu'estimations plus ou moins bien contraintes par les observations et relève souvent de la polémique entre spécialistes.
    Je ne pense pas que ce soit un problème. Si on est exhaustif pour les étoiles de type M à (par exemple) 20 parsecs, on peut avoir une idée du nombre d'étoiles de type M dans notre voisinage. On répète pour tous les types en considérant que plus on va vers O moins il y en a mais plus on les repère de loin et on peut avoir une asez bonne estimation de la répartition des étoiles par type.
    Dernière modification par Svenn ; 15/02/2014 à 10h04.

  19. #49
    cancerman

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Sans parler de la pauvreté en molécules de HCN dans les disques protoplanétaires autour de jeunes naines rouges , la production d'adénine ne semble pas y être favorisée.

  20. #50
    Bluedeep

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Citation Envoyé par Svenn Voir le message
    Si on est exhaustif pour les étoiles de type M à (par exemple) 20 parsecs, on peut avoir une idée du nombre d'étoiles de type M dans notre voisinage. On répète pour tous les types en considérant que plus on va vers O moins il y en a mais plus on les repère de loin et on peut avoir une asez bonne estimation de la répartition des étoiles par type.
    Supposer une densité homogène de chaque type dans la galaxie me parait quelque peu osé.

  21. #51
    ansset
    Animateur Mathématiques

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    svenn a parlé de voisinage.
    si aujourd'hui on "voit" bien à 20 parsecs ( chiffre que je reprend par défaut )
    c'est vraiment tout petit par rapport à la galaxie.
    y'a quelque chose qui cloche là dedans, j'y retourne immédiatement !

  22. #52
    jiherve

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Bonsoir
    Même en prenant 1 comme probabilité de planète habitable pour toutes les étoiles de la galaxie reste l'incertitude absolue sur celles capables d'abriter une vie intelligente qui nous soit contemporaine, à part nous qui?
    Donc on ne sait pas plus qu'avant!
    JR
    l'électronique c'est pas du vaudou!

  23. #53
    ansset
    Animateur Mathématiques

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    il s'avère que les questions de probabilité d'existence de vie et celles d'existence de vie intelligente ou pire ( avec un certain niveau technologique ) sont radicalement différentes.
    .
    il y a sur terre un contraste saisissant entre:
    une apparition très rapide de la vie après la formation de la terre.
    un développement de technologies permettant la communication extrêmement récente.
    par ailleurs, il y a un distingo fort entre "intelligence" et technologie de communication à distance.

    l'approche probabiliste de la première est radicalement différente de la seconde.
    Dernière modification par ansset ; 15/02/2014 à 22h09.
    y'a quelque chose qui cloche là dedans, j'y retourne immédiatement !

  24. #54
    Svenn

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Citation Envoyé par ansset Voir le message
    il y a sur terre un contraste saisissant entre:
    une apparition très rapide de la vie après la formation de la terre.
    un développement de technologies permettant la communication extrêmement récente.
    Il me semble qu'il y a lien fort entre l'évolution plus ou moins lente et l'histoire de la composition atmosphérique terrestre. La vie est apparue dans une atmosphère réductrice, sans O2. Après la Grande Oxydation il y a 2,1 milliard d'années, la concentration d'oxygène dans l'atmosphère est montée jusqu'à qqs % et cet épisode a été rapidement suivi par l'apparition d'organismes plus complexes, les eucaryotes. La concentration d'oxygène a à nouveau augmenté à la toute fin du précambrien jusqu'à des concentrations proches du niveau actuel, ce qui a été rapidement suivie de l'explosion cambrienne. La concentration en oxygène peut avoir déterminé la quantité d'énergie accessibles au organismes, plus cette concentration est élevée et plus l'énergie disponible augmente, ce qui aurait alors permis l'émergence d'organismes de plus grandes tailles. A contrario, l'oxygène étant une molécule hautement toxique pour des organismes sans moyens de protection spécialisés, je ne suis pas sur que la vie aurait pu apparaitre dans l'atmosphère actuelle, toutes les molécules un peu complexes étant rapidement dégradées. Je ne serai donc pas surpris que l'évolution vers la vie complexe nécessite un basculement radical de la composition atmosphérique vers des conditions oxydantes que ce soit O2 ou une autre molécule oxydante, suffisamment lent pour que les organismes aient le temps de développer l'équivalent de nos SOD et autres catalases.

    Pour finir, si la concentration en O2 a sans doute eu un effet sur la vie, la relation inverse est encore plue évidente puisque ce sont les organismes vivants qui sont directement responsables de ces évolutions atmosphériques. On a donc un système de rétroactions complexes qui aboutit à des temps caractéristiques plus ou moins comparables avec la durée de vie de notre étoile. Est-ce que ça aurait pu être plus rapide ou plus lent, cette question a une influence directe sur le nombre de civilisations existantes.

