Bonjour,
ailleurs vous dites que les Bogdanov ont fait un canular (terme qui me semble impropre), que le défenseur de l'effet Creil n'est pas très sérieux, parmi les cosmologistes marginaux on trouve aussi Jean-Pierre Petit ou Laurent Nottale et de mon côté j'ai du mal à prendre au sérieux un Hawking qui affirme que l'univers est né de rien et je reste songeur face à votre univers multi-connexe qui a le mauvais goût de ne l'être qu'à des échelles qui interdisent l'expérience concrète (dommage qu'on ne puisse remplacer le métro par des multi-connexions spatiales...).
D'autre part, l'univers est censé être orienté par une énergie dont la nature est mystérieuse et l'essentiel des travaux médiatisés semble concerner surtout des hypothèses mathématiques avec cordes, supercordes, temps imaginaire ou... espace multi-connexe.
Je caricature mais le fait est qu'à force de découvertes "révolutionnaires" et d'hypothèses "fascinantes", la cosmologie me semble parfois avoir pour objectif de faire de l'audimat ou du best-seller, plutôt que de la science.
Comme dit Evry Schatzman : "Les citoyens ont certes le droit de rêver, c'est même à mes yeux l'un des attraits majeurs de l'astrophysique que de relancer sans cesse le rêve sur des voies escarpées ; mais ils ont aussi le droit de savoir, et de savoir d'abord où finit le savoir et où commence le rêve !"
Et donc, selon vous, où s'arrête le savoir et où commence le rêve en cosmologie ?
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