Dans le style de Russel (paradoxe)

[Romain-des-Bois]

Bonjour à tous,

un petit paradoxe (inspiré très fortement de HS 10 Tangente) dans le style des paradoxes de Russel (grand matheux fin XIX-XX, prix nobel de littérature)


Deux pays sont en guerre. A la frontière, des soldats mènent la garde. Leur consigne est : vous demandez aux étrangers ce qu'ils viennent faire ici. S'ils disent vrai, vous les laissez entrer vivants, s'ils mentent, ils seront pendus.


Un jour, à la question "que viens-tu faire ici ?", un étranger a répondu : "je viens ici pour être pendu".



hé hé hé

Romain
-----

[Gwyddon]

Dit comme ça, il n'y a pas vraiment de paradoxe : on peut le laisser entrer et le faire pendre après, plus tard.


Par contre, si on reformule ainsi :

vous demandez aux étrangers ce qu'ils viennent faire ici. S'ils disent vrai, vous les laissez entrer et assurez leur sécurité, s'ils mentent, ils seront pendus.

[Romain-des-Bois]

encore un qui chipote

[Gwyddon]

Eh on est dans la section humour.. Si on n'a même plus le droit de chipoter, je vais m'ennuyer moi

[A voir en vidéo sur Futura]

[yat]

L'étranger qui entre en disant "je viens ici pour être pendu" n'est pas scuicidaire : Il sait parfaitement qu'en disant cela il soulève un paradoxe, et que les soldats se verront dans l'impossibilité de le pendre parce que ça serait désobéir aux ordres. S'il voulait réellement être pendu il aurait dit un vrai mensonge. Pas un truc tordu avec une autoréférence.

Donc l'étranger ne vient pas ici pour être pendu. Par contre, il sera pendu, comme le menteur qu'il est.

[invite920ee6ab]

"je viens ici pour être pendu".
Il n'est pas dit que qq1 devait le pendre, il peut faire ça lui même !
Le soldat va lui montrer la potance, si l'étranger se suicide l'histoire s'arrête car il sera bel et bien pendu, sinon les soldats le pendront pour avoir menti.