Trouble d'anxiété généralisé et TOC
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Trouble d'anxiété généralisé et TOC



  1. #1
    invited88667ed

    Trouble d'anxiété généralisé et TOC


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    Bonjour, je m'appelle Camille et j'aimerait avoir des réponses à mes questions. À l'école, je fais un texte explicatif sur les troubles d'anxiété et les TOC. La question va comme-ci <<Comment développe-t-on des troubles d'anxiété et/ou TOC?>> Alors, j'aimerais bien savoir qu'est-ce qui déclenche le phénomène.

    Merci de me répondre

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  2. #2
    invite13787621101991
    Invité

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Bonsoir,

    Des troubles de l'anxiété aigus et récurrents, donc sans cause externe, jusqu'à l'attaque de panique, et le T.O.C. sont des troubles psychiatriques (Je ne dis pas psychanalytiques ni freudiens pour ne pas générer des débats hors de propos ici, que chacun choisisse le terme qu'il préférera.) par excellence.
    Il y a d'abord un choc frontal inconscient entre au moins une intention, généralement culturellement condamnée, et la culpabilité qui l'affecte. Ce genre de conflits sont constitutifs du Sujet.
    L'anxiété, la panique, le T.O.C., etc, surgissent quand le caractère inconscient de ces conflits est menacé, fragilisé : le Sujet redoute "la conscience de", quand le conflit, l'intention condamnée, refoulée, deviennent de façon inadmissible latents, c'est très exactement cela qui génère le trouble. Dans le cas de l'anxiété, c'est une réaction primaire face à cette menace, le T.O.C. est plus élaboré dans la mesure où il est censé contrecarrer cette menace.
    La plupart de ces troubles ont un contenu sexuel et un contenant oedipien, relèvent en un mot de la névrose, de la névrose constitutive, devenue manifestement donc, problématique, avec tous les degrés de gravité possibles.

  3. #3
    myoper
    Modérateur

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Citation Envoyé par Neopilina Voir le message
    (Je ne dis pas psychanalytiques ni freudiens pour ne pas générer des débats hors de propos ici,...
    Oui mais ce qui suit est une théorie psychanalytique (donc non démontrée) :

    Citation Envoyé par Neopilina Voir le message
    Il y a d'abord un choc frontal inconscient entre au moins une intention, généralement culturellement condamnée, et la culpabilité qui l'affecte. Ce genre de conflits sont constitutifs du Sujet.
    L'anxiété, la panique, le T.O.C., etc, surgissent quand le caractère inconscient de ces conflits est menacé, fragilisé : le Sujet redoute "la conscience de", quand le conflit, l'intention condamnée, refoulée, deviennent de façon inadmissible latents, c'est très exactement cela qui génère le trouble. Dans le cas de l'anxiété, c'est une réaction primaire face à cette menace, le T.O.C. est plus élaboré dans la mesure où il est censé contrecarrer cette menace.
    La plupart de ces troubles ont un contenu sexuel et un contenant oedipien, relèvent en un mot de la névrose, de la névrose constitutive, devenue manifestement donc, problématique, avec tous les degrés de gravité possibles.

    En fait, on a pas découvert de "cause" particulière mais on retrouve des facteurs associés.
    Ce lien me semble assez accessible pour commencer:
    http://www.egide-altenloh.com/dossie...es-causes.html

  4. #4
    invite13787621101991
    Invité

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Je dois donner raison à myoper quant à ses commentaires sur mon post.
    Mais pour les T.O.C. quasiment tout le monde, toutes les "écoles", sont d'accord pour estimer que c'est un cul de sac ... compulsif où le sujet tente de contrecarrer "quelque chose" et/où d'épuiser une tension, une souffrance psychique, aiguës. Il y a consensus sur le minimum, l'aspect "comptable", quantitatif, problème sévère donc troubles sévères.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    myoper
    Modérateur

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Citation Envoyé par Neopilina Voir le message
    Il y a consensus sur le minimum, l'aspect "comptable", quantitatif, problème sévère donc troubles sévères.
    Pas quand il n'y a pas de cause précise ou particulière retrouvée (c'est simplement une association d'idées, tout comme on a aussi celle qui dit: "petite cause et grands effets" ), d'autant que des gens avec les mêmes profils (problèmes) ne développent pas de troubles, quelles que soit la sévérité du problème supposé.

  7. #6
    invite13787621101991
    Invité

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Citation Envoyé par myoper Voir le message
    ..., d'autant que des gens avec les mêmes profils (problèmes) ne développent pas de troubles, quelles que soit la sévérité du problème supposé.
    Deux réserves ou précisions :

    -Je n'ai pas dit que c'est ce genre de "problème" qui génère les troubles mais leur latence.
    -Si ces "problèmes" sont vraiment sévères, inexorablement, surtout de nos jours, où les individus sont culturellement de moins en moins psycho-rigides, un jour il y aura troubles, ... etc. Au fil des ans l'effort constant fourni pour contenir s'érode, le sujet fatigue.

  8. #7
    myoper
    Modérateur

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Citation Envoyé par Neopilina Voir le message
    -Je n'ai pas dit que c'est ce genre de "problème" qui génère les troubles mais leur latence.
    Une remarque:
    Citation Envoyé par Neopilina Voir le message
    Il y a consensus sur le minimum, l'aspect "comptable", quantitatif, problème sévère donc troubles sévères.
    Deux questions :
    Il faut maintenant préciser leur latence (synonyme de décalage) avec quoi ?
    Et que sont ces problèmes dont il est question ici ?