  25. #55
    Svenn

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Citation Envoyé par ansset Voir le message
    svenn a parlé de voisinage.
    si aujourd'hui on "voit" bien à 20 parsecs ( chiffre que je reprend par défaut )
    c'est vraiment tout petit par rapport à la galaxie.
    Exactement, le "voisinage" ce n'est certainement pas la galaxie toute entière, le bulbe ou les amas globulaires peuvent d'avoir une répartition très différente de la répartition locale (ie, qqs milliers d'années lumière)

  26. #56
    Geb

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Citation Envoyé par Svenn Voir le message
    La concentration en oxygène peut avoir déterminé la quantité d'énergie accessibles au organismes, plus cette concentration est élevée et plus l'énergie disponible augmente, ce qui aurait alors permis l'émergence d'organismes de plus grandes tailles.
    Cette vue est fausse dans le paradigme actuel, qui est apparu au début des années 1990.

    En effet, la plupart des phyla eucaryotes sont apparus et se sont diversifiés dans un océan anoxique. La concentration en oxygène n'a donc rien à voir avec une augmentation de la "complexité" du vivant :

    Early evolution without a tree of life (Martin, 2011)

    The lack of true intermediates in the prokaryote to eukaryote transition has long been a puzzle, but now it is clear that it has a bioenergetic cause, because prokaryote genome complexity is constrained by membrane bioenergetics [147]. Mitochondria released that constraint and allowed a growth in genome size and complexity and in the number of proteins that a cell can express by four to five orders of magnitude; energy per gene is the key variable [147,148]. Prokaryotes can readily surpass many eukaryotes in terms of cell size [149], but they cannot hold a candle to eukaryotes in terms of true cell complexity. The reason is bioenergetic and boils down to mitochondria, which are the prerequisite to the origin of cell complexity – hence phagocytosis – in eukaryotes [147], not vice versa. On a good day, that would to put an end to a time-consuming debate regardig the nature of the host that acquired the mitochondrion: prokaryote or phagotroph, the recent history of which was readably summarized by O’Malley [150].

    And what about oxygen in eukaryote evolution? Mitochondria afford eukaryotes 10,000 to 100,000 more energy per gene [147], while oxygen affords only a factor of 10-20 [147]. Nonetheless people still seem to think that the advent of oxygen was a decisive event in eukaryote evolution. We all know that O2 levels limited animal (but not plant) body size during evolution [151,152]. Under the view of oxygen in Earth history that was current in the 1980s, the rise of atmospheric O2 some 2.3 Ga ago was thought to coincide with, and to have provided causal impetus to, the origin of eukaryotes and mitochondria [153]. But since the mid-1990’s, a fundamentally different view of Proterozoic ocean chemistry has emerged from isotope geochemistry. In the new and current model of Proterozoic ocean chemistry, the O2 that started accumulating in the atmosphere ~2.3 billion years ago began oxidizing continental sulfide deposits via weathering [154], carrying very substantial amounts of sulfate into the oceans, and providing the substrate required for sulfate reducing prokaryotes, hence fueling marine biological sulfate reduction (BSR). Marine BSR became a globally significant process, as evidenced by the sedimentary sulfur isotope record [155]. Marine BSR produces marine sulfide – H2S – and lots of it. The presence of that sulfide means that the oceans were not only sulfidic during that time, they were also anoxic, both for chemical reasons and because sulfate reducers are strict anaerobes. Although the photic zone (the upper 200 meters or so) was producing oxygen during that time, in the lower photic zone and below, the oceans were anoxic and sulfidic [156]. Importantly, that anoxic and sulfidic condition persisted until ~580 MY ago, the same time when the first animal macrofossils appear in the geological record, with oxygenation of the oceans allowing preexisting and diversified animal lineages to increase in size [157,158].

    As such, eukaryotes, which arose some 1.5 Ga ago [159], diversified into their major lineages during anoxic and sulfidic times. It should therefore hardly be surprising (one would think) that diverse eukaryotic lineages have retained oxygen-independent forms of mitochondrial ATP synthesis from their facultatively anaerobic common ancestor [127,128,129,160,161,162] or that mitochondrial sulfide utilization is widespread among eukaryotic lineages [163,164].
    Par contre, l'endosymbiose des eucaryotes avec les bactéries à l'origine des mitochondries et des organites associés (comme les hydrogénosomes) semble expliquer parfaitement la possibilité d'une cellule eucaryote plus complexe par rapport à ses prédécesseurs bactériens et archéens :

