Encore un problème pour lequel je n'ai rien trouvé sur le net:
Quels sont les avantages d'un thermomètre à gaz parfait par rapport à un thermomètre à mercure?
Hormis le fait que le gaz peut être plus pur que le mercure,... je ne vois pas... Quelqu'un a une idée???
Salut,Envoyé par Alfnet
Question idiote...c'est quoi le principe de fonctionnement d'un thermomètre à gaz parfait?
Un tube, rempli d'un gaz parfait, terminé par une membrane flexible qui, en fonction de la pression dans le tube, pression variant avec la température indiquera cette dernière.
En voici l'illustration:
Mais je ne vois pas l'avantage de celui-ci sur un termomètre à mercure... Or il semble que les thermomètres à gaz soient plus précis... pourquoi?
Salut, je proposes une réponse sans être sur que ça soit la bonne. A mon avis, c'est parce nous n'avons pas de théorie très précise quantitativement parlant concernant la dilatation du mercure en fonction des différents parametres . Les propriétés du mercure liquide étant mesurés empiriquement, parce qu' étant assez compliqués et dépendant en outre de maniere assez compliqués de pas mal de paramètre (comme par exemple la forme du récipient qui va joué sur la tension superficiel) tandis qu'un gaz parfait est quelque chose qu'on maitrise parfaitement théoriquement. PV=nRT est quelque chose de parfaitement exacte pour un gaz parfait, et la pression d'un gaz pouvant être très facilement mesuré par des procédés mécaniques, la température sera facilement déterminés (cela dit, les gaz parfaits n'existent pas, mais certains gaz doivent s'en approchés suffisament)Un tube, rempli d'un gaz parfait, terminé par une membrane flexible qui, en fonction de la pression dans le tube, pression variant avec la température indiquera cette dernière.
En voici l'illustration:
Mais je ne vois pas l'avantage de celui-ci sur un termomètre à mercure... Or il semble que les thermomètres à gaz soient plus précis... pourquoi?
Dernière modification par Niels Adribohr ; 13/08/2008 à 21h17.
Je pensais aussi à un truc dans le genre mais je ne savais pas trop comment le formuler correctement .
Bon, mais encore... Je ne vois pas vraiment en quoi un thermomètre à gaz est plus précis qu'un thermomètre à mercure... Je m'en doute bien... mais je n'arrive pas à l'expliquer clairement...
Si quelqu'un a une idée plus... structurée, je suis prenneur
Suivant ma proposition, on lit la température à l'aide d'un themomètre à mercure en mesurant un volume. Pour connaitre la température à l'aide du volume, il faut connaitre la loi de dilatation du mercure en fonction de la température. Or, si on ne maitrise pas parfaitement cette lois, mais qu'on a qu'une formule approchée et empirique de V(T), on est pas sur de lire exactement la bonne température lorsqu'on lit le volume.Bon, mais encore... Je ne vois pas vraiment en quoi un thermomètre à gaz est plus précis qu'un thermomètre à mercure... Je m'en doute bien... mais je n'arrive pas à l'expliquer clairement...
Si quelqu'un a une idée plus... structurée, je suis prenneur
Au contraire, on connait parfaitement la loi P(T)=nRT/V pour un gaz parfait. De plus, il est peut-être plus aisée de faire en sorte que la lecture de la mesure de la pression à l'aide d'un mécanisme relié à une aiguille soit plus précise que la lecture d'un volume de mercure (qu'on est obligé de mettre dans un tube très fin pour pouvoir voir la moindre variation de volume).
Mais enfin, ce ne sont là que des pistes, je ne prétend pas avoir répondu de maniere satisfaisante à la question...
Bonjour.
Niels a raison concernant la dépendance en volume avec la température pour le mercure ou pour n'importe quel autre fluide (ou solide). Tous les thermomètres de ce genre dépendent des propriétés des substances. Pas le gaz parfait.
Par contre, si vous demandez un devis à l'Air Liquide pour une bouteille de gaz parfait, ils risquent de se moquer de vous. Les gaz parfaits n'existent que dans l'imagination des théoriciens. Il faut se résigner à remplacer le gaz parfait par un gaz réel, qui n'est pas parfait et qui présente les mêmes incertitudes que toutes les autres substances. Bon, un peu moins, je le concède, aux températures habituelles.
Mais même dans ce cas, on est subsidiaire du récipient qui contient le gaz et qui, lui aussi, change de volume avec la température. Et dont la loi de variation est, comme pour le mercure, mal connue.
J'ai une autre solution aussi irréaliste: le thermomètre à liquide parfait dans du verre parfait.
Au revoir.