    Parce que jusqu'a présent, aucun problème particulier n'a précisément pu être identifié comme cause de ces TAG.
    (Cf lien précédent et http://www.camh.ca/fr/hospital/healt...s_anxiety.aspx).

    Citation Envoyé par Neopilina Voir le message
    -Si ces "problèmes" sont vraiment sévères, inexorablement, surtout de nos jours, où les individus sont culturellement de moins en moins psycho-rigides, un jour il y aura troubles, ...
    Ce qui veut dire qu'inexorablement la totalité des sujets concernés par le problème vont développer un TOC ou trouble anxieux généralisé ?

    Au passage, je n'ai pas compris pourquoi le fait que les individus soient "culturellement de moins en moins psychorigides" (qui demande à être démontré), apporte au raisonnement et ce qui le démontre.

  9. #8
    invite13787621101991
    Invité

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Ton second lien est très prudent : il passe en revue les hypothèses et ne prend pas parti, et il a bien raison : on peut avoir une combinaison de celles-ci.

    Comme déjà dit, j'entends ici, latence relativement à la conscience : une intention constitutive du sujet menace de devenir évidente en tant que ce qu'elle aux yeux même du sujet.
    "Que sont ces problèmes ?" Risque de latence, puis de troubles, dans la mesure où le où les problèmes, le genre d'antagonismes décrits, entre une intention et la culpabilité qui l'affecte par exemple, constitutifs de la névrose, sont "consistants".
    Exemple : Un homme adulte atterrit aux urgences. Il vient de faire sa première attaque de panique, très aiguë. Après élimination d'un problème médical classique, il est dirigé vers les urgences psychiatriques. Il s'avérera que le matin même le sujet a assisté à une très violente bagarre entre deux frères. Il a un frère qu'il aime indéniablement profondément, sincèrement, il n'empêche que le nourrisson, le jeune enfant, a également profondément, sincèrement, souhaité sa disparition, nourrit de la jalousie, de la violence, à son égard, etc, et il pourra également nourrir à l'égard de cette dernière intention une culpabilité considérable. L'ampleur de la culpabilité développée sera proportionnelle à l'affection dont fait l'objet le frère. Ce genre de quantum est généralement réorienté : sport, violence, racisme, etc. Mais si l'intention devient pour une raison ou une autre latente, c'est le cas de le dire, c'est la panique.

    Arrivé ici, c'est une lapalissade, tout problème de ce genre trop consistant, comme l'exemple ci-dessus, génèrera un jour des troubles ( Tu avais souligné le "inexorablement", je rappelle ce qui le conditionnait "vraiment sévères".).

    C'est vrai que le terme "psycho-rigide" est effectivement utilisé péjorativement, mais ici, il dit aussi une certaine rigidité psychologique, psychiatrique, qui de ces points de vue, est aussi une solidité, un rempart à l'apparition des troubles; le fait qu'on ait alors dans ce cas une personne proprement "imbuvable", dans les cas les moins graves, à cause d'un ou plusieurs traits de personnalité, d'une façon ou d'une autre, n'étant pas notre propos.

    Je reprends mon exemple : entre avant la première attaque de panique et après il y eu dégradation de l'état de synthèse maximal, et c'est statistiquement avéré, celle-ci est de plus en plus fréquente et précoce, puisque la dite "solidité" de plus en plus poreuse. L'exemple le flagrant, énorme, consensuel selon les statistiques de toutes provenances, hospitalières, policières, des fois que l'on ne l'ait pas constaté soi-même, étant la progression galopante de l'agressivité, des "incivilités", de la violence.

  10. #9
    noir_ecaille

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Pourtant je trouve que ce sont ces fameux psycho-rigides qui semblent parfois plus facilement victimes de névroses et autres rituels compensatoires

    Par ailleurs je pouic que dalle à "culturellement" dans ce contexte
    "Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche

  11. #10
    invite13787621101991
    Invité

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Citation Envoyé par noir_ecaille Voir le message
    Pourtant je trouve que ce sont ces fameux psycho-rigides qui semblent parfois plus facilement victimes de névroses et autres rituels compensatoires

    Par ailleurs je pouic que dalle à "culturellement" dans ce contexte
    Bien sur qu'ils sont névrosés ( Si comme moi on admet qu'on l'est tous; plus ou moins donc, "c'est tout". ) et peuvent avoir leurs rites compensatoires, mais nous parlons de troubles au sens du post initial, dans le sens où ceux-ci sont mal vécus, gênants, perçus comme tels, par le sujet.

    Quant à "culturellement" j'aurais pu dire "familialement" : une culture est composée de familles, et c'est elles qui élèvent les enfants. Et je parle d'évolution, parce que même si dans mon éducation on retrouve des éléments de l'éducation de mes parents, je n'ai pas, strico sensu, été élevé comme eux, l'époque n'était plus la même.

  12. #11
    noir_ecaille

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Certes mais quel rapport entre culture et TAG ?
    "Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche

  13. #12
    invite13787621101991
    Invité

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Citation Envoyé par noir_ecaille Voir le message
    Certes mais quel rapport entre culture et TAG ?
    Cela me semblait explicite dans les posts précédents : entre les deux un élément névrotique constitutif que la culture d'origine condamne, transmis comme tel par l'éducation au très jeune sujet, devenu manifestement problématique à travers des troubles ou une pathologie; c'est donc du moins mon opinion.

