prozac dès 8 ans

[inviteddf22c92]

L'affsaps vient de permettre l'indication du prozac pour les enfants à partir de 8 ans si les petits déprimés ne s'améliorent pas aprés 4 à 6 séances de psychothérapie!
On refait machine arrière car il y a quelques mois on le déconseillait formellement avant quinze ans en raison de l'augmentation des suicides des jeunes sous prozac. que s'est-il passé?
Notre société ne peut-elle donc plus vivre sans chimie?
Et que vont devenir les pauvres mômes gavés de ritaline dès la maternelle et de prozac dés 8 ans!
Il y a un malaise.
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[inviteaa9b367b]

je suis assez d'accord avec vous j'ai un enfant de 2 ans et je ne me vois pas du tout le mettre sous prozac moi meme en ayant déjà pris je trouve que c'est beaucoup trop pour un enfant
ce que je comprend pas c comment un enfant de 8 ans peut faire une depression je n'incrimine personne mais les divorces ont toujours existés le chomage aussi alors comment ne peut on pas aider un enfant sans anti depresseur??
ma soeur a deux enfants elle a divorcé quand le grand a eu 7 ans et la petite 4 certes il y a eu beaucoup de souffrance la petite ne voulait pas parler et le grna ddevenait agressif résultat ils se sont retrouvée en thérapie pendant DEUX ans et ca n'a strictement rien changé
a part du temps ,de la patience, de l'ecoute et de l'amour je ne vois pas ce qui peut aider un enfant de cet age et donner des medicmants c trop facile a notre époque
ceci etant dit cela reste mon opinion personnelle et je ne juge pas les parents

[Markus]

C'est difficile d'avoir un avis là-dessus. Il n'y a aucune raison de ne pas utiliser des médicaments pour traiter les maladies telles que la dépression à partir du moment où ceux-ci ont prouvé qu'ils avaient un effet bénéfique. Mais c'est sur que des psychothérapies peuvent dans certains cas avoir un effet bien meilleur que d'être "bourré de chimie". Seul un médecin compétent peut juger.
Cependant, quand tu parles de l'augmentation du suicide chez les jeunes sous Prozac, à quoi fais-tu référence ? C'est sûrement vrai que le taux de suicide est plus élevé chez les personnes prenant des antidépresseurs, mais ça prouve seulement que lorsqu'on en prend, c'est qu'on ne va pas bien. C'est plutôt le contraire qui serait étonnant.

[inviteaa9b367b]

la fille d'une amie a ete sous prozac elle avait 20 et a fait une depression suite a la mort de son pere les medecins n'ont pas prevenu la mere que lorsque l'on prend un anti depresseur il faut quelques semaines pour que ca commence a faire effet et qu'en attendant on va encore plus mal on tombe dans un gouffre quand on prend un ati depresseur il faut le temps que l'organisme et le cerveau se s'adaptent a ces substances
moi qui en ait pris aussi quand j'avais 17 ans suite a une opération du dos qui a tres mal tourné et qui s'est ensuivi d'une depression je peux dire que ca c passé comme ca si mes parents n'avaient pas ete là pour me surveiller au debut du triatement j'aurais fait une connerie ca te donne encore plus envie de te suicider au debut alors j'ose pas imaginer les effets sur un enfant de 8 ans
faut pas oublier que c pas de la vitamine c mine de rien c'est quand meme fort comme cacheton

[A voir en vidéo sur Futura]

[inviteaa9b367b]

g oublié de finir l'histoire de cette jeune fille de 20 ans elle s'est suicidée 3 semaines apres le debut du traitement pourtant a la base elle souffrait juste de la mort de son papa c pas une maladie et ca n'ammene pas forcement au suicide je crois

[invite5549959e]

Je trouve cette autorisation de mettre les enfants sous prozac à partir de 8 ans absolument incohérente,lorsque l'on sait les problèmes que ce médicament a déjà induit.
Il est vraiment désolant , de mettre ces enfants " sous camisole chimique", plutôt que de chercher les raisons de leur mal être.
Est-ce une solution de facilité?
Ou bien reconnaissons nous en faisant celà notre incapacité à comprendre les problèmes propres à l'enfance?

L'étude suivante dénonce les méfaits du prozac et autres anti dépresseurs:
"Jureidinni J.N., Doecke C.J. et coll., Efficacy and safety of antidepressants for children and adolescents, B.M.J., 2004; 328:879-83 "

Jean Marie Forget propose certaines hypothèses sur les raisons profondes pour lesquelles on continue d'empoisonner nos enfants...

- La croyance dans le caractère strictement physiologique de la psyché humaine (confusion entre l'esprit et le cerveau)
- le règne d'une logique de la rentabilité:
1) il faut guérir vite pour être opérationnel rapidement. 2) il faut écouler les stocks de médicaments (les ventes d'anti dépresseurs ont été multipliées par 6 entre 2000 et 2004 (à vérifier... mais c'est de cet ordre).
3) Un psychiatre hospitalier qui préscrit des médicaments peut rencontrer dix à vingt patients sur sa matinée, celui qui parle avec son patient n'en voit pas plus de cinq et le ministère de la santé a décidé de réduire le nombre de psychiatre par trois dans les cinq ans alors qu'on s'attend à une multiplication par deux des internés.
4) De manière générale, les enfants et les adolescents sont avant tout considérés comme des consommateurs: on ne les éduque plus, on les "gère"... et "gerer" signifie "organiser de façon à optimiser le profit tout en minimisant les coûts et les pertes": l'enfant doit rapporter gros à la société qui l'exploite (en lui faisant croire que le bonheur est dans la possession) et ne pas trop emmerder les parents ( le temps qu'ils consacrent à leurs enfants n'est pas toujours très "rentable"
Bien habitués à rechercher le bonheur dans la consommation, on voit comment il leur est tout naturel de chercher la solution aux problèmes dans une pilule

[inviteddf22c92]

http://agmed.sante.gouv.fr/htm/10/antid/cptrendu.pdf
En ce qui concerne l'augmentation des suicides des adolescents, tout est dit dans cette page de l'AFFSAPS (agence française de sécurité sanitaire des produits de santé)
On a vraiment fait volte-face à 180°.

Curieuse génération que la nôtre qui après avoir permis l'extension de la dépression chez les enfants (c'est spécifique aux civilisations "modernes")... veut encore en sacrifier quelques uns pour satisfaire les laboratoires pharmaceutiques...
On a rarement fait plus cynique...