    Is complex life a freak accident? (Nick Lane, 24 janvier 2012)

    Cette vision des choses semble soutenue par la découverte en 2010 du premier eucaryote multicellulaire vivant et se reproduisant dans un milieu complètement anoxique :

    The first metazoa living in permanently anoxic conditions (Danovaro et al., 2010)

    Citation Envoyé par Svenn Voir le message
    A contrario, l'oxygène étant une molécule hautement toxique pour des organismes sans moyens de protection spécialisés, je ne suis pas sur que la vie aurait pu apparaitre dans l'atmosphère actuelle, toutes les molécules un peu complexes étant rapidement dégradées.
    Là, nous sommes entièrement d'accord. C'est même la base de la théorie abiogénétique qui explique pourquoi la vie ne peut apparaître aujourd'hui, non seulement parce que la vie est déjà présente (comme Darwin l'avait déjà mentionné dans une célèbre lettre en 1871), mais aussi et surtout parce que les conditions environnementales sur Terre auraient drastiquement changées depuis lors (un élément de réponse proposé par Ernst Haeckel en 1866) et ne peuvent être reproduites qu'en laboratoire.

    Citation Envoyé par Svenn Voir le message
    Pour finir, si la concentration en O2 a sans doute eu un effet sur la vie, la relation inverse est encore plue évidente puisque ce sont les organismes vivants qui sont directement responsables de ces évolutions atmosphériques.
    Malheureusement, ça me fait un peu trop penser à l'hypothèse Gaia, qui a depuis été remise en cause, principalement par le paléontologue Peter Ward, qui est le coauteur de "l'hypothèse Médée" :

    Peter Ward: A theory of Earth's mass extinctions (février 2008)

    Cordialement.
    Dernière modification par Geb ; 16/02/2014 à 10h26.

  27. #57
    Bluedeep

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Citation Envoyé par ansset Voir le message
    svenn a parlé de voisinage..
    Exact. J'ai lu trop vite.

  28. #58
    Tawahi-Kiwi
    Modérateur

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Citation Envoyé par Geb Voir le message
    Cette vision des choses semble soutenue par la découverte en 2010 du premier eucaryote multicellulaire vivant et se reproduisant dans un milieu complètement anoxique
    Une autre experience recente, quoique differente, d'eponges vivant dans un environnement franchement dysoxique.

    http://www.pnas.org/content/early/20...47111.full.pdf

    T-K
    If you open your mind too much, your brain will fall out (T.Minchin)

  29. #59
    altaos

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    bonjour
    les dernières statistiques sérieuses,et fiables établies à partir des données de kepler nous donnent une petite planète située en zone habitable ,orbitant autour d'une étoile sur cinq de type solaire;les autres types d'étoiles n'entrant pas en ligne de compte dans les résultats;
    ce qui nous donnerait entre 9 ET 14 millards de planètes situées en zone habitable autour des seuls soleils dans la galaxie
    sachant que les soleils ne représentent qu'un trés faible pourcentage de la population galactique
    ces données ne tiennent pas compte du fait que l'on est encore dans l'incapacité technique de localiser une planète de moins de 3 masse terrestre située en zone habitable d'une étoile comparable au soleil(par exemple une planète d'une masse terrestre ou moins autour de centaure A ou B)
    mon intime conviction est que ces planètes là sont nombreuses et qu'il ne faudra pas chercher loin pour les trouver quand la technique le permettra

  30. #60
    ansset
    Animateur Mathématiques

    Re : Peut-on actualiser l'équation de DRAKE (1961) avec les découvertes récentes?

    Citation Envoyé par altaos Voir le message
    mon intime conviction est que ces planètes là sont nombreuses et qu'il ne faudra pas chercher loin pour les trouver quand la technique le permettra
    trouver quoi, ? en fait
    des "jumelles" de la terre vue de loin.
    le soucis est qu'on ne sera pas capable d'aller vérifier, et que l'on a pas encore compris le mécanisme émergent de la vie.
    on augmentera probablement au doigt mouillé une ou des probabilités de manière subjective.
    je ne dis pas ça par pessimiste, j'ai plutôt un penchant pour une vie plus ou moins répandu, ce qui me semble moins exotique que la terre rare.
    ( sans argument fort cependant )
    une vraie découverte serait de trouver des bactéries endémiques par exemple dans notre système solaire.
    dans ce cas la probabilité exploserait en flèche.

    je ne parle pas de vie avec un développement technologique comparable ou supérieur.
    car là , je ne vois aucun moyen d'évaluer les probabilités concernées dans "l'équation".
    cordialement.
    y'a quelque chose qui cloche là dedans, j'y retourne immédiatement !

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