  14. #13
    myoper
    Modérateur

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Citation Envoyé par Neopilina Voir le message
    Comme déjà dit, j'entends ici, latence relativement à la conscience : une intention constitutive du sujet menace de devenir évidente en tant que ce qu'elle aux yeux même du sujet.
    Tu veux dire le décalage (temporel) entre le facteur causal (qui n'est toujours pas trouvé) et la prise de conscience (de quoi, si ce n'est de la cause qu'on ne connait pas) par le sujet ?

    Sinon, je ne comprends pas et il faut réessayer en mots simples.


    "Que sont ces problèmes ?" Risque de latence, puis de troubles, dans la mesure où le où les problèmes, le genre d'antagonismes décrits, entre une intention et la culpabilité qui l'affecte par exemple, constitutifs de la névrose, sont "consistants".
    Pour l'instant, il n'y a justement pas de problèmes repérés, alors comment pourrait-on décrire quoi que ce soit en rapport avec ce qu'on ne connait pas et ne repère pas ?

    Exemple : Un homme adulte atterrit aux urgences. Il vient de faire sa première attaque de panique, très aiguë. Après élimination d'un problème médical classique, il est dirigé vers les urgences psychiatriques. Il s'avérera que le matin même le sujet a assisté à une très violente bagarre entre deux frères. Il a un frère qu'il aime indéniablement profondément, sincèrement, il n'empêche que le nourrisson, le jeune enfant, a également profondément, sincèrement, souhaité sa disparition, nourrit de la jalousie, de la violence, à son égard, etc, et il pourra également nourrir à l'égard de cette dernière intention une culpabilité considérable. L'ampleur de la culpabilité développée sera proportionnelle à l'affection dont fait l'objet le frère. Ce genre de quantum est généralement réorienté : sport, violence, racisme, etc. Mais si l'intention devient pour une raison ou une autre latente, c'est le cas de le dire, c'est la panique.

    D'une part, tous les hommes qui ont assistés à une bagarre entre deux frères, qui ont un frère qu'ils aiment (profondément, sincèrement), qui ont souhaité sa disparition étant nourrisson, nourrissent de la jalousie, de la violence à son égard, etc. et de la culpabilité ne feront pas d'attaque de panique et d'autre part, personne ne peut déterminer ni savoir à quoi pense un nourrisson.
    On ne peut donc absolument pas en tirer de conclusion et encore moins de relation de cause à effet ; tout au plus, noter cela dans les éléments constitutifs, une fois qu'ils auront été démontrés, chez cette personne, pour cette crise ou cet état.
    Ça a certainement une importance (sans pour autant que quiconque puisse déterminer laquelle) dans ce cas mais dans le cas général, on appelle ça, en science, des coïncidences ou des cas particuliers pour lesquels on ne peut tirer de généralité.


    Arrivé ici, c'est une lapalissade, tout problème de ce genre trop consistant, comme l'exemple ci-dessus, génèrera un jour des troubles ( Tu avais souligné le "inexorablement", je rappelle ce qui le conditionnait "vraiment sévères".).
    Je suis d'accord pour dire que les causes qui vont provoquer ces troubles vont provoquer ces troubles (unique raison pour laquelle j'ai souligné inexorablement) mais on sait déjà que ce ne peut pas être un problème (cf liens et autres références que tu pourras trouver) et que ce n'est pas lié non plus à la sévérité (ou à la consistance, non définies) de celui-ci (outre qu'il n'y a pas de définition de ce qualificatif d'ordre général ici, c'est simplement une extrapolation subjective de ce que tu penses sévère ou consistant qui pourrait absolument ne pas l'être pour quelqu'un d'autre).
    D'ailleurs, l'exemple ci dessus ne générera peut être jamais de troubles ou sera peut être un cas unique, sinon rare (sinon on retrouverait ces causes dans des références scientifiques validées).

    Sinon, avec des termes comme "trop" qui serra comparé à "pas assez" qui désignera "plus" si on se place du point de vue du "moins", on peut faire toutes les démonstrations possibles (et leur contraire ).

    C'est vrai que le terme "psycho-rigide" est effectivement utilisé péjorativement, mais ici, il dit aussi une certaine rigidité psychologique, psychiatrique, qui de ces points de vue, est aussi une solidité, un rempart à l'apparition des troubles; le fait qu'on ait alors dans ce cas une personne proprement "imbuvable", dans les cas les moins graves, à cause d'un ou plusieurs traits de personnalité, d'une façon ou d'une autre, n'étant pas notre propos.
    Pas de définition, pas de référence, pour moi cette description est un effet Barnum .

    Je reprends mon exemple : entre avant la première attaque de panique et après il y eu dégradation de l'état de synthèse maximal, et c'est statistiquement avéré, celle-ci est de plus en plus fréquente et précoce, puisque la dite "solidité" de plus en plus poreuse.
    Il manque la définition de "l'état de synthèse maximal" (ainsi que ce qu'est la solidité (de quoi) qui serait poreuse (?)) puis il faudrait donner les références scientifiques qui avèrent cette statistique.

    Si tu veux dire par la qu'avant l'état pathologique, il y a eu un état "pré"-pathologique, je peux l'admettre sans démonstration (et même un état pré-pré-pathologique) mais je ne vois pas ce que ça apporte ici puisqu'on est toujours incapable de repérer une quelconque cause et incapable de repérer cet état également.

    L'exemple le flagrant, énorme, consensuel selon les statistiques de toutes provenances, hospitalières, policières, des fois que l'on ne l'ait pas constaté soi-même, étant la progression galopante de l'agressivité, des "incivilités", de la violence.
    C'est simplement un fait sociologique qui n'est pas plus corrélé avec les TAG que comme environnement anxiogène qui reste le seul rapport avec les troubles anxieux .
    Si c'est pour dire que plus les gens vivent dans un environnement anxiogène, plus ils vont développer de troubles anxieux, je suis d'accord également.


    Edit:
    Citation Envoyé par Neopilina Voir le message
    Certes mais quel rapport entre culture et TAG ?
    Cela me semblait explicite dans les posts précédents : entre les deux un élément névrotique constitutif que la culture d'origine condamne, transmis comme tel par l'éducation au très jeune sujet, devenu manifestement problématique à travers des troubles ou une pathologie; c'est donc du moins mon opinion.
    En effet, c'est typiquement une opinion que ne confirme aucune étude scientifique.
    Dernière modification par myoper ; 26/03/2013 à 23h07.

  15. #14
    invite13787621101991
    Invité

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Suite à la question initiale, mentionnant les T.O.C., mon approche a été essentiellement psychiatrique, et surtout pas uniquement freudienne. Ce qui pour l'anxiété n'est pas forcément la bonne. J'ai la flemme de chercher le pourcentage. Mais il suffit de jeter un coup d'oeil dans un service de psychiatrie pour être bien convaincu que celle-ci peut avoir une origine psychiatrique, ce qui est encore plus vrai pour cette forme particulière d'anxiété qu'est l'attaque de panique.
    J'ai adopté la position des praticiens les plus en pointe : le pragmatisme le plus absolu. Il n'est plus question de se déclarer freudien ou ceci ou cela. On prend ce qui fonctionne, peut importe d'où ça vient (Mais c'est justement dans le cas de la névrose constitutive que la perspective freudienne conserve quelques pertinences.).
    Considérer qu'un seul homme, chercheur, théoricien, fut-il de génie, a totalement raison sur tous les autres est une attitude somme toute assez consternante.

    Latence, allez, un bonne vieille métaphore : un objet qui flotte mais qui ne perce pas encore la surface de l'eau. Toujours si le cas relève de la psychiatrie, le malade, voire le patient, voire le fou, c'est une question de degré de gravité des symptômes visibles, passent la plupart de son temps à lutter contre ce genre de latences devenues aiguës, permanentes, accaparantes, c'est typiquement le T.O.C. ou encore plus gravement la stéréotypie de l'aliéné, prisonniers d'un ou de culs de sac décrits.

    Et s'il n'y a pas de problèmes, de causes, repérés, c'est le métier des professionnels de santé de les trouver. Et, très tôt, dès l'antiquité, il a bien fallu concevoir l'hypothèse de causes internes, constitutives, du sujet.

    On peut également se demander pourquoi l'environnement est de plus en plus composé d'individus anxiogènes et/ou anxieux ( Aujourd'hui les délinquants sont particulièrement anxieux, la police dira nerveux.).

    De ce genres de constats, médicaux, sociaux, etc, a contrario, les notions d'état de synthèse maximal, de solidité psychique, psychologique, etc, relative à la maitrise d'émotions mal comprises trouvent toute leur pertinence. Même si la psychiatrie, discipline très jeune, dans un premier temps nomme mal un phénomène, au moins elle le reconnaît et à partir de là, essaye de le connaître.

    La notion de "normalité" est relative et n'a pas cours en psychiatrie. C'est une notion culturelle, c'est ce qu'un type de société a décidé d'accepter, et on voit très bien que cela varie d'une culture à l'autre. Quelqu'un de "normal", c'est quelqu'un qui n'est pas, provisoirement ou définitivement, problématique pour lui-même et/ou la société où il vit.

    Et il serait hautement prétentieux de dire que tout cela relève de ma seule opinion, .

  16. #15
    myoper
    Modérateur

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Citation Envoyé par Neopilina Voir le message
    Suite à la question initiale, mentionnant les T.O.C., mon approche a été essentiellement psychiatrique, et surtout pas uniquement freudienne. Ce qui pour l'anxiété n'est pas forcément la bonne.
    Si, si, une approche psychiatrique pour une pathologie psychiatrique est bonne par définition mais il faut la valider, scientifiquement et médicalement dans ce cas, pour pouvoir la qualifier ainsi (l'affirmer ne suffit pas).

    J'ai la flemme de chercher le pourcentage. Mais il suffit de jeter un coup d'oeil dans un service de psychiatrie pour être bien convaincu que celle-ci peut avoir une origine psychiatrique, ce qui est encore plus vrai pour cette forme particulière d'anxiété qu'est l'attaque de panique.
    Personne ne doute que ce soit une pathologie psychiatrique classée comme telle.
    http://www.has-sante.fr/portail/uplo...es_anxieux.pdf
    Je ne comprends donc pas l'argumentation...


    J'ai adopté la position des praticiens les plus en pointe : le pragmatisme le plus absolu. Il n'est plus question de se déclarer freudien ou ceci ou cela. On prend ce qui fonctionne, peut importe d'où ça vient (Mais c'est justement dans le cas de la névrose constitutive que la perspective freudienne conserve quelques pertinences.).
    Alors il devrait être facile de trouver des références scientifiquement et médicalement validées.
    Pour ce qui "fonctionne", par exemple:
    http://www.phac-aspc.gc.ca/mh-sm/pdf...es_anxieux.pdf



    Latence, allez, un bonne vieille métaphore : un objet qui flotte mais qui ne perce pas encore la surface de l'eau. Toujours si le cas relève de la psychiatrie, le malade, voire le patient, voire le fou, c'est une question de degré de gravité des symptômes visibles, passent la plupart de son temps à lutter contre ce genre de latences devenues aiguës, permanentes, accaparantes, c'est typiquement le T.O.C. ou encore plus gravement la stéréotypie de l'aliéné, prisonniers d'un ou de culs de sac décrits.
    En médecine, la latence est un qualificatif qui s'exprime par rapport à quelque chose (ici, ça semble présenté comme le mot symptôme ou syndrome ?).
    Ce qui se comprend bien, s'énonce bien, oserais-je dire .

    Et s'il n'y a pas de problèmes, de causes, repérés, c'est le métier des professionnels de santé de les trouver. Et, très tôt, dès l'antiquité, il a bien fallu concevoir l'hypothèse de causes internes, constitutives, du sujet.
    Oui, même avant et la science la plus récente permet d'en déterminer la pertinence et l'utilité, jeter ce qui ne l'est pas, garder le reste et chercher encore (mais je ne vois pas bien ou ces évidences nous mènent).
    En tous cas, depuis l'antiquité, la science et la médecine ont fait des progrès !

    On peut également se demander pourquoi l'environnement est de plus en plus composé d'individus anxiogènes et/ou anxieux ( Aujourd'hui les délinquants sont particulièrement anxieux, la police dira nerveux.).
    Pour l'instant, il est fait la relation simple qu'un environnement plus anxiogène produira plus d'anxiété (en nombre de gens et en intensité de symptômes).


    De ce genres de constats, médicaux, sociaux, etc, a contrario, les notions d'état de synthèse maximal, de solidité psychique, psychologique, etc, relative à la maitrise d'émotions mal comprises trouvent toute leur pertinence. Même si la psychiatrie, discipline très jeune, dans un premier temps nomme mal un phénomène, au moins elle le reconnaît et à partir de là, essaye de le connaître.
    Je ne vois pas trop ou mène cet argument sur le sujet du fil car pour que des termes aient une certaine pertinence, il faut d'une part les définir et d'autre part pouvoir les reconnaitre - les mesurer, les évaluer, etc. pour qu'ils ne soient pas opérateur dépendants - (et c'est ce qui est demandé concernant les notions "d'état de synthèse maximal, de solidité psychique, psychologique")...

    La notion de "normalité" est relative et n'a pas cours en psychiatrie. C'est une notion culturelle, c'est ce qu'un type de société a décidé d'accepter, et on voit très bien que cela varie d'une culture à l'autre. Quelqu'un de "normal", c'est quelqu'un qui n'est pas, provisoirement ou définitivement, problématique pour lui-même et/ou la société où il vit.
    Oui, certes, et donc ?

    Citation Envoyé par Neopilina Voir le message
    Et il serait hautement prétentieux de dire que tout cela relève de ma seule opinion, .
    Ce qui relève de l'opinion personnelle, c'est ce qui a été souligné:
    Citation Envoyé par Neopilina Voir le message
    Cela me semblait explicite dans les posts précédents : entre les deux un élément névrotique constitutif que la culture d'origine condamne, transmis comme tel par l'éducation au très jeune sujet, devenu manifestement problématique à travers des troubles ou une pathologie; c'est donc du moins mon opinion.
    Pour le reste, il faut un certain nombre de références validées (encore... ).
    Dernière modification par myoper ; 27/03/2013 à 20h03.

  17. #16
    invite13787621101991
    Invité

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Eut égard à la question initiale, j'ai fait de mon mieux. Et tu as très bien relativisé, circonscrit, mon propos, ce qui est très sain pour l'auteur de la question et tout autre lecteur. .
    Le premier usage de ma part de "mon opinion" était ironique.

    P.S. Pour les sources, si le domaine intéresse on peut commencer par s'abonner à "Nervure", le journal de psychiatrie.

  18. #17
    myoper
    Modérateur

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Ou en commençant par les liens donnés puis en finissant par scholar google... (moins cher ).
    Sans oublier que "la psychiatrie" en général recouvre aussi des théories ou modèles non scientifiques et des thérapies peu ou mal évaluée qui ne peuvent donc servir de références (édit: sans préjuger de cette revue que je ne connais pas).

  19. #18
    invite13787621101991
    Invité

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Tout ceci dit, bien évidemment, sans minorer l'importance du fait psychiatrique : l'existence et le nombre de malades, sa constance historique, son absolue généralité géographique, l'existence d'au moins un asile par département, chroniquement en manque de places, la négation de ce fait par toute société ( On ne veut pas les voir, ni en entendre parler, le "spectacle" du fou dérange, le plus souvent; on a en effet quelques rares cas où ils sont exhibés.), négation prouvée par des travaux d'historiens et de sociologues, il y a des "Histoire de la folie" ( Sans être fan de Foucault, je pense ici à la sienne, un chef d'oeuvre desservit par son titre, "Histoire de la folie à l'age classique", dans son élan Foucault passe allégrement l'Ancien Régime.).

    Décidément, malgré de grosses difficultés épistémologiques et méthodologiques ( Médecine et "science" humaine.), et la négation évoquée, il y a un indéniable besoin auquel il faut répondre.

    Si on totalise les hospitalisés, les emprisonnés, les suivis ( Hôpitaux de jour, obligations de soins, résidences spécialisées avec ateliers, ...), les handicapés mentaux vivant chez avec leur camisole chimique ne travaillant pas, ou travaillant en C.A.T., et sous tutelle, et les personnes vivant chez elle et travaillant atteintes d'une pathologie mentale source d'une grande souffrance psychique, on a 10% de la population.

    Pour finir, la population française est championne du monde en terme de consommation d'antidépresseurs, même si je reconnais un grand nombre de prescriptions injustifiées, mais on peut s'interroger sur le pourquoi de cette demande.

  20. #19
    noir_ecaille

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Citation Envoyé par Neopilina Voir le message
    Pour finir, la population française est championne du monde en terme de consommation d'antidépresseurs, même si je reconnais un grand nombre de prescriptions injustifiées, mais on peut s'interroger sur le pourquoi de cette demande.
    "Grand" dans quel mesure ou quelle proportion ?

    Parce qu'il existe tellement de cas dépistés sur le tard, et malheureusement aussi cette légende tenace qu'une entreprise a de meilleurs rendements sous l'effet du stress

    Je rappelle que le stress n'est pas un régime de fonctionnement normal pour le corps comme pour le psychique. C'est un effort dont le principe est de permettre à l'individu de se dégager rapidement d'une situation défavorable. Tout effort demande bien sûr un temps de récupération, sans quoi la machine casse. Mais de nos jours, l'individu-kleenex est un modèle largement plébiscité jusqu'en relations sexuelles et de couple. Or cette précarité est un facteur de stress de plus en plus généralisé, et de plus en plus permanent.
    Dernière modification par noir_ecaille ; 28/03/2013 à 18h07.
    "Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche

  21. #20
    invite13787621101991
    Invité

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Je suis complétement d'accord avec toi.

    Voilà ma source pour la surconsommation : http://blog.surf-prevention.com/2010...-consommation/

  22. #21
    myoper
    Modérateur

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    On est sorti du sujet, la et je ne vois plus trop de quoi on parle...

  23. #22
    noir_ecaille

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Je ne parlais pas de surconsommation mais plutôt d'environnement anxiogène... Juste que ce "grand nombre de prescriptions injustifiés [en France]" me semble un brin discutable Non qu'il n'y en aurait aucune, mais de là à en faire une généralité ou faire de la population française la plus hypocondriaque au regard de la béquille chimique (ou "camisole" pour les cas sévères)... Il y a de nombreux facteurs à prendre en compte.
    "Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche

  24. #23
    myoper
    Modérateur

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    On peut séparer le fil à partir du message 18 compris pour en faire un sur la consommation de psychotropes et les besoins.

  25. #24
    Obamot

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Citation Envoyé par Neopilina Voir le message
    Bonsoir,

    Des troubles de l'anxiété aigus et récurrents, donc sans cause externe, jusqu'à l'attaque de panique, et le T.O.C. sont des troubles psychiatriques (Je ne dis pas psychanalytiques ni freudiens pour ne pas générer des débats hors de propos ici, que chacun choisisse le terme qu'il préférera.) par excellence.
    Il y a d'abord un choc frontal inconscient entre au moins une intention, généralement culturellement condamnée, et la culpabilité qui l'affecte. Ce genre de conflits sont constitutifs du Sujet.
    L'anxiété, la panique, le T.O.C., etc, surgissent quand le caractère inconscient de ces conflits est menacé, fragilisé : le Sujet redoute "la conscience de", quand le conflit, l'intention condamnée, refoulée, deviennent de façon inadmissible latents, c'est très exactement cela qui génère le trouble. Dans le cas de l'anxiété, c'est une réaction primaire face à cette menace, le T.O.C. est plus élaboré dans la mesure où il est censé contrecarrer cette menace.
    La plupart de ces troubles ont un contenu sexuel et un contenant oedipien, relèvent en un mot de la névrose, de la névrose constitutive, devenue manifestement donc, problématique, avec tous les degrés de gravité possibles.
    Citation Envoyé par Neopilina Voir le message
    toutes les "écoles", sont d'accord pour estimer que c'est un cul de sac ... compulsif où le sujet tente de contrecarrer "quelque chose" et/où d'épuiser une tension, une souffrance psychique, aiguës. Il y a consensus sur le minimum, l'aspect "comptable", quantitatif, problème sévère donc troubles sévères.
    Citation Envoyé par noir_ecaille Voir le message
    Pourtant je trouve que ce sont ces fameux psycho-rigides qui semblent parfois plus facilement victimes de névroses et autres rituels compensatoires

    Par ailleurs je pouic que dalle à "culturellement" dans ce contexte
    Citation Envoyé par Neopilina Voir le message
    [...] Bien sur qu'ils sont névrosés [...]
    hép popopop...! Gare à ne pas enfoncer le clou! Prenez du recul dans vos commentaires
    !

    Gaffe à toute "qualification de cas" hâtive...! (Encore heureux qu'il y aie Myoper ici) :-O

    Sans aucune offense pour personne, nul ne sait ici, si des intervenants ou des lecteurs de ce fil, ne se sentent pas"un peu trop concernés" de près ou de loin (alors qu'il n'auraient pas lieu de l'être et même – à plus forte raison – si ils l'étaient), donc il faut relativiser et opter pour de la grande prudence! Ce et y compris pour l'auteur de ce fil (étudiant? Oui on veut bien! On l'est tous un peu et longtemps hein... Pour quelle formation à quelle étape, etc... gare à ne pas inculquer des idées fausses ou que sais-je, aux "zétudiants", hum)

    Même si je reconnais qu'il y a des points bien observés, j'y reviendrais plus tard...

    C'est le genre de sujet à traiter avec beaucoup d'humanité, d'éthique de déontologie et de bienveillance.

    Mais je ne doute pas que ce soit le cas: voilà, c'est dit

  26. #25
    invite13787621101991
    Invité

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Pour ma part j'ai bien dit que j'avais en gros épuisé mon propos quant à la question initiale.
    Il est bien clair que la consommation d'antidépresseurs et autres psychotropes considérée en soi est un autre sujet.
    Par courtoisie de forumeur j'ai répondu à la requête de noir_écaille.
    Et j'ai également moi-même souligné le rôle de myoper !


  27. #26
    Obamot

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Aah mais c'était pas une critique, juste un rappel. Parce qu'à part ça, il y a des choses qui sont bien reportées (toujours en prenant des gants) ce points là, par exemple:

    Citation Envoyé par Neopilina Voir le message
    Des troubles de l'anxiété aigus et récurrents, donc sans cause externe, jusqu'à l'attaque de panique, et le T.O.C. sont des troubles psychiatriques (Je ne dis pas psychanalytiques ni freudiens pour ne pas générer des débats hors de propos ici, que chacun choisisse le terme qu'il préférera.) par excellence.
    Sans contester ça, cela peut aussi advenir suite à un choc post-traumatique non?
    Et là j'en entends parfois de belles! Que si l'attaque de panique, les TOC, TAG ou que sais-je, s'exprimeraient, ce serait parce qu'un trouble plus ancien et non géré, aurait été réveillé!

    Et bien là encore, c'est une généralité qu'on entend souvent, alors que force est de constater que par exemple dans les cas de mobbing prolongé, on en vient à la névrose, mais pas à cause du sujet! (Je sais, on devrait dire "client" mais il y a des cas où je n'arrive vraiment pas à m'y faire)!

    Citation Envoyé par Neopilina Voir le message
    Il y a d'abord un choc frontal inconscient entre au moins une intention, généralement culturellement condamnée, et la culpabilité qui l'affecte. Ce genre de conflits sont constitutifs du Sujet.
    Ce point est particulièrement bien exprimé!

    Cependant, là le "modèle théorique" en prend un méchant coup!

    Un sujet sur lequel s'est exercé de la violence (pas anodin, je veux parler d'un "acte de prédation" ayant mis sa vie en danger par exemple), à au fond grosso-modo 3 choix, sauf erreur de ma part:
    — répondre à l'agression (il ne peut pas toujours, et si ce n'est pas de la légitme défense, ça devient punissable par la loi...)
    — rester zen et ne rien faire, et donc encaisser les coups (jusqu'au point de non retour...)
    — retourner la violence reçue contre lui...

    Et j'en connais un qutrième, dont on ne parle pas: être sous l'emprise de la peur et ne plus savoir quoi faire! Alors, je veux bien, mais dans ces cas:

    Citation Envoyé par Neopilina Voir le message
    L'anxiété, la panique, le T.O.C., etc, surgissent quand le caractère inconscient de ces conflits est menacé, fragilisé : le Sujet redoute "la conscience de", quand le conflit, l'intention condamnée, refoulée, deviennent de façon inadmissible latents, c'est très exactement cela qui génère le trouble. Dans le cas de l'anxiété, c'est une réaction primaire face à cette menace, le T.O.C. est plus élaboré dans la mesure où il est censé contrecarrer cette menace.
    Il ne me semble pas que cela relève d'un aspect «récurrent», ni ne relève forcément de troubles psychiatriques!

    Ce sont plutôt des cas, qui ne sont pas pris en compte suffisamment (bien que les associations d'aide aux victimes fleurissent un peu partout en Europe), c'est un problème purement sociétal. Et il faut être vraiment très très fort pour s'en sortir, dès lors que vient se rajouter des questions relative à un déficit d'estime de soi.

    Citation Envoyé par Neopilina Voir le message
    La plupart de ces troubles ont un contenu sexuel et un contenant oedipien, relèvent en un mot de la névrose, de la névrose constitutive, devenue manifestement donc, problématique, avec tous les degrés de gravité possibles.
    Ceux qui sont du sérail, savent assez bien "qualifier" ça (j'ose pas dire diagnosiquer), bien que je sois assez contre cette idée au sens d'en faire une généralité...

    Il y a là-dessous encore des tabous, et donc également potentiellement encore d'autres névroses! La société est encore loin d'être «libérée» sur ce sujet. (Voir le dernier film d'Almodovar) Ça mérite d'être dédramatisé non?

    C'est vraiment un sujet qui est à prendre avec des pincettes! Il y a éventuellement aussi, des aspects culturels (au sens de "pratiques dans la vie de tous les jours") dont il faudrait tenir compte. Chez les primates, par exemple, les bonobos ont développé des "solutions" pour lutter contre des tendances agressives (c'est pas transposable aux humains comme ça d'accord, mais ça vaudrait probablement le coup d'essayer (certains ne se gènent pas d'ailleurs). Mais je ne prendrai pas position

    D'ailleurs quelqu'un m'avait une fois fait la remarque qu'il y a des précédents, comme le slogant: "faites l'amour et pas la guerre?", voire la polygamie ou polyandrie "séquentielle"... hétéro ou homosexuelle!
    Dernière modification par Obamot ; 29/03/2013 à 15h46.

  28. #27
    invite13787621101991
    Invité

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    J'ai regretté l'usage du terme oedipien, la généralisation est erronée.

    Dans les fratries on constate que les conflits s'estompent,voire disparaissent, avec l'apparition de la sexualité, là aussi on soupçonne une réorientation des quanta.

    Et pourquoi donc une violente bagarre entre deux frères, le mobbing, ne seraient-ils pas des "chocs traumatiques", eux aussi en mesure d'ouvrir la voie à des troubles névrotiques ?

    Obamat" a dit : "(Je sais, on devrait dire "client" mais il y a des cas où je n'arrive vraiment pas à m'y faire)!" Je n'ai absolument pas compris ce passage ! Mais dans le secteur public, forcément, on aura du mal de parler de "client", mais malgré cela, il y aurait clairement une réticence à le faire.

    Et le dernier Almodovar a l'air effectivement jubilatoire ! .

  29. #28
    myoper
    Modérateur

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Citation Envoyé par Neopilina Voir le message
    Et pourquoi donc une violente bagarre entre deux frères, le mobbing, ne seraient-ils pas des "chocs traumatiques", eux aussi en mesure d'ouvrir la voie à des troubles névrotiques ?
    Bien sur, ça peut l'être comme beaucoup d'autres situations peuvent l'être ou pas, suivant le terrain psychologique (qui englobe le vécu, les conditions ou contexte et les structures mentales) sans que ce soit déterminable à priori et souvent à postériori, par contre, il est admis qu'a partir d'un certain* niveau de stress généré l'état de stress post-traumatique devient probable.









    * Dans certains cas assez facilement reconnaissables par tout un chacun sans formation particulière - par exemple, les catastrophes.

  30. #29
    Obamot

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    Citation Envoyé par noir_ecaille Voir le message
    le stress [...] est un effort dont le principe est de permettre à l'individu de se dégager rapidement d'une situation défavorable.
    Là non-plus, il n'y a pas lieu de nier ce témoignage.

    1) Cependant (sauf erreur de ma part) le corps aura de la peine à se «dégager», tout seul (bien qu'il y soit contraint, c'est un paradoxe), surtout lorsqu'il est confronté à des mécanismes de compensation/gratification etc (ou supposés comme tels, ou que sais-je). Ce qu'il tente de faire, se rapprocherait (amha) plutôt de constamment «rétablir un/des déséquilibre/s» laissé/s par le stress (ou non, car parois un stress est, ou peut-être aussi salvateur...).
    C'est complexe, comme toutes les affections ayant un aspect addictif y relatif, ou il y a — pour une raison ou pour une autre — un "auto-entretien", du stress (comme par exemple: l'insomnie — pour bien faire comprendre que l'addiction n'est pas forcément lié à l'aspect direct de l'addiction, comme la prise de substances provoquant un répit — et même si "ce n'est" qu'une situation de fait.)

    Citation Envoyé par noir_ecaille Voir le message
    Je rappelle que le stress n'est pas un régime de fonctionnement normal pour le corps
    2) C'est même une partie de son job que de rétablir l'équlibre...!

    Citation Envoyé par noir_ecaille Voir le message
    le corps [...] comme pour le psychique.
    3) A ce stade, on ne voit pas très bien ce qui permet de les différencier. Ou alors c'est que l'un n'est plus dans l'autre!?

    Citation Envoyé par noir_ecaille Voir le message
    Tout effort demande bien sûr un temps de récupération, sans quoi la machine casse. Mais de nos jours, l'individu-kleenex est un modèle largement plébiscité jusqu'en relations sexuelles et de couple. Or cette précarité est un facteur de stress de plus en plus généralisé, et de plus en plus permanent.
    4) Là on sort du sujet, mais pas complètement. Il vaudrait mieux, tant que possible, à ne pas «s'auto-kleenexiser»! Plus facile à dire qu'à faire. C'est la figure classique relevée plus haut de retourner la violence contre soi.

    S'agissant du «modèle théorique» décalé par rapport à la réalité sociale (un marché de l'emploi alors que dans le contexte "socio-logique" actuel fait qu'il n'y à plus d'emploi pour tous, une société ou l'on parle de compétitivité, sans relever qu'elle peut être très malsaine dans une situation de prédation, etc)...

    Les choses évoluent lentement en Europe, mais sûrement, on parle de plus en plus du «revenu universel» (même si à n'en pas douter, son avènement soulèvera d'autres problèmes!)

    Donc oui, voilà où je voulais en venir: il y a indéniablement des aspects "culturels" et ça remonte à loin. Est-ce à dire que "notre société aurait la violence et les pathologies qu'elle mérite", hum... Si on voulait jeter le bébé avec l'eau du bain?! Et je vois ceux qui pourraient dire: encore une façon "freudienne" de voir le problème? Certes, comme les auberges espagnoles, on y mettra tout ce qu'on voudra (...). Quoi qu'il en soit, que ce système soit vu comme manichéen ou non, force est de constater que les faits sont les faits! Le "sress", par exemple, n'est pas le seul fait des sujets qui en ont été les victimes? Et sans faire de victimisation, gare au fait que les victimes peuvent hélas vite être vus avec un autre "statut".

    Bref, tôt ou tard, il faut rester optimiste, il vaudra mieux trouver des solutions.
    Dernière modification par Obamot ; 29/03/2013 à 22h13.

  31. #30
    Obamot

    Re : Trouble d'anxiété généralisé et TOC

    [Edit:] Et le plus tôt sera le mieux! Mais ça ne refera pas le monde.
    Dernière modification par Obamot ; 29/03/2013 à 22h16.

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